jaiplusdesouvenirs

31 mai 2006

 

a vendre ! (ou l'amour des clichés)











je veux



-sucer (et avaler bien sur, sans en mettre une goutte à coté) mon mec pendant qu'il regardera la coupe du monde avec sa Kro sur ma tête et un joint dans la main (problème j'ai pas de mec)

- me faire prendre en bottes à talons aiguilles et porte-jarretelles nue par ailleurs, cela va de soi... (probleme j'ai pas de porte jaretellle)

- me taper une nana et que mon mec nous mate et nous filme en se branlant (probleme j'arrive pas a me taper de nana)

- être soumise les mains attachées et qu'on me dise "t'aimes ça hein salope ?" en me tirant les cheveux pour décaler ma tête qui gènerait la vision du film de cul (ce fantamsme a l'air simple à réaliser a priori, cool ! ah si, meme pb qu'en 1...)

- me faire prendre par derrière, jupe relevée, sur le lavabo, la culotte aux pieds, et que mon mec me fesse et ne tienne que 15 sec se retire et sorte de la salle de bain (et bien sur qu'il me dise ta gueule si je dis tu me fais mal chou j'ai le robinet dans l'oeil)

- aller dans un club echangiste, me taper 2 mecs vieux et moches à la fois (mais pas dans les chiottes cette fois)

- faire la cuisine à mon mec en tablier sans rien en dessous avec un ventilateur posé par terre et la langue qui humecte mes lèvres charnues (pourquoi pas ? je l'ai vu sur la 6) et après une petite pipe et dodo...

- danser toute la nuit sur un podium en mini jupe sans culotte et descendre pour sucer un inconnu sans jamais lui avoir parlé, qui m'appuie si fort sur la tête que j'en gerbe presque (pas mal celui la non ?)

- etre toujours disponible pour mon amoureux et surtout jouir sans simuler 4 fois de suite car j'adore son enorme sexe quand il me l'enfonce à sec dans le cul (ouillle)

- etre une infirmière blonde tres maquillée et me faire prendre par mon chef sur un chariot, être une secretaire brune a lunettes et me faire prendre sur le bureau par mon patron, être une fermière au pot au lait et me faire prendre par mon suzerain dans la paille.... etc

(Mike aide moi il m'en manque)

voila, si cela vous interesse vous pouvez me contacter a mon adresse email, je serais ravie d'être votre pute....










et pour appuyer mes propos, faisons appel au Genie français conjugué à la seule réelle activité humaine qui vaille enocre la peine sur cette Vile Terre : la littérature.... ! Votez de Villiers, je pourrais enfin réaliser mes fantasmes ! (je comprends qu'il soit pour la blouse à l'école ! moi aussi ! pour me faire mes élèves sur le bureau pardis !)




AAAAHHHHhhhh ça fait du bien....



 

LA REVOILA FRAGILE AVANT QUE D ETRE A VENDRE


RAFALE

RAFLE

RALE

MAL

LL


et puis c'est tout


 

REVENIR


Ce qui serait bien, c'est qu'Almodovar arrête de nous écraser avec la beauté de Penelope, car Ulysse ne viendra jamais.... et elle en finit par être écoeurante de perfection... un peu comme Amélie, la bouche toujours savamment (combien d'm bordel... ) brandie et les lèvres reposées sensuellement, juste ce qu'il faut...
Elles me fatiguent, mais bon, je suis aigrie un peu.
En revanche, je comprends oui, que Penelope l'ait mal vécu de partager son Oscar (non au polygamisme) car elle est largement supérieure (malgré sa larme à l'oeil un peu facile) aux autres actrices, elles memes déjà vraiment impressionantes
En bref, même si Almodovar se mord la queue, et qu'on est moins séduit par ses tours de passe passe et son univers marginal, de moins en moins décadent (mais il était temps, sa subversion devenait prétextuelle), ses films gardent quand même quelque chose de tendre et de fort, des regards, des répliques, un humanisme quotidien dont il arrive à capter l'essence, l'émotion, l'unicité et la "beauté fugitive pour la rendre éternelle"...
Alors allez-y, mesdemoiselle, ce film est aussi un hymne à toutes les femmes, leurs douleurs et leur courage, quelqu'en soi la forme, et courez parler de votre mère à votre psy après... le coeur plein d'emotions... et achetez vous "le livre de ma mère" (la votre, chacun sa merde)


 

Météorologiquement parlant






JE DECLARE ce printemps le plus pourri des printemps des 28 dernières années, je l'intronise "PRINTEMPS DE MERDE" (la photo s'appelle d'ailleurs 2 mai 2005, comme quoi l'an dernier ça allait pas fort non plus mais bon)

Après le "printemps de bourges" qui n'est rien d'autre que l'appellation commune de tous mes printemps, moi Bobo par excellence, à 100 euros la paire de sketba, mais le sac a dos qui me pète les cervicales l'été pour m'en plaindre l'hiver... bref, après le "printemps des créateurs", "le printemps" de Place d'Italie...
CETTE (et le démonstratif recouvre la toute sa valeur de déictique) SAISON (je veux dire celle qui est censée avoir commencé le 20 Mars 2006) C EST DE LA MERDE
liquide, qui nous tombe sur la gueule, tous les jours tous les jours...
c'est même pas une saison pour s'aimer... tirez la langue, la pluie est salée...

on arrive plus à écrire, on arrive (toujours pas) à aimer, on a renoncé à nos débardeurs décolletés pour ressortir les vieux pulls qu'on pensait abandonner à ses copines à la "foire aux fringues"... et catastrophe, plus rien ne va...

Car pourquoi les choses seraient-elles allées mieux hein ? au vu du ciel...

The best is to come... et ta mère, elle est to come aussi ? (ouai je suis vulgaire c'est comme ça, puis bête aussi)

Il faut croire que Papa là haut est en colère, je pensais que les catastrophes naturelles cela n'arrivait que dans les pays sataniques -ou elles étaient l'expression de la colère divine comme en Louisiane- ou pauvres -parce que de toute façon ils avaient déjà pas grand chose et qu'en la matière je suis pour la centralisation, (en plus soit dit entre nous, on est habitués, et puis de quoi ils se plaignent : chez eux ils ont au moins le soleil, faut pas charier, on peut pas tout avoir ! moi aussi je suis pour un tsunami en Corrèze contre le soleil à Paris, surtout si la vague est si grosse qu'elle amène la mer aux portes de la capitale... ! Pi c'est pas pour les 3 vaches de la famille Chirac... (merde je suis vraiment mauvaise, n'empêche que moi l'été je vais dans leur pays leur donner de l'argent aux pauvres, et des stylos aussi, car la culture c'est important ! en thailande, au sri lanka, en indo... je me sacrifie moi ! pour les aider à reconstruire les fonds marins ! et puis de toute façon comme ils disent aux info : ils ont toujours le sourire... alors preuve que tout va bien, nous on y arrive pas à sourire quand il pleut, c'est bien la preuve que ça va mal ! ils avaient qu'à inventer la dépression eux aussi, nerveuse, pas que celle du ciel, bon je m'arrête...)

Mais chez nous c'est beaucoup plus insidieux ! Il va nous avoir à l'usure... on va dépérir lentement de ne plus y croire à ce soleil.
Elle est là notre catastrophe naturelle, on la tient ! : c'est l'automne éternel... l'été indien quoi... merci Joe !

On ira, ou tu voudras quand tu voudras...


l'automne...
Imaginez vos enfants (vous qui allez en avoir) :
Mamaaaaaaan c'est quoi le soleil ? c'est comment ? c'est quoi l'odeur du soleil dis maman ? raconte... ça veut dire quoi Bleu ?
Bleu tu vois mon fils, c'est quand y a pas de nuage, oui c'est difficile à imaginer tiens regarde là tu vois ce petit... oups non trop tard... c'est quand on va loin, là où les gens meurent de tsunami où de tempête géante...
Bleu est une couleur en voie de disparition en France... sauf sur le drapeau...


Alors comment voulez vous que ça aille bordel moi là ma tête mon cul et mes cheveux trop gras ? bordel bordel... quand je transpire je sue de l'alcool, entre mes jambes ça sent le latex, et sous mes bras y a des marques blanches... mmm j'adoooore ...
La classe Lunar, mais lunar en a marre de la classe (normal elle est prof), Lunar a envie de tout envoyer bouler (normal c'est une boule) Lunar en a ras le cul de ses amies (normal elles sont trop belles et équilibrées et heureuses), de ses parents (ma mère est folle, je vous raconterai un jour), de sa grand mère qui radote et pue la vieille (pardon mémé mais c'est vrai), de son compte en banque qui se noie dans 20 verres d'alcool (et quand je vomis ça ne le remplis pô)...
Lunar est fatiguée de la pluie, dedans, dehors...
et elle va se remettre à écrire des choses jolies, et calmes, maintenant qu'à nouveau

Elle est seule sous la pluie...


29 mai 2006

 

CAHIER D UN RETOUR...





Partir.
Comme il y a des hommes-hyènes et des hommes-
panthères, je serais un homme-juif
un homme-cafre
un homme-hindou-de-Calcutta
un homme-de-Harlem-qui-ne-vote-pas

l'homme-famine, l'homme-insulte, l'homme-torture
on pouvait à n'importe quel moment le saisir le rouer
de coups, le tuer - parfaitement le tuer - sans avoir
de compte à rendre à personne sans avoir d'excuses à présenter à personne
un homme-juif
un homme-pogrom
un chiot
un mendigot

mais est-ce qu'on tue le Remords, beau comme la
face de stupeur d'une dame anglaise qui trouverait
dans sa soupière un crâne de Hottentot?



 

LE DRAME DU 15 MAI 2003


Je me souviens, on etait assis tous ensemble, l insouciance faisait briller le reflet de nos verres qui clinquaient au solei pareils aux sourires francs que nous arborions... Pastis, demi, kir etaient l ambroisie de cet éden sans nuage...
Nous jeunes, beaux bien sûr plus que de raison, amis Périlienjeunes, unis par les liens sacrés de la communauté collégiale, sexuelle, stupéfiante, ethylique, Bobo avant l'heure, Just Worked, levions nos coupes et les commissures de nos lèvres, hymne à la vie et l'amitié, pris d'un même élan de fraternité, ivres de désir, d'éclats de rire cristallins, et de forts sentiments amicaux ...
Trinquons lança un d'entre nous, Allez lui fit écho un second, Buvons à nous ! A nous ! Tchin tchin
Mais déjà, l'aile du Destin doucement avance son ombre au dessus de nos têtes, couvrant notre candeur d'un funeste voile...

ATTENTION FAUT PAS CROISER !!!
criai-je !
AAhhhhhhhhh bon ?
Non t'es fou cela porte malheur !

Aïe, le mot était laché, le voile sombre en question s'abattit comme de rigueur sur nous, obscursissant notre bonheur... ridant et crispant nos visages exement radieux....
Mais soucieux de conjurer le mauvais sort, chacun s'appliqua à bien faire, méticuleusement respectant le protocole du non croisage de bras pour la trinque...hop toi par ici, toi par là, Hahaha les rires revenaient, l'insouscience à nouveau se faisait jour, et les coudes se frolaient dans une joyeuse connivence...

Quand tout à coup... Je choquais mon verre contre celui par qui le malheur pourtant devait arriver, celui qui était alors mon double, une prolongation de mon moi profond, un ami comme on en fait plus même en modèle d'occasion, celui qui pourtant... pourtant négligea mais pour une broutille en plus ! de plonger son regard dans le mien et là.... Le drame !

NNNNNOOOnnnnnn criai-je ! nonnnnn ! 7 ans de mauvais sexe !! non qu'as tu fait malheureux qu'as tu fait ? Puisse le ciel nous prendre en pitié, puisse t il nous accorder une seconde chance ! Soit le seigneur miséricordieux avec ses pécheurs ! Buvons mon frère, mais sache qu une terrible malediction est sur le point de s abattre sur nous....

A partir de ce jour, en dépis de tous les verres que je prends garde de choquer les uns contre les autres, plongeant mon regard au plus profond de l'ame de mes partenaires de trinque, en dépis aussi de tous les conseils des exorcistes que je suis allée consulter (trinquer 7 fois devant un miroir en disant "bon sexe, bon sexe, bon sexe...", trinquer les yeux fermés en pensant à Dyonisos etc), la malédiction ne tarda pas à se confirmer et pris des formes diverses :

le surlendemain, en effet un jeune homme du plus bon goût, resta entre mes mains mou...
une semaine plus tard, il était vif comme l'éclair
une semaine apres, long comme l'eternité
le suivant metait à la fois mou long et vif
le prochain microscopique...
le suivant gigantestrique
et après priapique
impuissant en panique
depressif à crever
de son ex obsédé...
j'en passe...
je trainais mon malheur de confession en confession... mais rien n'y fit...

J'ai pourtant, pour bonne conduite (consolation, conseils, accompagenment personnalisés, non foutage de gueule... ) bénéficié de quelques perm. : un bon coup tous les 6 mois... mais cela restait denrée rare et je me faisais de plus en plus exigente, ou desespérée...
Finalement, Eros, Dieu du cul et des couilles, décida de me prendre en pitié, de peur de perdre une de ses plus fidèle fidèles et écourta mon triste séjour de quelques années : j'eus une remise de peine de 4 ans... ce n'est pas rien... et alors, un ange descendit du ciel... et me baisa me baisa me baisa jusqu' a en faire trembler la Terre (ce qui provoqua cependant un Tsunami mais ca valait la peine)


Moralite : toujours regarder les gens dans les yeux quand vous trinquez, car c'est pas les conneries
OU ALORS :évitez les Matthieu docteur, les René pompier, les Stephi barmen, les Jo profs de sports, les Ben batteurs.... ils sont les incubes d'Eros !


22 mai 2006

 

Une demi heure en enfer avec un ange...


"Bein dis donc vous ne vous êtes pas ratée !" qu'elle me dit, en rose en plus... De quoi parle-t-elle ? Je suis étendue sur une table de travail en cuir, telle un gros nem sur mon lit de salade en l'objet du sopalin qui me colle au cul... je contemple avec effroi ma cullotte de cheval qui git de chaque coté de mes cuisses entrouvertes que je ne cesse de refermer " Non non, me sourit-elle, laissez les donc ouvertes, je vous en fais faire des choses improbables hein ?" Elle est si jolie....

"Comment vous avez fait ça ?" répète t elle... Mais fait quoi ? je ne comprends pas, je le lui dis. "Ah ça !" Oui j'avais oublié, j'ai les genoux bleus... "Et bien, je suis tombée de l'estrade des Bains vendredi soir, j'avais trop bu et j'ai raté les marches et je me suis retrouvée à quatre pattes, hum" Elle me regarde amusée, j'aime ses yeux gris, ombrés de rose, j'aime sa peau claire et sa longue queue de cheval.
Elle s'approche alors de mon pubis, elle n'en est qu'à quelques centimètres... "Aidez moi, tenez votre dessous ainsi voiiiiilllàaaaaaa"

Mon "dessous" ! La blague, cette vieille culotte délavée que ma mère m'a offerte quand j'avais 16 ans, achetée sans doute en solde a Prisunic rue de Rennes à l'époque, en ex velours rouge, puis mangée par Gipsy, le chien de mon ex, qui rafolait de l'odeur de ma chatte, The rancest, the better... mon dessous dit-elle.... je la rassure "Ne vous inquietez pas, c'est ma spéciale menstruation epilation"... heu, j'y suis allée un peu fort, je n'avais pas encore dit un mot jusqu'à présent et quand elle va me demander ce que je fais dans la vie, si c'est pas trop dur et si c'est au collège au lycée ou aux deux et si j'aime ça et si ça fait longtemps j'aurai l'air con ...
"Vous faites quoi dans la vie ?" je lui souris amoureusement "Je viole des esthéticiennes" ai-je envie de répondre mais en lieu de cela j'avance un....

violent "Aïïïeeeeeee !!!" oui, celui là était très difficile, juste à l'entrebaillement des lèvres là, bien profondément ancré, qui remonte jusqu'aux cheveux au cerveau aux oreilles aux yeux partouuuut !



"Aïe" j'aime pas ça, c'est l'horreur, je déteste ça, et vas-y que je tire, que j'arrache, que j'apaise, que j'epile, je pince, et son sourire, je HHHHHHHHAAAA ! ce poil là avait un système nerveux relié directement à mon échine !
Mais pourquoi est ce que je fais ça ? pourquoi se fait-on ainsi mal ? la peau est si douce entre les jambes, là, tout près des lèvres... le sang va perler, je le sens, le sens de la réalité m'échappe, déjà je regrette de ne pas être allée me balader, déjà je me maudis de n'avoir pas été boire un verre tranquilement, ou dormir comme je me l'étais promis, mais pourquoi ? pourquoi !! mes larmes coulent.... amères, des larmes de femme qui regarde une dernière fois vers l'eden de l'enfance auquel elle vient, d'un simple geste, d'arrachage de cire chaude, de renoncer...

La revoici près de mon sexe, j'aime voir sa bouche si près de moi comme ça, je me dis qu'elle doit avoir un corps de rêve, je n'aime pas qu'elle me parle de son copain, je me demande comment elle fait quand...
"Mais comment vous faites quand les gens sont... sales ?" car pensé-je, j'ai pris ma douche ce matin soit, mais par moment bon, ça arrive que.. ok ok je passe la dessus.
Elle me dit qu'effectivement, il y a des clients qu'il vaut mieux perdre... et me parle de pieds...
Mais moi je te parle de cul ! de CUL et de CHATTE ! tu es entrain d'epiler mon sexe à la pince à épiler, tu as le nez à 5 cm de mon anatomie gynécologique et je suis propre... elle détourne la conversation....

J'ai de la colle partout, elle me retourne, "Engagée baleine ! - Sir Yes Sir !", est sur le dos, le sopalin collé au cul, d'un sexy... mmmhh on en mangerait (c'est pas là que je rencontrerai la femme de ma vie), ça la fait rire, elle n'a pas la tête à avoir un CAP esthétique, et je m'y connais en CAP esthétique, je viens d'un orienter deux dans la voie en question. Je lui dis :
- "Vous n'avez pas la tête à avoir fait un CAP esthétique quel est votre parcours et surtout est-ce que tu lèches pour enlever les restes de colle ? " non je m'arrête à parcours... en fait...
- C'est vrai, petit rire cristallin, j'ai fait un DEUG de jenesaisplusquoi et une licence d'assistance production.
Ca alors ! une esthéticienne intelligente ! enfin presque parce qu'elle n'a pas manqué de dire que la richesse intérieure était la vraie richesse et non celle du porte-feuille, "regardez Onassis" ce genre de connerie que l'on croit quand on est esthéticienne et qu'on a passé sa vie à relativiser la beauté auprès de ses clientes qui ne sont autres que des femmes déprimées de viellir ou d'être grosses ...

Je suis repartie chez moi, me voici, le cul collant encore un peu au pantalon espérant que mes poils repoussent vite, pour revoir ma jolie esthéticienne....


 

Protée/pygmalion


Il a ton amour, son visage, ta peau et ta douceur, il a son regard et sa timidité, sa fougue et son âge, il a notre intimité, son corps, son sexe priapique, il a notre douceur et nos sourires, notre complicité, nos petits matins blafards et nos nuits d'inlassables caresses, il a tes mains sur ma peau et il a son désir jamais assouvi, toujours éveillé, il est toi lui elle lui encore et lui aussi, il est ma créature, mon fantasme et mon désir, ma jeunesse et ma fougue....

Il est ta manière de me faire l'amour en douceur, après avoir longuement caressé ma peau, il est sa manière de me prendre violemment, sans même m'avoir embrassée ni demandé mon nom

Il a ton odeur mais son gout, sa substance et sa langue, ta peau et ses baisers, ses doigts ici les tiens ailleurs...


Il est son orgueil et ton abnégation, il est ta patience et ta créativité, son inventivité, ta fidélité...

Il est aussi sa main sur mon cou et ces bleus sur mes seins et ta main dans mon dos doucement qui me berce
Il est nos verres en commun et nos théatres et notre premier baiser, il est mon poing et mon sexe dressés, il est sa jeunesse et il est ta maison, il est ta présence et il est son absence, il ne brille que de doutes et de malveillance, je n'aime que le bruit tranquille et régulier des rames sur notre mer d'huile, dans notre barque si quotidiennement menée, si sécure....

Il est le passé et toi l'avenir, peut-être, sans doute, il fut aimé, vais je t'aimer...
Lui m'a dit va t en tu es là chaque soir

Il est sous la douche, il est à même le sol, il était la terrasse, la mer, les calanques, la voiture, les voisins, il est partout et toujours, inlassable, infaillible, tu es un lit d'amour et de tendresse rassurante, un bouquet de fleurs quand il n'etait qu'épines, il est nos soirées au coin du feu

Parfois même tu es elle, qui ne saurait tarder, tu le sais.... quand tu dardes ta langue, je l'appelle en secret....

Ils étaient....
Ils sont la nuit... parfois, dans mes rêves quand tu dors à mes côtés, ils me rendent visite et me disent "Viens, tu as besoin de moi, viens offre toi 10 fois ou 100 et ne joue pas à la femme d'un seul, ouvre la bouche encore et prends nous tous ensemble comme tu aimais le faire, prends nous a nouveau dans ces recoins obscurs, écarte un peu tes cuisses je serai ta pluie d'or"
"Dors" me murmures tu tout bas... "dors ma chérie"

Mais parfois sous tes mains... je suis cambrée, entre ses bras, les cheveux arrachés, si dociles entre tes doigts, parfois, etre verticale comme dans cette douche et je buvais crachais ruisselais, anale comme en cette ville ou ce bar, buccale comme avec lui si longuement, tendre comme avec toi seulement, violente comme avec l'autre, aimante comme avec toi, haineuse comme avec lui encore, proche comme avec toi seule, soumise ou encore fatiguée, déçue comme avec tous bien souvent, sale et bafouée, maculée et dégradée comme tu ne sauras jamais, belle comme avec toi aussi seulement, triste comme avec chacun trop souvent, avec sa langue ici et tes doigts là, prêts des miens, avec leurs mains leurs peaux et leurs lèvres, avec vos sexes à tous votre sueur et vos cris de jouissances, Tous, à a la fois, tous... en un seul...


Mais parfois seulement...



17 mai 2006

 

YETI PAS POUéLUE TOUé ?


Post déléctablement intellectuel, ou il est démontré que les messages perso dans les blogs ne sont pas de rigueur....









Avant l'halalie dépilatoire finale... ce soir le Yéti est de sortie... mon chéri prépare toi à me retrousser... le pouêl !







Voici mon sein droit, sous lequel git mon coeur, qui ne bat que pour toi....








et puis voici ma moule... version amazonienne.... ne la déchire pas avec tes deux mains blanches...

et je souhaite qu'à tes dents, mes humbles poils soient doux...

ps : et n'oublie pas d'acheter le pain !


16 mai 2006

 

un ange


Parce que ce jour là, rien n'allait malgré ses fleurs et son amour et ses promesses et son silence
Ce jour là, j'avais eu mal au bide, toute la journée, toute la nuit, j'en avais peut etre meme chialé...
Ils avaient prévu du beau temps mais les nuages ont gaché mon plaisir d'aller lire sur l'herbe.
Et puis ... ils étaient là, par centaines, imprévus, bruyants, diagonalant, insensés, eparpillés, pesants, criant, jouant... Des enfants.
Des putains d'enfants, j'en ai toute la semaine face à moi et en revoici pour mon jour de repos. Partout, j'étais envahie....

Des ballons, des petites balles, des jouets en bois, le jeu de la guerre avec son incontournable bruit de fusil postillonant... des poupées, des toboggans, des légos, des jupes, des pleurs, des rires... partout...
Envahie... ils me frolent, me poussent, me tombent dessus, mon livre n'avance pas... ils m'agacent.

Je m'éloigne, j'ai tellement besoin d'être seule, de penser à moi et rien qu'à moi, de souffler, de cesser de souffrir.

Et puis elle arrive... elle s'assied face à nous, ma collègue qui m'a rejointe et moi, elle me regarde, la regarde, sans mot dire, elle pose son doux regard sur moi, sur elle, revient à moi, puis à elle. Etonnées, nous attendons... sans comprendre...
Puis elle s'approche de moi, tout près, comme si elle allait m'embrasser, elle passe derrière mon oreille une mèche de mes cheveux, et y dépose une fleur blanche, me regarde en souriant, se recule et part en riant...

Si Dieu existe, il était en elle à ce moment là, pour la premiere fois depuis 3 jours, grace à elle, j'ai respiré....


 

JE ego ID superego MOI


OUI on parle trop de nous, fi de la politique, de la littérature, du ciné, de l'art en général des grandes et nobles causes...
OUI on se désintellectualise et on se vend pour de la parlote de comptoir

- "Alors ça se passe comment avec Machin ?
- Ecoute pas mal il a juste décidé de revoir Machine et puis au pieu c'est bof et toi avec Truc ?
- Ecoute ça va mieux mais j'avoue que je pense encore à Bidule
- J' ai acheté u nouvel épilateur anti repousse, ge-nial !
- Ah bon c'est fou c'est quoi comme marque ?
- Clearstream !
- Ah bon je croyais que c'etait un nouveau démaquillant..."

Ouai c'est pitoyable.... souvent.
J'ai vendu mon âme à Ici Paris... Qu'ai je donc fait de mon cerveau ?

J'ai essayé de l'éveiller ce soir en allant voir L'imposteur, film allemand, dont le héros me faisait penser à un ex (pour changer), film aux si modernes ruptures de registres, décrochages tonaux, irruption d'improbable narratif comme il est de rigueur, queue de fin en poisson etc, pourtant original, même lent, dérangeant, un peu esthétique de la lenteur et de la déviance, la subversion (mais de quoi et pour quoi ?).



J'ai essayé de raviver mon cerveau, mais décidément, il est bloqué sur "sois con"....

Cesser de parler de soi, de sa mère, de sa psy, de ses mecs, de son cul, de ses amis, de ses fringues... mais pour parler de quoi ???

Where is my mind....


 

MANUEL DE BONNE CONDUITE A USAGE DES EXS DE NOS ACTUELS (en direct du collège)


MANUEL DE BONNE CONDUITE A USAGE DES EXS DE NOS ACTUELS

Chères exs de nos actuels,
Nous (gente féminine respectable et unie par les liens sacrés du blog suprême et d'une commune lassitude tournant à la colère envers vos gueules de chiennes) avons décidé dans notre immense mansuétude, de vous rendre le service dont les répercussions vous seront d un bienfait incommensurable pour réussir a mieux vivre votre quotidien sordide de looseuse....

En effet, pour la premiere fois, ici, inédit, voici le mode d'emploi de l'ex idéale, c'est à dire celle a qui on ne risque pas de mettre un ecarteur en papier de verre dans l'orifice anal, ou celle que l'on ne brulera pas sur la place publique afin de lui éviter l'humiliation suprême de l'émanation de l'odeur de sa vieille chatte pourrie....

Deux ou trois choses qu'il faut savoir en préambule :

- Vous êtes forcément moins TOUT que nous
Oui, il faut d'abord partir d'un point de vue ultra réaliste et se bien mettre d'accord sur les bases du contrat que nous vous imposons ici unilatéralement : par "tout" j'entends, moins drôles, moins jolies, moins intelligentes il va sans dire (et j'en veux pour preuve qu'il y a déjà au moins 3 mots dont vous ne comprenez pas le sens dans ce que j'écris qui est pourtant basique et niveau 5eme même pas option section européenne), vous êtes moins intéressantes, vous avez moins d'amies, dans Desperate House Wife vous vous identifiez toujours à l'adjectif du titre, dans Lost vous aimez Jack et pas Sawyer ni Saïd, bref, votre personnalité est fadasse, stéréotypée, sage, en deux mots comme en 100 : vous avez une personnalité quelque peu ratée, oui, c'est malheureux à dire, mais c'est ainsi, toutes mes condoléances pour votre cervelle atrophiée...

Au risque de me répéter, je vous réaffirme donc que ce post est là POUR VOUS AIDER !

- Il faut aussi que vous soyez profondément convaincue d'autre chose : cet ex là, que vous rappelez, qui ne veut plus vous voir mais vous fait l'obligeance de bien vouloir vous répondre au téléphone ou vous payer un café, n'accepte de vous revoir uniquement pour que et dans le seul but même, nous soyons au courant, de même il ne vous répond au tél que parce que lorsque vous appelez nous sommes près de lui, ou encore, ne vous envoie de sms que pour que nous sachions, nous, officielles et parfaites, qu'il a eu une vie avant nous, qu'il n'est pas puceau, et que par ailleurs, il exerce encore un certain attrait sur quelques connegénères. Sans nous :VOUS N ETES RIEN

Quelques conseils à présent si vous voulez éviter d'être l'objet d'un massacre (toujours anal, j'adore..!) et d'une chasse aux sorcières (toujours pyromane, j'adore aussi) :

- Evitez d'appeler nos mecs entre 19h et 6h du matin
de manière génarale, évitez d'appeler nos mecs, mais surtout le soir, à l'heure du coucher. Faites comme tout le monde, achetez des gods ou priez

- Evitez si par chance vous arrivez a les voir, de vous mettre en jupe, et en décolleté, car de toute façon, quand bien même vous les exciteriez, c'est nous qu'ils baiseront.... et puis comme ils nous le diront de manière anodine "tiens j ai vue Grossepute, elle avait une très jolie jupe" alors dans ce cas là, l'ecarteur gagne en cm...


- Evitez, evitez de vous vendre sexuellement, vous ne faites que vous rabaisser. Vous n'êtes plus désirées, vous êtes instrumentalisées.... Oui malheureuses que vous êtes, inconscientes, naïves, si vous aviez encoe quelqu'interet autre que celui de nous rendre jalouses, vous seriez cachées, tues; secrétement gardée pour d'adultères raisons. Or on vous brandit comme un fruit trop mûr.... pourri déjà, une victoire consummée, une merde quoi, avec des paillettes...(mais n'oubliez pas que vous puez a mooooort !)

- Evitez, si par malheur on vous croise, d'être trop sympa avec nous, ça va nous agacer. Soyez sincères, c'est à dire, bêtes, primaires, arrivistes, et frustrées.... On gagnera du temps. Et puis votre sympathie, ne nous empechera en rien de vous trainer par les cheveux jusque sur l'échafaud... malheureuses encore une fois, que vous êtes !


- Evitez de vous excuser quand vous êtes pitoyables


- Evitez de contacter les amis de nos actuels en pensant vous rapprocher d'eux, ce sont devenus nos amis à nous à présent et c'est nous qui les faisons bander puisque c'est nous qui baisons avec leur pote.

- Evitez de vous trouver dans les mêmes soirées, l'alcool nous rend étrangement violentes...

- Evitez de venir emprunter ou récuperer des objets oubliés, ils empesteront aussitot l'odeur de votre vieille chatte moisie et nous saurons que vous êtes passées par là et on sera obligées de balancer un cocktail molotof chez vous (par dessus le mur par exemple)

- Evitez, si on vous connait, de faire comme si on était amies et qu'il n'y avait "aucun problème, tu sais moi je l'ai oublié depuis longtemps, et si je le vois toutes les semaines c'est juste parce que je trouve que c'est un mec cool avec qui j'aime parler". Non, non non, TA GUEULE ! on ne parle plus à mon mec c'est mon mec tu dégages c'est clair comme ça ?


- Evitez aussi de vous taper nos exs, parce que même nos exs, bein ouai, ils sont quand même à nous, c'est comme ça et si vous alliez trop loin avec eux, perso je viendrai lui taxer sa tondeuse ou alors un bouquin toutes les semaines, et je m'enquerrais de sa personne tres souvent, apres tout c'est mon ex bordel non mais oh !!

En revanche... ce que vous pouvez faire, c'est disparaitre... oui voilà, juste... tout simplement disparaitre, vous trouver un autre mec, ailleurs, plus beau que le notre comme ça on pourra toujours se le taper quand il vous aura assez baisée et qu'il se rendra compte que décidément, vous êtes vraiment trop connes....

Quant à nous, exs idéales, tour à tour à erradiquer et à ménager selon l'humeur de ces chers exo-génères que sont les hommes, unissons nos forces : cette sale engence prospère et vient envahir notre jardin... et de plus en plus de discours libéraux tendent à la légitimer sous couvert d'ouverture d'esprit, de grandeur d'âme, d'altruisme ! non !


L'ex est une sale plante, nous sommes les désherbants ! sachez le, la chasse est ouverte....

(ps : Diam's disait ça si bien... quelle femme lettrée... non mais parfois, les blogs je vous jure, c'est d'un expiatoire, et d'un ridicule :) )



15 mai 2006

 

TROP D EX, VOUS TROUVEZ PAS ?


On devrait declarer la chasses aux ex ouverte et s'octroyer le droit d'en tuer une, au moins, au choix, par an... les pires, celles qui reviennent tout le temps, le type d'ex qui fait chier, bête et conne à souhait, ultra bonne, sans complexe, de la pire race des exs, de celles qui n'ont aucune fierté et que nos mecs respectent si peu qu'ils les gardent sous le coude en cas de rupture dégueulasse quand on ne sera plus là pour leur sucer la bite...

Je vote pour la lapidation après éclatement anal à l'aide d'un méga écarteur....

Il y en a trop qui trainent ces temps-ci, un peu partout... au téléphone, dans les draps, sur les étagères en photo, à l'heure de l'apéro au printemps elles refleurissent comme sorties de nulle part, dans les bars on les croise, on les entend par dessus les murs, on les devine dans des évocations buccoliques dont les senteurs saisonnières avivent les souvenirs, j'en passe.
Les exs, de mes mecs, de mes exs, de mes futurs, sont partout.
Elles me gonflent
Mais les puceaux aussi me gonflent avec leurs va-et-vient maladroits, et leurs éjaculations précocissimes (les autres c'est juste précoces).

Alors que faire ?
Alors je propose l'ouverture de la chasse aux exs, dont la saison se tiendrait entre le 20 mars et fin octobre, à l'heure ou l'on rentre dans l'hiver et qu'elles nous font le plaisir d'avoir pris du poids, d'être a nouveau enrobées d'une épaisse couche de graisse et qu'elles redisparaissent dans les bras de leurs officiels, sans avoir plus à assurer leurs arrières de peur que leurs mecs ne les trompent avec leurs exs à eux qui ont bien évidemment réapparu elles aussi, embellies par la hale du printemps
Chères exs, je vous emmerde et je serai le cauchemars de vos futurs !

ps : Un inconvénient... je suis une ex idéale, toujours dispo à satisfaire mes exs... et je n'ai aucune envie d'être lapidée ni analement écartelée... dond je pose d'emblée une clause de non lynchage de la créatrice de ce post, pour le bénéfice de l'instigatrice et pour gérer les cas litigieux, bref pour le côté administratif-organisateur que mon statut de fonctionnaire ainsi que mes stages répétés en clubs divers et mon instinct socio-bouffon ont fortement développé en moi...


12 mai 2006

 

DISPARAITRE










11 mai 2006

 

COMME T Y ES BELLE



Bein t'as drolement de la chance parce que moi en ce moment, en plus d'être irrascible je suis
- irrascible et aussi
- irrascible et
-chiante et
- pas drôle et
- grosse et celluliteuse (c'est une constante féminine)
- toujours trop peu sportive et
- j'ai sans doute un quadruple cancer de l'utéro-mamo-capillo-poumon doublé d'une tuberculose
- je n'ai plus d'amis
- j'ai un non-mec qui m'a même pas dit ma chérie tu me manques aujourd'hui alors qu'il sait que ça va pas (t'as compris ?)
- j'ai du succés mais j'y crois même pas tellement je suis :
- irrascible et
-moche et
- con et
-chiante (je l'ai peut etre déjà dit non ?)
- grosse encore
- parano à mort
- ruinée
- fatiguée
- nulle en mettage de lentilles
- abandonnée
- énervée
- mal coiffée au cause d'une immigrée parlant à peine français et n'ayant pas fait CLA, même pas plombière même pas polonaise et surtout pas coiffeuse qui a tripé sur mes veuch
- je ne sais pas faire cuire de pates
- accessoirement comme il fait chaud je pue
- mes poils poussent à la vitesse de la lumière (quand vous les voyez ils sont déjà morts en fait mais bon)
- pour couronner le tout je viens de recevoir un mail de mon proviseur qui me gueule dessus
- je n'ai pas réussi a lire le dernier livre de Sarah Vajda alors que j'ai toujours cru que si j'étais bonne ce n'était qu'à lire bref,
t'y es peut-être belle mais moi en ce moment c'est plutot








 

BURBUJA suite








Est ce un QUI un QUAND un QUOI un OU un COMMENT ?
Sans doute un peu de tout à la fois Burbuja ne sait comment initier son propre questionnement.
Toujours est-il qu'il est là, en elle, ancré, encré, depuis qu'elle est en âge de poser des questions, et il est sans répis.
Même sans en comprendre la nature, ni ce qui l'a enclenché, même sans en connaitre l'origine, elle l'appréhende, le pressent et il l'habite comme un alien occupe un corps étranger et se nourrit de lui.
Un parasite, ce questionnement est un parasite, qui tire le meilleur d'elle, sa substance vitale, se nourrit littéralement de sa chair, de son sang, de ses craintes, ses doutes et ses pensées. Qui ternit toute chose et ombrage toute joie. La consume.... la broie, la déploie puis la brise.

Malgré elle, à tout instant, sans crier gare, il re surgit, protéiforme, ubique, douloureux, inquiétant surtout car il est un abîme, un vertige, un gouffre, il est l'Oeil qui la hante et le Mal qui la ronge.

Burbuja a longtemps vécu loin des vérités, longtemps elle a cherché à éviter cet immense Point d'Interrogation, nuage chargé d'orage, planant et menaçant.
Mais quand bien même elle fuyait, se réfugiait, s'abritait, se cachait, cherchait à oublier... il la rattrapait toujours, sourire grimaçant...
Aujourd'hui il revient, avec plus d'acuité, plus de force encore, et plus elle l'a chassé, plus il s'est, dirait-on, étendu, épaissi, assombri, s'abattant sur toute chose comme un brouillard opaque recouvre une ville. Mais s'il ne gagne pas en précision, il gagne en insolence, en poids, jusqu'à parfois l'empecher de respirer....

Alors comme ce soir, elle cède et prend de cette pilule de Lethé qui permet d'oublier, elle avale son verre de Styx et tente de se raccrocher au solide, au soleil, au concret, au sourire, à ce qu'elle aime... Mais cela ne durera pas, elle le sait. La question reviendra, qui, comme une tache d'huile, chaque fois plus invasive, contaminera tout.
QUI OU QUAND COMMENT QUOI ?

et comment apprendre ce qu'on ne veut pas savoir...









10 mai 2006

 

MISE EN TROPE


NON NON NON J AI PAS ENVIE DE PARLER !!!
NON NON NON J AI PAS ENVIE D ETRE SYMPA !!!

Mais là, ils m'attendent au tournant, en cas de silence, je suis l'arme, on compte sur moi à demi-mot : Allez toi qu'es rigolote toi qui nous fais rire sors nous quelque chose toi qu'es rigolote toi qui nous fais rire, sors nous quelque chose....
Alors je me sens obligée de parler, meubler, faire la con dire des trucs bêtes FAIRE LA BOUFFONNE QUOI


mais en ce moment ça tourne au vinaigre...
Comme tout le monde j'ai eu ma période SAGESSE MEDITATION alors je me dis tel que Buddha me l'a enseigné en cette époque bénie "le silence tel l'ours va a la rivière et chaque jour du levant ne se baigne pas dans le même fleuve pour sa plus grande sagesse" (et tout ça sous un arbre)
Je tente donc de faire ce genre d'orsidé et non l'orsidée qui fait la gueule, hostile, ouvertement emmerdée par des propos ineptes inutiles et futiles...
Les yeux en trous de bite je mate j'attends me planque derrière mon assiette de petits poids (oui et pas pois !!)... mais inévitablement, on m'attend : Ca va pas ? Bein alors Lunar, qu'est ce qu'il t arrive ? t'es bien silencieuse ? allez fais nous rire (BAOUM grande tape dans le dos !)


Alors non, je resterai silencieuse, les yeux en trou de bite et JE NE FERAI PLUS RIRE PERSONNE CAR JE NE SUIS PAS DROOOOOOOOOOOOOOOLE MERDEEEEEEEUUUHHH !


 

BUBBLE



Chroniques de la vie ordinaire, et glauque, et fade...
Sur un fond d'hyper réalisme presque loachien pourrait-on croire au début, se détachent, ou pas, 3 personnages dont le quotidien est si banal, si rural, si .... quotidien qu'il en devient cauchemardesque. Physiquement et filmiquement dardeniens -mais la misère n'est pourtant pas psychologique- ils ne sont pas malheureux, juste résignés. Deux jobs, le temps de rien, même pas de faire les courses, mal bouffe et en guise de vie de famille, des bébés -dont les scènes de fabrication sont intrigantes, amusantes, déroutantes, dérangeantes (Brazil, Huxley)- à la chaine....
Un meurtre, plat, presque quotidien lui aussi... absent, comme l'enfance, l'amour, le sexe...
Soderbergh (Traffic, Ocean ELeven) réussit un étrange film, autant que ses poupées, négation de tout sentiment, toute échappatoire, onirisme dérangeant...
C'est lent, un peu lassif, mais comme c'est court.... l'OVNI en vaut la chandelle.


 

COLLEGE LYCEE


AD NAUSEAM
AD LIBIDUM
AD AETERNAM

- Y a un élève je lui demande son devoir, il me dit "Ah non Madame je l'ai oublié chez moi", AH ? tu l 'as oublié ? et bien tant pis cela te fera 0. Oui parce que c'est pas la première fois qu'il me fait le coup celui la !
- Moi avant les vacances je donne du travail aux élèves, ils étaient presque tous là, je demande aux délégués de faire passer le message aux absents. A la rentrée évidemment ils n'ont rien fait les absents je veux dire, je leur donne un délai de 3 jours supplémentaires et ils me disent que c'est pas juste etc ! bein pareil je leur ai mis 0 !
- Bein oui c'est comme Sarah tu sais la 2cde 12 la ? ouai bein alors elle je la convoque à la fin de l'heure pour lui donner son travail car elle était partie deux semaines en vacances avant les autres ! donc pour rattraper son retard je lui donne une rédac, elle ne vient pas à la fin de l'heure, elle part en courant, je l'appelle elle fait comme si elle n'avait rien entendu et le lendemain quand je donne les notes elle s'exclame et se plaint alors je lui dis "tu te souviens de notre conversation Sarah ?" bref elle a eu 0
- Ou ceux qui sont toujours malades les jours de controle ! moi je les colle et ils refont les devoirs !
- Ah non moi j'ai la flemme de les coller, après tu dois les surveiller, re corriger leur devoir... pffff
- Ouai mais sinon ils ne viennent jamais !
- Boah ça dépend des cas... mmm
- AU fait y a eu le conseil de discipline de Lassoued !
- 2cde8 ?
- Ouai
- QU'est ce qu'il a fait déjà ?
- Il a tapé une fille et l'a envoyée a l'hopital, il a raquété un collégien, il a provoqué une bagarre généralet grosso modo au quotidien il insulte les profs etc
- Alors ?
- Alors il s'est trop bien défendu, a dit que la fille l avait allumé, menacé, chauffé, qu'elle voulait ça, qu'elle en avait rajouté, que le portable c'etait son pote mais qu'il etait pas une balance. Sa mère pleurait, elle a appris qu'il conduisait sa voiture la nuit sans permis etc. Il s'est fait virer.
- Bon tant mieux
- Et vous faites quoi en cas de racisme en cours vous ?
- Bein moi par exemple j ai eu un élève, un 6ème hein ! sa voisine machait un chewing gum pendant le ramadan, il lui a crié dessus en plein cours :"Jette ton chewing gum, c'est le ramadan, t'as pas honte ! ça va pas non depeche toi !" un petit reubeu super agressif
- Alors ?
- Alors je lui ai dit ici c'est moi qui commande et toi Sarah pour une fois tu peux garder ton chewing gum si tu veux
- Ah je ne suis pas d'accord, je ne lui aurais pas laissé son chewing gum, tu détournes la loi "civique" alors qu'il détourne la loi morale, c'est pas mieux, tu instrumentalises la fille...
- Passe moi l'eau stp....

ad nauseam...chaque midi, chaque récré... j'en ai marre
les gens m'insupportent... je ne supporte plus la moindre conversation.... tout est plat, creux, les moustiques, les coups de soleil, les élèves, les mecs, le cul....

banalités....


 

Un classique pour nous bercer....


Ruth songeait et Booz dormait ; l’herbe était noire ;
Les grelots des troupeaux palpitaient vaguement ;
Une immense bonté tombait du firmament :
C’était l’heure tranquille où les lions vont boire.


Tout reposait dans Ur et dans Jérimadeth ;
Les astres émaillaient le ciel profond et sombre ;
Le croissant fin et clair parmi ces fleurs de l’ombre

Brillait à l’occident, et Ruth se demandait,

Immobile, ouvrant l’œil à moitié sous ses voiles,

Quel dieu, quel moissonneur de l’éternel été,

Avait, en s’en allant, négligemment jeté
Cette faucille d’or dans le champ des étoiles.







De la faucille à la pluie d'or.... de la faux de la mort à la moisson fertile...


09 mai 2006

 

bite generation


cela n'en finit plus d etre gerbant.... ou quand les allemands organisent un bordel géant, merci de signer....


 

Generation oui oui....




- Que veux tu faire plus tard ?

- La sicourité Madame

- Toi Amina , la sécurité ?

- Oui Madame, la sicourité dans lis aïroports ou a Franprix. Ou poumpier oussi.

- Mmmmh je crois que ce n’est pas possible Amina, tu as tes papiers ?

- Pas encore Madame bientôt.

- Alors tu ne peux pas. Il faut que tu cherches autre chose…

- Assistante maternelle alors

- Mais c’est dur Amina assistante maternelle tu sais. Il faut bien lire et écrire le français et tu n’as pas le niveau… Il faut que tu cherches un métier plus facile, où l’on écrit moins… La couture par exemple, ou coiffeuse…

- Non moi je veux travailler avec les enfants ou la sicourité.

- Non Amina tu ne pourras pas….

- La poulice alors.

- C’est pareil tu ne peux pas….

- Quoi alors ?

- Voyons… regarde ça : « métier de la mode » !

- C’est pour faire di robes et di vitements ?

- Voilà c’est ça !

- Oui ça c’est bien mdame

- Tu apprends a coudre….

- Avec la machine ?

- Oui, c’est bien !

- Non c ‘est pas bien Madame toute la journée ave une machine !

- Bon, et ça pour travailler dans les hopitaux : « hygiène sanitaire et développement, protection de l’environnement », tu pourras travailler avec les personnes agées, les enfants malades…

- Ah oui ça c’est bien ! pour leur donner à manger ou comme infirmièrh ?

- Plutot pour nettoyer la chambre, l’hopital…

- Femme de menage alors ?

- Voilà… mais tu apprends a conduire des machines pour nettoyer le sol !

- Pffff je veux faire la sicourité…

- Non Amina…. Reflechis, couture ou sanitaire…ou "agent de restauration" ! pour la cuisine !

- Et moi Madame je veux faire le travail aussi !

- Non Boumédine, tu es trop jeune ! tu n’as que 14 ans !

- Non j’ai 15 moi Madame !

- Bon, alors quel travail ?

- Mécanicien

- Non tu ne peux pas, il n’y a plus de place.

- Alors pompier

- Non tu n’as pas tes papiers

- Je peux faire boulanger ?

- Mais là aussi il te faut un patron qui t’embauche et tu n’as pas de papier donc tu n’auras pas de patron…

- Alors ilictriciti !

- C’est pareil, il n’y a pas beaucoup de place.

- Comment ça s’appelle Madame celui la qui conduit les bis à la iRiTIPi ?

- Conducteur ? ça je ne sais pas, peut etre…. Mais tu ne veux pas être carreleur, plombier ? il y a de la place là !

- Non je veux conduire un avion !

- Conduire un avion c’est très difficile

- Mais pourquoi c’est difficile de conduire un avion ?

- Il faut parler beaucoup de langues être fort en math

- Mais ji parle arabe français… un ptit peu l’anglais… en math j’ai 12

- Non Boumédine, il faut être très très fort….

- Alors je veux être docteur, pour toucher les filles !

- Il faut être fort en math aussi pour toucher les filles !

- Ah bon ? Alors chauffeur de taxi

- Il faut tes papiers

- Alors boulanger

- Il te faut un patron

- Alors plombier

- Il n’y a plus de place

- Alors je veux être dans danseur

- Non tu es trop gros

- Basketteur

- Trop petit

- Et moi travailler avec les enfants

- Il faut savoir écrire francais

- Et moi reparer les voitures

- Pas de place

- Faire du pain

- Pas de patron

- Assistante sanitaire

- Trop dur !

- Avocat

- N’y pense pas

- Professeur

- HAHAHAHA

- Je veux un talkie walkie pour faire comme dans li films !

- Double amendement

- Carreleur ! ingénieur ! conducteur ! mosaïste ! couvreur ! peintre ! ébéniste ! tailleur de pierres !

- C’est trop loin. Trop dur, trop cher, pas de place… !!!!! « Agent polyvalent de restauration » par contre !

- C’est quoi ?

- Tu donnes à manger à la cantine comme les gens qui nous servent là tu sais ? comme ç atu travailles avec les enfants ! ou "Solier-moquettiste" Tu mets de la moquette c’est vachement bien ! tu fais de beaux sols, tout doux…. « Gestion des déchets et propreté urbaine ! »

- Ca veut dire quoi ?

- Laisse tomber…. « Installation thermique et technicien de maintenance des surfaces d’isolation » ! "Installateur sanitaire"

- Ca veut dire quoi ?

- Plombier… T’as les mains dans la merde ! de toute façon t’es dans la merde, t’ es arabe, t’es noir, ou pakos, on veut pas de toi ! tu parles pas français, t’as pas de papier, tu feras ce que l’on te dit de faire et puis toi Amina tu vas te marier dans 1 an alors fais pas chier ! de toute façon après avoir étudié 3 ans on vous foutra dehors, votre CAP vous l’aurez même pas car vos parents vont se faire exclure et vous avec et vous ne ferez rien rien rien que de torcher des culs aux vieux, nettoyer le sol ou poser des carreaux c’est comme ça ! et vous vivrez au black, sans papier planqués et moi j’ai les boules bordel d’avoir que ça à vous offrir… les boules….

- Alors Madame je vais faire comme mon cousin, il a plein d’argent, il travaille pas, il a des filles, il a une grosse voiture…. Il vend la drogue mon pote, c’est ça l’argent !

- T’as raison, Boumédine, vends du shit…tu gagneras 10 fois plus que moi, et fais moi un çomor stp tant que tu y es….



 

VILLES.....








Vitry, l enfance et Marseille aussi

Vitry le gris

Et Marseille bleue jaune blanche éblouissante parée d'une lumière insoutenable, dorée et insolente, les journées derriere les calanques, le Brusq et les méduses à la Pointe Rouge, les Goudes, le vent, mon bonnet d’enfance

Perdu, le cimetière de mon grand père, aussi

Maubuisson, la famille, l’océan qui m’enlace et à jamais me séduit, les pins… le vent… le feu…

Maubuisson, le cimetière de l'innocence, aussi

Vitry, Ivry, le rap, les graf et les cages d’escalier, le collège le café au lait

Vitry, l’adolescence, rejeter ma racine, la rouler et fumer, pleurer, crier, voler.. partir enfin

L’Italie qui traine et la Corse aussi, sourdes et parfois muettes, si présentes, dans la bouche de mes grands mères en délires qui meurent aux hopitaux des deux pôles de notre longue verticale, Paris Marseille,

Sardaigne de ma mère, Naples de mon père, Corse, et France plus proche encore

Autour de mon cou, pendues par une chaine,

Marseille, l’accent qui traine des O ouverts…. Chose, autre, Guillaume, rose…Belle de Mai et Pomme, Dominique et Timone, plus tard, bien plus tard, quand mes larmes inonderont le Vieux Port parce qu’il m’aura quittée

Villes

Qui déposées dorment.

Horizontales

comme le temps

Je verticale

Passe,

Les cris qui montent au ciel, les kilometres avalés, dévalés, je pleure, je chante, première voiture…

Paris 6è, Ivry, 7 minutes de bonheur allée, 7mn de douleur retour

Maubuisson, douleur, sang, été mais surtout Haine

Maubuisson, fin d’un amour de Tout, un homme en moi déchire…fin d’un amour de Tout

Maubuisson, cauchemar, à genou, allongée, par terre, battue, toujours criant, dormant à même le sol…. 5 ans....

Maubuisson….

Madrid, la Jota, si loin déjà

Madrid encore, Opéra, et même Callao et Retiro, Sol avec toi et Buenos AIres n'est plus si loin, cette nuit éternelle sur les tobogans, les échafaudages, les statues complices, les baisers paniquent et...

Villes, livre a venir

Reposant profondément…

Soeurs des regrets et des peurs

Fantomes de lumière, de couleurs et de gens


Hyères…. Ville échelle, de nous au ciel, vil amour, à jamais renoncée, rendue au passé, rendue, lumière de nous nus sur les rochers mariés, unis, brûlés par les délices du premier jour, nous deux, mon Amour, Levant, Giens, jouis, viens… Adieu



Horizontales villes
Couchées dans la verte vallée de l’étreinte timide d’un souvenir d’enfance,
Ou bien noircies lugubres encaissées dans le gouffre d’une déchirure,
Au flanc d’une colline, que mon désir soulève et que le sien gonflait
Enfin aux bord d’un fleuve que ma peine alimente,

Verticales cités

Aux effluves imagées qui fortes montent à moi

Et puis, soudainement, cosmique je m’eleve,
Au dessus de toi Terre,
Et vous embrasse toutes,

Beauvais et Creil
Grisatres et sans Soleil

Madrid, Maubuisson,
Marseille, Vitry, Hyères...

Quelque fois Tours

Villes mon vil amour




07 mai 2006

 

Soleil de ma Nuit


Parce que j'ai juste envie de danser.. Et pas envie d'écrire


mais la musique sur laquelle exulter, je ne la trouve pas



Mais bordel qu'est ce que je voudrais qu'il prenne ma main ce N'importe Qui et qu'il m entraine à travers la piste... je veux qu'il me dise avec un regard autoritaire et sur de lui "viens" et BADAAAAAAAAAAAAAAAAM !!!!
mon corps et son corps comme on fait l'amour, et mes épaules mes lèvres mes cheveux et ma peau tout de moi et partout en moi cela sourirait
quand je tourne sur moi même et me sens à nouveau vivante et le rythme s'accélère et mon corps et son corps et nos doigts enlacés et ses mains sur mes hanches qui me guident et m'attirent me repoussent et me font tourner tourner

tout sourirait en nous



Mais j'ai le corps rouillé, même pas 30 piges et même dans un pieu parfois je sens que c'est plus pareil, les mouvements du bassin... que j'ai un peu la flemme de bouger mon gros cul, d'escalader son corps, le sien ou celui d'un autre, c'est pareil, pour la flemme

Et quand je danse voilà, idem.... musique ou partenaire... j'ai le cul flegmatique, nonchalent et feignant.

Mais le désir est là.



J'ai gagné ce soir, ils sont tous venus, meme si je m'en foutais, merci les mecs bien joué, ego remonté a bloc, je suis bonne ce soir mais je voulais danser, et hier aussi et comme je n'ai pas pu, le pluie pourtant m'en donne souvent envie car elle est rythme, et comme je n'ai pas pu je n'arrive pas a dormir
je me suis balladée dans beaucoup de blogs et me suis demandé comment et que dire encore et puis je m en fous, je m'en fous ce soir d'etre lue de lire d'ecrire c'est un besoin pas un challenge alors je fais danser mes doigts sur le clavier Marilou Goodbye et je t aime ce soir et j ai envie d'être menée par des doigts au bout de mes doigts et d'onduler et onduler encore et un pied au Mexique déjà et l'autre dans l'Altlantique, être soudain Géante et telle Atlas m'élever, la tête dans le ciel, si loin, profond et noir, le brandir à bout de bras, nue surplombant la Terre ou le soleil serait au zenith, danser primitive sauvage... faire vibrer le sol de mes coups de talons, crier hurler tourner et rire rire comme une pure joie



Seule bientot et libre enfin je danserai, dans des lits inconnus, des bras inconnus, des langues et des sourires inédits, libre à moi meme dansant, ma faim est celle d'une danse échevelée, emportée, éventée et comme le vent attise mon désir et surtout caresse mon corps toujors faisant pointer mes seins me cambrant face au ciel tu me possèderas comme je me dépossède,
t'offrant ma chaleur comme tu me donnes la tienne face au soleil, la lumière de la mer et nous deux nous deux quand nous disparaitrons je renaitrai a moi meme enfin totalement rendue



Mais pour l instant danser mon amour dans tes bras comme hier même si ma tête tournait trop et que je titubais (souviens toi de ce soir ou nous traversames la foret pour tomber à terre et nous embrasser sous la lune comme des grands) et comme tout disparait quand je suis dans tes bras ridicules (si !), danser comme avec ce black qui puait trop pourtant, danser comme ce soir avec ce mexicain qui ne savait comment me faire tourner malgré ces beaux yeux noirs et danser comme cette nuit quand tu étais en moi
Bordel comment dormir...?


Je vais aller dans ma maison, lointaine, maison cachée, bleue ou verte selon les yeux, je vous mettrai une photo et vous me direz, je vais aller dans ma maison, me cacher aux yeux de tous, ce sera bientot, elle et moi, elle me prendra dans les immenses murs de ses bras rassurants, les lattes de lambris viendront caresser mes cheveux la nuit dans le nid de ma chambre jaune, et, et, et.... les flamme me chanteront à l'oreille une douce berceuse aux accents du souviens toi et je regarderai dehors par la terrasse, ferai porter ma mauvaise vue au plus loin de l'obscurité sur la terrasse, à travers les pins qui danseront aussi, avec moi alors, le ballet s'engagera, comme à l'accoutumée...
- Mademoiselle, me diront-ils, tendant leurs branches vers ma main
- Messieurs, je suis a vous
Alors dans le silence de ma forêt, cachée, isolée de tous, et personne ne nous verra, personne ne saura jamais si je ments, j'écris ou je raconte, je danserai, nue si une canicule meurtriere me le permet, et ma danse coutera la vie à des milliers de vieux et je m'en excuse, qui se sacrifieront pour un de mes instants de rêve, alors je danserai, nue sur ma terrasse, dans la nuit, sous les étoiles, les pins et moi, une nouvelle fois.... Belle de Nuit disait mon grand pere, il en avait planté sous la terrasse, pour moi, et elles sont mortes et lui aussi...

- Vous dansez si bien Mademoiselle
- Merci, vous êtes d'excellents cavaliers, vous sentez si bon
- Oh n'exagerez rien... Vous nous avez manqué
- J'ai pensé à vous chaque nuit, chaque soir ou je crevais de gris, loin à Paris... et je vous avais filmé dansant, alors je vous regardais, et je vous disais "j'arrive"
- Et vous êtes là
- Oui enfin...
- Enfin oui....



Alors mon texte s'arretera pour de longs mois, je serai loin de vous, plus rien n'aura de forme, comme cette ecriture, libérée de contrainte et je disparaitrai enfin, enfin... pour respirer si loin.

Les moineaux se réveillent...
Le jour se lève, il faut tenter de vivre....


J'arrive....
je vais plonger à la recherche de ton odeur, et danser immobile jusqu'à demain matin...












ps : 05h01... que faites vous... ? venez je vous invite... la >>>>>>>>


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