jaiplusdesouvenirs

30 juillet 2006

 

GUATEMALA


En quittant le Mexique je me disais que j allais avoir du mal a me faire au GUatemala....
je suis arrivee a Quetzaltenango dit Xela prononce Chela mardi et me suis rendue directement dans une agence de voyage ou on m a vendu un trek "super facil que si que el camino es muy plano y no es nada veras muy facil..." (photo de la rue de l agence...VOUS vous en foutez moi non)


Bon bon allons y me dis je, escaladons ce volcan. le TAJAMULCO 4200m d altitude le point le plus haut d Amerique Centrale....


Et apres une nuit de 3h cause fachos de ritals qui m ont tetedebouquee et me chantent des chansons pro inter de milan, pro italia anti zidane etc je me leve a 5h du matin, empoche mes 4 litres d eau, mes 3 pulls, bourre mon sac de diverses choses, chausse mes tongs et me voici partie super motivee pour... 6h de chicken bus, les seins colles au plafond....
Je suis super angoissee par l altitude j ai l impression que jamais je ne pourrais escalader les deux montagnes qui se dressent devant moi avec 6kg sur le dos de bouffe d eau etc
j ai la tete qui tourne je n ai quasiment pas dormi depuis deux nuits et puis .... je prends le rythme et reste a l arriere avec Alon, un bel israelien et David un jeune clown guatemalteque avec qui je deviens tres vite tres amie.


Trio imparable a l assaut du volcan, les 5 autres sont loin devant, 4h30 de montee abrupte a me moucher cracher chanter quand meme traverser des nappes de brouillard, quelques gouttes de pluie puis finalement notre campement a 4000 m, un froid glacial, une vache fantome, la vue sur toute la vallee degagee, un ciel incroyable, des coyottes, un feu immense, de la soupe, des gens qui parlent toutes les langues du monde, mon petit guide et moi, que le manque d oxygene rend debile, faisons rire tout le monde... une nuit de gel, sans dormir, un reveil a 5h du matin, une ascension de 200 m (un heure) a moins 10degres, pure falaise....(cf photo ci dessus)

Une arrivee ventee au toit du monde et le spectacle commence auquel nous assistons emmitoufles dans nos sacs de couchage serres les uns contre les autres...
Le jour se leve, les nuages se decoupent, noirs, sur le fond du ciel embrase, nous sommes entoures de volcans, derriere nous le Mexique, l ombre du volcan se projette sur la mer de nuages a nos pieds.... comme on le voit sur cette photo qui n est pas le mienne qui sont encore dans mon appareil....(mais enfin je pourrais etre sur la photo la)



Nous repartons pour 7km de descente bien plus douloureuse que la montee... puis 5h de chicken bus...

Le lendemain pour me remettre de tout ce froid et ces courbatures je me vautre dans des sources d eau chaude sulfureuse... le soir viree alcoolisee dans un bar avec David mon petit guide guatemalteque et mon bel israelien qui decidement ne veut pas de moi, dommage je lui aurais bien attrape la tignasse pour me la mettre ou j en ai bien besoin...

La vie continue en douceur, de bus en bus, de rencontres en rencontres

Hier soir je me vautre dans les bras de David pour lui dire un dernier adieu, je pleure je pleure j en ai marre de dire aurevoir j aime pas ca bordel j aime pas ca c est trop dur,
on danse sur du reggaeton,
on bouffe
on boit
on chante
on monte
on descend
je suis dans un bus
j ai un rouleau de PQ dans la main je me mouche je prends des antibio je tousse
je suis dans les chiottes les plus crades du monde
on invite David a bouffer, puis on bouffe avec son pere, on fume aux memes verres et boit aux memes clopes
je bouffe de la pasteque de l ananas des tortillas
je suis au mexique dans les bras d Alex ou a rire avec Jerome et Dominic
je suis a San cristobal sur l estrade toute seule en train de danser et Magali Karim et Elena sont a mes pieds qui rient
ma solitude me pese
je suis dans une tente avec un maya fou
je bois dans une eglise et bois n importe quoi
je suis dans la mer caraibes des milliers de poissons a mes pieds
je suis seule la nuit je tremble dans une tente
j entends des coyottes une vache me suis le regard d Alon me plait sa froideur me fait peur
les etoiles sont si belles les ombres a travers la brume des milliers de fleurs violettes
des marches de fruits
ma solitude m enchante
des bus de toutes les couleurs
JEsus es el camino
je ne suis jamais seule
RAKATA RAKATA lo que paso pasooo
je suis avec David a chanter Mana avec David a danser et dans ses bras a pleurer

trois semaines deja et plus que deux...

je suis au GUATEMALA au bord du lac Atitlan a San pedro, boheme land


j ai le coeur lourd... demain je vais a Chichicastenango depenser ma thune en couleurs....
ce soir, samedi, mais je vais dormir... bordel ce que j aimerais parfois etre dans les bras de quelqu un la nuit, ou meme juste baiser... juste ca....



22 juillet 2006

 

MAYA / LA BELLE


TOUT D ABORD
je voudrais remercier toutes mes predecesseuses, de fieffees salopes a en croire les mexicains, mais qui me facilitent la vie en ce qui me concerne puisqu`elles ont contribue a nous forger, a nous francaises, une mechante reputation de cachondas, de grosses chaudasses quoi...
De fait il m est difficile de passer plus de 30 mn toute seule sans qu un gentil mexicain vienne me proposer un verre ou une visite ou.... a lire plus bas....
Je tire donc mon chapeau a Slanka qui a du en sucer des bites sans cou pour qu on en veuille autant a mon cul (sois pas jalouse il pleut a san cristobal !!)
A la verite, depuis que j ai quitte le crew de Tetas sin fronteras, je n ai pas ete seule un seul moment... mais aucune rencontre ne m a fait me lever la nuit pour l instant (Paula commence a crier famine)

Ma naivete n a pas de bornes et quand David lira ca ou le saura, il se foutra de ma gueule encore plus que lorsque je lui ai parle du pijama d Alvaro, m enfin c est la vie...
Ma naivete n a pas de bornes mes amis je vous le dis :
A Palenque





je suis allee dormir sous la pluie dans de petites cabanes dans la jungle et le soir, alors que je me posais a la table de mon restau Club Med version jungle (spectacle de percu et bolas comme vous n en avez jamais vu toutefois, et je m y connais en bolas !) , vient s assoir a mes cotes un autoctone au visage rondouillard et qui me sourit.... d ou viens tu ? Francia ! le reflexe erectif se declenche alors.... Je suis Maya me dit il, ma famille est chamane mais moi non, et de me raconter, car il baragouine en francais, qu il a vecu a Rennes pour etudier la litterature, qu il fait des percu, qu il vend des bijoux qu il me montre d ailleurs et puis il me dit que je degage quelque chose (pas de mauvais esprit je sors de la douche) que j ai une energie tellurique et lunaire (allez franck avoue tu as touche des droits !! ).
Il prend ma main pour regarder les lignes de ma vie et me dit "on voit tout dans les mains" alors je lui demande ce qu il peut me dire de mes pieds et il se contente de me dire "Ils te font mal " (enorme prise de risque quand on a affaire a une voyageuse) je lui reponds " Perdu, ils sont plats, et lui : je le savais mais ne voulais pas t offenser"
Hahaha
bref
On parle des mayas, c est assez interessant car je pense qu il est vraiment etudiant en histoire et bosse sur des sites et il me voit me tordre sur ma chaise a cause de mon dos douloureux des 12 heures de bus (ou Jesus m avait tenu la jambe aussi avant Juan Carlos avant hier autour d une biere...) : je connais des plantes pour le dos me dit il, je vais les chercher la nuit dans la jungle, si tu veux je t en donne et te montre comment te les appliquer pour te soulager seule, et il touche mon dos exactement la ou j ai mal ( c´est la que j ai ete bluffee), mais ajoute t il, je le fais pour toi seule car tu es differente, normalement le chamanisme je ne veux pas le pratiquer... il faut le faire le soir pour etre relaxe continue t il.
Bon... Je dis ok pour les plantes, curieuse...
Me voici partie avec Kána, vers sa tente pour aller chercher les cremes. On arrive a sa tente, je ne sais plus du tout entre la pluie et la jungle, ou est ma cabane a moi, sa tente est entouree de bougies....
Il se met debout face a moi, prend mes mains dans les siennes et m apprend le salut maya : poing ferme pour faire une spirale coquillage, ses coudes sur mes epaules et il me serre contre lui et on doit echanger nos souffles....mmmhhh bon bon.

A mesure qu il se serre contre moi, je commence a percevoir son erection... mais je continue a me dire que peut etre que cela fait partie du rituel d etre dans un etat d excitation et je m en fous un peu (qu est ce que je suis naive quand meme), puis il se place derriere moi et me masse, et place ses mains partout sur mon corps et enleve mon debardeur... c est assez agreable d etre dans le jungle entouree de bougies en soutif, je ne dis rien jusqu a ce qu il veuille degraffer mon soutif : je me montre reticente mais je doute encore de sa mauvaise foi.


Des gens arrivent je suis un peu soulagee, il y a d autres tentes autour que je percois a present que la pluie s est calmee, il me dit de m allonger et alors la du grand n importe quoi : bien sur je dois etre nue pour etre en contact avec la nature, bien sur des qu il touche mes seins pour detourner mon attention il me dit respire et souffle par la bouche et a chaque fois qu il prend mon bras pour le detendre mes mains finissent par lui tater la polla et je ne m en rends pas immediatement compte....
Bref apres quelqules minutes, je me releve et lui dis que ca suffit qu il me raccompagne a ma tente, qu il s est bien complique la vie pour me draguer et que sans un detour maya, sans avoir recours aux pyramides ni aux plantes ni aux serpents ni ni ni, cela aurait peut etre ete plus facile...
je suis amusee de ma naivete et de sa gene, je rentre a ma cabane, tout est noir autour, une fenetre ouverte donne sur la jungle et j ai peur de le voir aparaitre, quelque chose tombe sur mon toit, je lis imperturbable... heureusement que ce soir la je n avais pas fume....

Le lendemain je pars pour San cristobal ou je suis acutellement, je passe ma soiree avec un couple francais, je me caille la nuit, et aujourd hui.....






Alors que je me promene dans San cristobal de la Casas, jolie petite ville coloniale, un homme arrive vers moi : hablas espñol ? si. De donde eres ? Fraaaaancia, laisse moi te parler de ma tribu dans la montagne me dit il, je connais les herbes et.... je souris et lui reponds : on me l a deja fait hier le coup de l indien chamane.... non c est pas ca dit il, toi tu n es pas une vraie touriste (oui oui je sais la terre la lune le feu gnagnagna) tu es une voyageuse.

Une voyageuse ? ah pas mal celle la, bon alors ok je te suis !!

et me voici a San Juan Chamula, avec deux francaises que j ai attrapees au passage et Samuel nous initie au rite maya, on boit un alcool degueulasse avec une boisson gazeuse dans une eglise maya et resultat des courses, nous voici completement bourree a midi, mortes de rire, sous la pluie et on part manger chez une petite indienne qui nous fait des tortillas a meme le sol (mon dieu les tomates... je crains le pire).... samuel me masse les pieds pour mon dos et croyez le ou pas, je n ai plus mal !
enfin demain si tout va bien, je serai la....




et peut etre me fera t on le coup du dieu crocodile....
on peut pas juste me faire le coup du coup tout court bordel ??

Tetas sin fronteras os extraño !!


18 juillet 2006

 

CHIAPAS


Et voila c·est la suite du voyage et toujours aussi difficile de taper sur ce
clavier...
8h30 on se reveille, prets a partir visiter El Cenote Coba une reserve de singes et je ne sais quoi encore... les deux americains antecedement cons nous ont propose de se joindre a eux (ils ont une voiture) et on trepigne d impatience devant leur flegme... la moindre chose leur prend une heure au moins et tout est pretexte a shopping, a parler a toutes les muchachas, les amigos, les primos... jerome et moi, tres francais, on est tres montre en main et on a du mal a s habituer a ce rythme d imprevus...
Et puis nous voici enfin en voiture, il est 11h30... entre temps il a fallu s acheter 2 chemises aller a la banque essayer des chips de toutes les saveurs differentes etc


Le voyage est ponctue du bruit de l obturateur d alex, photographe professionnel d· 1m90 surexcite, a la langue d une dexterite impressionnante, autant que sa tchatche qui ne lasse pas de nous emerveiller jerome et moi, autant que celle de son frere Dominic...
Petit a petit on rentre dans le jeu de ces deux zouaves aux relents de Marx Brother et s·initient les 4 jours les absurdes de ma vie ou tout est pretexte a palabres interminables sur des trottoirs, a crise de fous rire et a clowneries et chacun est toujours pret a prendre la releve... et derriere Shakira chante lA TORTURA, le reggaeton s en donne a coeur joie... et le soleil nous crame...


C·est ainsi que le cote culturel du Yucatan a ete quelque peu etouffe par le cote Caraibes : neanmoins nous avons assiste a la ponte d une enorme tortue sur la plage, j ai vu le plus beau ciel etoile de ma vie et puis surtout j ai ri j ai ri... de voir jerome se retamer dans ce Karaoke mexicain aux chansons si ringardes, d ecouter Dominic chanter une chanson en espagnol lui qui n en parle pas un mot, ri de toutes les petits choses que j ai partagees avec eux

et me revoici a present seule sur la route, dans le chiapas.... to be continued...



14 juillet 2006

 

Yucataaaaaaaaaaaaaannnn ¡¡¡¡


Je suis dans une petite ville du Yucatan Mexique, il fait assez chaud et les moustiques sont fan de mon sang ils s en donnent a coeur joie para chuparme la sangre....

Les mexicains ont ete crees a l ere postcoulithique, c est pourquoi ils n ont pas de cou... cela les rend etranges mais quand on pense que les mayas avaient deja invente en plus du 0 la chirurgie esthetique en se deformant le visage pour ressembler a leurs dieux, tout s explique

Evidemment mon dieu est celui de la mort....

Petit axiome inspire par mes peregrinations mexicaines :
* la sueur de son propre corps est anxiolitique
* le couple est anxiogene
DONC = il ne faut pas se laver quand on est en couple....

Ici il neige des papillons. Il y en a des milliers sur la route qui s essaiment au gre du vent et voletent autour des voitures et des bus que j emprunte


Mon compagnon de voyage est ideal mais je le quitte dans un jour et apres je vais galoper seule a travers les kilometres et les continents. la jungle, les rivieres, les fontaines

Je me suis baignee dans une grotte souterraine assez sympa pleine de chauve souris et de poissons chats...

Nous avons rencontre des americains qui disent amigo a tout le monde et trouvent que tout est tellemt si peu cher que du coup ils passent leur temps a manger... ils veulent eviter les lieux touristiques du coup ils n ont pas visite Chitchen ci dessus, peut etre qu a paris ils n iront pas au Louvre... sont cons ces americains, mais on le savait deja...

Moi perso j ai rien contre les hommes sans cou, je les prefere aux hommes sans sexe, mais ceci dit meme E.T s est fendu d un cou, et quel cou ¡¡ ils pourraient faire un effort, sinon Paula bientot va crier famine bordel, pi pour le cuni ca doit pas etre facile non ? un gogo gadjet au cou ?

Je vous promets de vous poster quelques photos allechantes de Chitchen Itza, du bleu de la mer des caraibes et de vous raconter comment le sang des vainqueurs alimentait la force du soleil a travers le jeu de la pelote qui incarne le combats des forces du bien et du mal...

Je bouffe du maïs et bois de la tequila, j essaie de me mettre a la mode mexicaine : avoir la peau noire, et prendre quelques kilos, je n ai toujours pas la chiasse c·est formidable
En revanche vous constaterez que je galere avec le clavier et je ne suis pas tranquille pour ecrire...
Mais bon je suis la, je lis vos commentaires et mails et je vous raconterai bientot de jolies choses interessantes pour vous faire rever...
Amis lecteurs bonsoir ¡¡



09 juillet 2006

 

DORS PARIS, LUNAR VEILLE.........


comme j ai 3.5g dans chaque doigt je me suis dit : au lieu de te les foutre dans le cul tu vas rendre visite a ce bon vieux blog qui t'attend fidèle au post...
Bein qu'est-ce qui nous reste à nous hein les bloggueurs du samedi nuit ? qui nous attend à poil dans notre lit ?
perso ?
personne !

et me voici, avec une gueule de bois anticipée, déja amorcée, les yeux collés, les oreilles encore pleines d'un rythme effréné au son duquel j'ai bougé mes deux fesses collées, musique de sauvage made in 94 dans la tete, et prête à m'aller coucher tranquilou !!

bordel Slanka t'as vu comme t'as rempli mon verre ? sois sage O ma comparse, et tiens toi plus a jeun ! Comment veux tu qu'ainsi, je tienne jusqu'à deux mains ?

Mais une ni deux (de mains) ni lui ni toi et me voilà si loin... me voila si bourrée, si seule et tout dort.. sauf moi
N'entendez vous pas ce bruit dans mon lointain ? : ce sont mes doigts, mes doigts qui frappent et ça résonne ça résonne... tacatac tacatac .... sur tout Paris, et sur la France, le monde entier, tacatac tacatac... Lunar tape...

Allez lunar au lit, Lunaroli ?
Lunar c'est même pas mon vrai nom, et pourquoi je vous mentirais ? mon vrai nom c'est .............


08 juillet 2006

 

Un peu de .... sur votre tranche de vie ?


- Salut mouack mouack ça va ?
- Ouai et toi ? un demi svp
- Ouai quoi de neuf ?
- Rien de spécial et toi ?
- Bein rien depuis hier... merci. Y a Truc qui arrive
- AH cool... MMmmhh on est bien là hein ?
- C'est clair...
- C'est bon d'être là à rien dire, c'est ça les vrais potes, ceux avec qui on dit rien...
- C'est clair... Tiens salut Truc ça va ?
- Ouai et vous ? bien ? un demi svp... Alors quoi de neuf les gars ? bein rien.. rien de spé depuis hier... y a Le et Couple qui viennent au fait, ça fait longtemps qu'on les a pas vus !
- Bein ouai depuis... 3 jours quoi
- Ouai c'est vrai...
- Bon sinon ?
- Hey ça va ?
- Ha ça va Couple ? ça va Le ?
- Bein ouai nous tranquille et vous ?
- Bein ouai quoi de neuf ?
- Le a perdu son portefeuille...
- Non c'est pas vrai quand ça ? ca s'est passé comment raconte !
- Bein je... et alors... et là je me dis tiens... parce que...
- Nooooon et alors ?
- Alors je cours ... et tombé !
- AH ouai c'est fou ! et alors ?
- Bein alors on appelle le
s flics... et.... declaration.....payer passeport !! fait chier..!
- Bein ouai c'est clair !
- Tiens y a Nympho qui arrrive ça va Nympho ? alors quoi de neuf ?
- Bein hier j'avais bu comme d'hab un peu trop
- Hahahaha sacrée Nympho !

- Deux vodkas trois verres de vins et du champagne et du ... et du ...
- Hahahaha sacrée Nympho !
-
Et du.. suis bonne qu'à ça moi vous me connaissez !
- Hahahaha sacrée Nympho ! alors raconte !
- J'ai couché avec Bite hier !
- Ah bon ? alors ?
- Bon coup ?
- Grosse bite ? assure ? raconte !!
- Ouai bien... kamasutra...
- Combien de fois ?
- Toute la nuit... 4 orgasmes... mal au cul...
- Revoir ?
- Sms... plus de nouvelle le salop !

- AH bon ! oh le salop !
- Ouai ... sinon vous ?
- Bein rien....
- .....
- ....
- ....
- ....
-....
- On est bein là hein...? a rien se dire comme des potes, c'est ça les vrais amis...
- Ouai c'est clair...
- Carrément...
- Ouai
- Mmm c'est trop bon ...
- Tiens regardez c'est Machine qui rentre de voyage ! Hé Machine !
- Hé ça va ? mouack mouack mouack mouack maouck mouack mouack...;
- Et toi alors ce voyage ? ca fait plaisiiiiiiiiiiiir de te revoir !!
- Bien bien mais mon grand pere est mort hier
- Ah ouai bon merde. Alors ce voyage ? raconte !
- .....
- Bon bein j' ai été là pi là pi là
- ......zzz
- Pi là pi j'ai fait de l 'hélico pi j'ai rencontré
- ...... zzzzzzz
-
Pi j'ai gouté des plantes pi j'ai vu
- ............
- Pi la religion pi les gens incroyables.. malade hopital trois jours failli rapatriée perdu 5 kilos en deux jours
- ..... zzzzzzzzz
- Pi trop bu donc une nuit avec un mec ...

- AH ouai ? raconte raconte ? bu quoi ? ah ouai ? gueule de bois ? ah ouai ? bon coup le mec ? grosse bite ? revoir ? alcool local ? quelle couleur ? avalé ? positions ? ah ouai ? raconte raconte...




 

un peu de colère sur votre tranche de vie ?


j'éparpille ma colère au petit bonheur la chance, un peu d'agressivité par-ci, un peu de froideur par-là, j'assume bien de m'en foutre et tant pis si cela vous tombe dessus, vous faites partie de ceux qui vont subir...
Oui, j'ai accepté cette chose ignoble qu'il y ait certaines personnes autour de moi qui soient ces notes noires sur le piano... bémols et dièses... le demi ton de trop, le demi ton en dessous ou au dessus, sans eux pas d'harmonie possible pourtant...
j'ai accepté un jour que certains boufferaient ma colère comme d'autre mon désir, que oui j'instrumentaliserais par passion et que c'est ainsi, sans m'en flageler pour autant et qu'y faire ? on a tous des relations d'interêt, pour prendre un pot, tirer un coup, parler philo... c'est ainsi, on est tous la relation d'interêt, quelqu'il soit, de quelqu'un... c'est ainsi, usez moi, je vous use...


ma colère s'éparpille, que je ne parviens pas à résorber, j'en distribue à quinenveut...
ce qui hier encore m'était heureux est accroché à une corde à linge: y pendent nos nuits, nos aubes bien sur au chant du coucou ou de la tourterelle, nos piques niques, nos promenades, mes escapades, mes ruades, nos caresses, les siennes, les tiennes à nouveau, nos printemps, nos mots doux, nos notes de musique fredonnées... y pendent certains éclats de rire qui se sont vite envolés au vent mauvais, trop sauvages qu'ils étaient pour la pince à linge... ils voyagent à présent avec les éclats de miroir de la Reine des neige...

Et l'on me passe doucement dans les cheveux le peigne qui efface les souvenirs... Vous vous souvenez ?

Sur la corde à linge de ce qui m'était heureux, il ne reste plus grand chose de nous...

Quand je te cherche, je me retourne et tout est recouvert d'un voile obscur, littéralement, comme si l'ampoule avait pété quelque part, au loin... au fond de moi... ouai c'est bien noir...
ça s'appelle le souvenir je crois, quand les choses perdent leurs couleurs originelles comme chante Souchon, cela s'appelle le passé, j'ai beau essayer de me dire que demain, dans un mois, dans un an, comme gueule l'autre... non, cela reste gris, flou... passé, consumé, évidé... derrière...

Le petit cheval blanc là et son éclair blanc c'est une métaphore de ce qui crève brusquement... tous derriere et lui devant... il n'y a plus de lumiere, tout est derriere...

Il ne reste que l'impuissance, être là, bras ballants, sans pouvoir enlacer personne... mou, et attendre, attendre.. que quelqu'un veuille bien changer l'ampoule..


07 juillet 2006

 

Kiné


A mon kiné favori
Qui tant de fois me l'a pétri
La cuisse mais le genou aussi
Bravo et encore merci
Ce matin je vous ai trahi
Dans d'autres mains j'ai craqui
Efficace mais... pas psy
A quand un autre pasti ?


06 juillet 2006

 

EN FINALE !!!



voila ce qu'on leur a fait !!
















voila ce qu'on leur fera : et le tout en image bien sur !!

http://www.dailymotion.com/tag/chien/video/332698
















http://www.dailymotion.com/wine/video/333790


ouai on est des beaufs, ouai les joueurs c'est problématique quand parfois ils sont noirs parfois ils sont français, oui Mr le Kiné la liesse est servile et ridicule, oui les 11mecs sur le terrain c'est pas la France, non Zizou c'est pas l'ALgérie ni la France ni Marseille, ouai je sais toujours pas voir un hors jeu... n'empêche, j'en ai rien à foutre... quand on gagne, c'est juste ... de la balle !!


05 juillet 2006

 

PARFOIS


C 'est fou ce que la Solitude s'abat sur nous comme la canicule adhere à l'immense ville
boum, chape de vide, de plus rien.. hé vous êtes où les amis ? les mecs ? la confiance en soi ? eh oh y a quelqu'un ?
ouai c'est bien ce que je me disais, chacun cherche son chat gnagnagna et vous êtes tous entrain de baiser ou dormir et moi ?? comme une conne a 3h18 je tape sur mon clavier Marilouuuu..

solitude...

boum, la solitue s'est abattue sur moi, en mon désir elle a d'abord pris forme, désir absurde d'un amant inaccessible, puis elle est allée s'installée tranquilou, bras croisés, clope au bec, dans mon nid d'amis. On etait la, on parlait bien au sage, lovés au plus profond de nos amitiés fortes, et là encore une fois, non seulement Moi Social ne répondait pas, mais en plus, je la sentais la vicelarde de solitude qui guettait dans l'ombre (ps : je suis sure que Moi Social est sur un coup avec Solitude et qu'ils vont me faire un enfant dans le dos ces deux là... je le sens gros comme une maison ! ils l'appelleront Dépression et il aura un frère Parano... la jolie famille !)

Elle est forte la fourbe, elle s'est planquée derrière les arbres, m'a rejointe a chaque fois aux toilettes jusqu'a ne plus vouloir m'en faire sortir, elle m'a pistée sur mon portable silencieux, je l'ai grillée dans tous mes non-mails, elle m'a tant traquée que finalement elle m'est tombée dessus sans répis, comme d'hab, dans ma voiture alors que j'hésitais entre un truc à la Comme un Rock (le dernier clip à la mode d'une bombasse pucelle -à en croire son incapacité à bouger son bassin- ceci dit je viens de lui trouver un fan russe bordel... ! les pauvres sont pas sortis de l'auberge... ) ou alors un truc genre reggae smooth quand c'est le putain de concerto pour piano de Mozart qui m'est tombé sur la gueule et la, je l'ai sentie sourire dans l'ombre, sur le siège arrière, elle a tapé sur mon épaule, et m'a soufflé à l'oreille un truc du style :


- Mais je ne puis toucher ta main

- Pardon ? Ah bein tu tombes bien toi putain c'est pas possible ! tu pouvais pas rester un peu là où t'étais que t'as besoin de venir m'emmerder ce soir ?? tu crois que j'en ai pas marre de voir ta sale tronche d'ombre sempiternelle qui au fil des ans vient me rappeler mon incapacité à aimer, être aimée, à avoir des gens sur qui compter, à pas me sentir grosse et moche, à me sentir interessante et rigolote et...

- Partout ou tu iras t'assoir, partout ou tu voudras dormir...
- Ouai ouai c'est bon je la connais la chanson, vieille trainée... et on fait quoi maintenant hein ? je prends à gauche ou à droite ? pi t'avais pas quelqu'un d'autre à dégouter ce soir ? et voila, manquait plus que l'orage !

- Ou tu vas j'y serai toujours/ jusques au dernier de tes jours...
- Merde les flics baisse toi, si on me voit avec toi j'ai aucune chance de me maquer, même pas avec un con de flic ! Non sans rire, je vais te laisser là au bord hein ? ok ? prends un taxi, ils t'aiment bien eux j'en suis sure, une ptite turlupe et hop ! tu vas pas venir en voyage avec moi quand même ? à ce compte là je préférais mon chien !

- Le ciel m'a confié ton coeur quand tu seras dans la douleur
- Laisse mon coeur stp... T'as du feu ? non même pas ? mais tu sers à rien bordel ! je te le dis moi, mieux vaut un mec casse couille que toi, eux au moins ils ont du feu... A part ça, les gosses ça va ? ... non allez sans rire, lache moi un peu, je t'aime bien je te jure, mais pas là, tu t'incrustes, t'aurais pu donner un coup de fil avant pour voir s'il y avait de la place ! t'as rien à boire en plus ! Là vois tu, si tu me colles encore comme ça, je vais avoir envie de te bouffer la ch.. et puis arrête un peu avec tes effets dramatiques le vent tout ça là... pfff t'es obligée d'être tout le temps dans le pathos ?

- Amie je suis la solitude..

- Ouai bein merci j'avais deviné, bon viens, on va se coucher... peut etre que tu vas m'apprendre deux trois trucs inédits en matiere d'onanisme, que tu serves au moins à quelque chose...






je me sens comme cet arbre tiens, sauf que moi, je suis même pas bonne à être photographiée du ciel...


04 juillet 2006

 

vous sentez pas une odeur étrange qui n'émane pas du coté d'Orange ?


ouai hein on est d'accord ça sent pas le frais, ça sent pas la petie serviette fraicheur de Nana ! ca sent pas non plus l'Airwickchampignonmagique, ni même le petit Fweshifwesha

àa sent plutot un gros Boulguiboulgabwagabwa !!! VOUS TROUVEZ PAS ??

ouai c'est normal j ai levé les bras...

Paris est emprisonné sous la cape de ma malodeur... vous êtes tous piégés... gnarfgnarfgnarf... bientot cela s'étendra aux pays de l'est et je regnerai en maître incontesté des humeurs malodorantes ! tel uN nuageTchernobylien, la puanteur de mon corps se répaNd sur l'Europe, j'ai cessé De me laver depuis 4 jours mainTenant, le pq est éPuisé et mes serviettes hyGiéniques pendent à ma fenêtre

Oui je pue !!!!

ok c'est pas suPer ragoutant (le ragoutant de tous les tants tants) mais en même Tant c'est OIM SUPER LUNAR QUI SENT LE VIEUX BAR !!!!

HAHAHAHAHA je vous ai bien eus Hein naïfs humains hyper lustrés que vous êtes ! vous pensiez "voici l'été on va s'laver" et bien non !

je dis non !

je mange du curry, je bouffe des accras, je transpire la morue et ma sueur est moite, âpre et écoeurante

JE PUE !!!!

c'est aussi ça l'été

je pue !!!

Quant aux serviettes nana, de toute facon ca va pas sous les bras !

Mais tant mieux, car je pue aussi du cul ! EEEEEEeeeeh oui ... c'est comme ça...

avant de me coucher je me prends des infusions, la nuit je transpire à chauds bouillons, le matin -à 13h, alors que chacun planche sur son fer à repasser- je me roule dans mes draps humides, j'hume mes aisselles, hmmmm... j'écarte les jambes... mmmmhhh je m'aime O Moi, tant de poisse me ravit, je colle, je suinte

Je suis la moiteur, la non fraicheur, la puanteur, la mauvaise odeur, la pire des soeurs, le cauchemar de vos narines, le vieux port de masreille en sa truie réunie, nauséabonde et vagabonde comme un vieux relan d'égout, un slip oublié à la trace de merde collé, une chaussette trop longtemps portée dans une pièce non aérée, je suis immensément boulepuantesque !! la bombe humaine tu la tiens dans ta main lalalalala

Allez vdn ne te plains pas que je ne te voie pas... si me m'approchais trop tu succomberais...

ps : bon je vais me laver là, ça va plus, à **** il y a un microcosme de chaleur intense...



 

dans une semaine...


je serai la...


 

le règne végétal...


Si seulement ce soir Mon amour, mon enfant,

Souviens toi...

Si seulement ce soir on pouvait être ces deux arbres

Nos peaux, écorces rèches

Le ballet de nos doigts


Sentir ta sève en ma bouche et nos langues enlacées

Et tes branches en moi, chacune d'elle m'éffeuillant et mon corps...

Craquant au soleil et ployant sous ton souffle

Qui devenant tempête nous agite et nous broie

Nous plie !

Et nous râlons, étrange bruissement

Inquiétant, mais de joie...

Mon amour mon enfant
L'odeur de pin de ton haleine, le sable qui craque sous nos dents...

Tes racines fouillent et puisent en moi :
Je suis l'eau que tu bus, toi la pluie qui nourrit
Celle qui me nourrira

Mon amour, mon enfant

Enfonce toi comme tu t'élèves au ciel
Si haut en moi, si
Douloureusement, comme tu m'élèves au ciel



ps : va falloir que je me calme avec ma poésie a deux balles quand même, enfin bref...



 

mon métier....


comprend-il ? ou comprend-t- il ?
convainc-t-il ou convainct-il ?
soi-disant ou soit disant ?
steak ou steack ?
cimetiere ou cimetierre ? cauchemar ou cauchemard ?
redhibitoire, reddibitoire ?
annihiler, anihiler ?
aborrher, abhorrer, abhorer ?
exhaustif ou exaustif ?
des pommes, j'en ai mangées ou mangé ?
elle et moi, on s'est plaint ou on s'est plaintes ?
la femme, on l'a fait accuser ou faite accuser ?
myriam et moi on s'est décidé ou décidées au dernier moment ?
au revoir ou aurevoir ?
l'année précédente précédante ?
savamment, savemment, savament ?
ses mots sur lesquels j'ai comptés ou compté ?
elle et moi on est ami ou amies ?
elles se sont décidées ou décidé ?
s'appreter, s'apreter, s'aprêter ? accroître, acroitre ? accumuler, acumuler ? s'échapper, s'échaper, atterrir, aterrir, tranquillité, tranquilité, engence, engeance ?
je sors puisqu'il fait chaud ou car il fait chaud ?
pierre, il a dit qu'il en avait mangé de belles des pommes : pierre, sujet ? il ? en, cod ? pommes ?
belles attribut du... ? mangé mangées ?
dyatribe dithyrambe épigramme apologue anadiplose hyperbate Voltaire Proust rhétorique poétique focalisations....

HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!!!

BONNES VACANCES !!!!!!


03 juillet 2006

 

MUR



C EST UN MUR INFRANCHISSABLE
TE DIS JE
SANS PRECEDENT
CROIS MOI
INFRANCHISSABLE TOUT SIMPLEMENT
ECOUTE MOI

IL MONTE JUSQU AU CIEL DU CIEL
ET PLUS HAUT ENCORE QUE LE CIEL DU CIEL DU CIEL
LA OU L OBSCUR EST SI NOIR QU IL N EN A PLUS DE NOM

IL DESCEND JUSQU AUX ENFERS DES ENFERS
ET ENCORE PLUS PROFOND CAR
MEME EN ENFER LE MAL EXISTE

IL S ETEND A L EST JUSQU A L EST DE L EST
ET ENCORE PLUS A L OUEST JUSQU AU FIN FOND DE L OUEST

NUL NE PEUT EN ATTEINDRE LES LIMITES
NUL NE PEUT EN CONCEVOIR LES BORNES
CAR IL FUT CONCU AVANT TOUTE AUTRE CHOSE
ET APRES TOUTE AUTRE CHOSE AUSSI

REGARDE LE

IL EST SON CENTRE ET SA PROPRE PERIPHERIE
IL EST SA PROPROE TEMPORALITE

SANS MEME DE BRIQUE SANS PIERRE SANS QUE NULLE MAIN N Y SAIGNE
IL FUT CONSTRUIT PAR LA HAINE ET LA COLERE ET L IMPUISSANCE
IL EST le mur
PERE DE TOUS LES MURS
IL EST L INFRANCHISSABLE
INDESTRUCTIBLE
IRREDUCTIBLE
INEXORABLE


IL EST LE MUR

JAILLI DE TON VENTRE



 

Crias cuervos... te comen los ojos...


Un chien fidèle pourtant, pour qui j'avais beaucoup d'affection, et pourtant en le choisissant de cette race là précisement, on m'avait prévenue : ils se retournent souvent contre leur maître, mais j'aimais son regard triste, j'aimais la douceur de son poil, la façon dont il posait sa tête sur moi quand il voulait que je le caresse, nos promenades en forêt ou à la plage...

Pourtant il y a quelques jours il m'a attaquée, et mordue.
Je sentais qu'il avait changé de comportement, il montrait les dents, en vérité, il sentait ce pauvre bon vieux cabot, que je le délaissais pour d'autres chiots plus enjoués et vigoureux, plus rapides et divertissants.
Alors un soir, pensant sans doute -si tant est qu'un chien puisse penser- que c'était un de mes derniers soirs à ses côtés, il a attaqué et mordu...

La blessure était moindre, je pensais facilement la résorber et le sang qui s'en échappait me fascinait.
Je l 'ai aimé ce sang, qui coule entre mes jambes, qui coule sur mon ventre, là où l'on m'a mordue.
Pourtant il n'y a eu nulle douleur, à peine le pincement de la machoire qui se referme et les dents qui déchirent la peau, si facilement ! c'en est toujours surprenant, dans ma chair et s'enfoncent un peu,si peu... Il fut si rapide, si imprévu, que je n'ai meme pas eu le temps d'avoir peur : c'est un professionnel, pas un chien de combat, non, mais un des ces vieux batard ramassé sur la route, un chien qui a eu l'habitude des combats de rue, à qui l'on ne donnait pas cher de la vie et qui a s'est accroché par dépit, se dévouant à sa maitresse comme à un sauveur, avec intégrité, jalousie, hargne mais reconnaissance et fidèlité...

J'ai regardé bêtement ma blessure, et mon regard s'est porté mon chien qui la veille encore me faisait des fêtes. Il m'a semblé voir dans ses yeux une lueur que je ne lui connaissais pas, de rémission totale à la colère, une animalité primaire, effrayante, prête à tout et pourtant, il gardait l'échine courbée... sa rage était sa peur d'être à nouveau abandonné.

C'est sans doute à ce moment que j'ai commencé à souffrir et à me rendre compte que cela m'otait le droit de l'aimer et qu'il fallait que je me résolve à m'en séparer pour toujours.


Contre mes mains j'ai pressé la blessure et mes doigts se sont teintés de rouge, le sang perçait à la comissure, cela coulait le long de mes fesses, le long de mes cuisses et sur mes mollets et jusqu'au sol, une seule lettre de sang, comme une route sur mon corps, qui fit une mer à mes pieds... le souffle me manquait petit à petit. Le sang lui-même saignait.
La blessure s'elargissait, et déjà mes mains ne suffisaient plus à contenir l'afflux du sang, et mes viscères bavèrent hors de mon corps, inexorablement, je me répandais sur le sol et mon chien, mon chien, O comble de l'horreur, se mit à lécher mon sang... il lappait et lappait, semblant se délecter.
Alors prise d'un mouvement de folie, je trempai mes mains dedans moi aussi, et m'en peignis le visage, mêlant mes larmes d' incrédulité, de douleur et d'abandon total au sang qui barbouillait ma face que je levai au ciel, et je me mis à rire, que pouvais-je faire d'autre, moi qui devenais la pature de celui qui si longtemps m'avait aimée, protégée, comprise, amusée ?

Stimulé par sa curie, le chien devenait loup, et ma peur l'excitait, il en sentait l'odeur mêlée à celle de mon sang, il sentait ma douleur et devinait mes larmes et presque malgré lui, l'amitié lui ayant inculqué quelques bons reflexes, il vint les lécher. Mais sa langue sur mon visage n'était plus celle de la bête amie, sa langue devenait celle perfide, de la Bête dont l'esprit, attisé par le carnage, le possédait. Le chien grogna, immobile, la gueule ensanglantée, ses yeux de fauve - animé d'un feu infernal- plantés en mes yeux de mourante, et soudain, cédant à l'appel de son instinct sauvage, avec une incroyable rapidité, il se jeta sur mon ventre et enfonça sa truffe en mes entrailles, me faisant hurler d'une douleur joussive comprenant la proche délivrance.

Halalie....allongée sur mon Caucase, je posais mes mains sur sa tête, et pendant que le loup rongeait mon foie, je caressais une derniere fois les poils soyeux de celui qui m'avait tant aimée . Et soudain je compris qu'il m'offrait la une si belle mort qu'il y sacrifiait sa vie, car il savait tout comme moi, qu'il ne pourrait survivre sans mon amour.


02 juillet 2006

 

PARIS S EMBRASE


Paris s'embrase d'une joie nocturne,
Victoires et Klaxons,
Hourras et Marseillaise
Les corps s'échauffent, les hommes sont torses nus et les femmes ont le regard aussi profond et suggestif que leur décolleté et tout aussi rectiligne que leurs longues jambes brunies et dénudées.

Les hommes s'offrent,
Les femmes s'effeuillent de leurs différents pétales de
Pudeur,
Timidité,
Pruderie
Fidélite...
Inhibition...
Qui tombent au sol un à un,
Au pied des lits,
Sur les trottoirs,
Les bancs des parcs...
Paris s'est dévétue de retenue et ses aprêts en jonchent une brulante asphalte,
S'accrochent aux balcons,
Ses cris en éclaboussent les murs,
Mille jambes pressées courent dans ses veines

Elle se dénudent doucement, doucement s'embrasent elles aussi...

Paris s'embrase, "allez la France", il fait si chaud, les calepins s'emplissent de rendez vous galants, les semaines sont courtes, les nuits trop claires, les jours se lèvent trop vite, la vie s'accélère, les croupes se cambrent et les seins se tendent vers les mains qu'ils aimantent...

Les nuits se lèvent et nos yeux de fauve en sont les étoiles,

Paris s'embrase,
Et moi aussi, petit a petit
Les jours se couchent,
Un bruyant ballet s'initie,
D'actes en actes, parade amoureuse,
Musique des peaux qui s'effleurent et des corps qui se cherchent
Sourires et regards,
Tchin des verres qui trinquent et terrasses
Qui sont comme des plages


01 juillet 2006

 

SCHIZOBOBO


Hier soir, mon Moi Social etait indomptable :

Parano, mal engoncé, sans réplique, des sourires empruntés avec un taux d'intérêt 0%, une fausse aisance mal dissimulée sous couvert d'un prétendu bien être, cette sensation d'etre sans cesse hors sujet, d'être celle à qui on coupe la parole, celle qu'on écoute à peine, qui n'a aucune légitimité, un joli produit avec qui on se prend en photo mais à qui on a rien à dire...

Alors mon Moi Social s'est pris à vouloir boire et dire des conneries pour se désinhiber, à parler de cul, à vouloir faire rire... Mon Moi Profond lui disait : reste tranquille bordel MS, après tu vas encore regretter et te trouver ridicule, penser que tu en as trop fait et moi là perso j'ai eu ma dose cette semaine avec tes conneries à droite à gauche, j'ai encore un peu du mal a m'en remettre ! on va encore devoir se casser à l'autre bout du monde pour te fuir c'est malin !

Mais Moi Social avait décidé d'aller jusqu'au bout de son incohérence sociale : à 4h30, il est parti en voiture avec des BOBO 1er cru, de ces gens avec qui il se sent toujours mal, de l'aisance desquels il est toujours un peu jaloux, des colliers "très joli", des "tu es très belle ce soir Lunar" des bagues au doigt, au pied, au nez... des coupes asymétriques, des robes rouge pétant, des percing fluo, de la sexualité déviante, des conversations Arte, Teknikart, Grasset... desquels il est toujours un peu jaloux cependant, lui qui hier était habillée en andalouse, jolie disait on certes, mais rien de bobo...
Moi Social a bu du champagne jusqu'à 6h du matin, face à la Tour Eiffel sur un balcon parisien pendant qu'une homonyme bourrée dormait dans son canapé à la blancheur albesque du petit jour, Moi Social rivalisant de concurrence pour être drôle et spirituel, Moi Profond avait sommeil et sentait monter le pire et là :

"Tu dois pas être rassurante comme fille, tu dois faire peur aux hommes, lache un BObo, c'est clair, enchainent les autres, tu es trop sexy désirable et ça doit faire peur (bande de machos, il vous faut des thons ou quoi ? il vous faut des femmes pas trop belles, pas trop aguicheuses, qui soient votre propriété !)"
Dans ma gueule le consensus, je réponds pourtant que non, que quand je suis avec quelqu'un je suis très sérieuse, autant que je suis libre quand je suis seule et là :
- Oui c'est ça, tu es too much, oui voilà reprennent les autres à l'unission, too much"

Boum , voilà Moi Social, tu l'avais bien cherché dit Moi Profond soudain réveillé par la slave de malaise qu' il vient de se prendre en pleine face et qui l'a mis cul par dessus tête en 2 temps 3 mouvements, allez on rentre va, on en reparle demain.

C'est demain, Moi Social est k.o, il aimerait que ses amis l'appellent, mais ses amis sont tous des Moi Sociaux comme lui, entrain de faire semblant d'aller bien, d'être heureux et épanouis, et ils en oublient leurs vrais potes. Du coup Moi Profond à un sacré boulot aujourd'hui...
Il a d'ailleurs commencé la journée par répudier un amant trop pressant que d'ici la fin de la journée Moi Social fera tout pour récuperer...


Je vais aller à la FNAC tiens... maintenant que VEV m'a donné le numéro de tél (en partie) de Jérome, j'ai un pretexte, je vais lui dire "Eh ton numéro ne commence pas par 06 par hazard ? J'en étais sure !!" et je vais lui demander s'il a pas trouvé mes clefs... voilà...

et allez la France comme on dit par chez nous...et haut les coeurs, yahoouu, ouai, yep yep... tralalala pffiuuu hahahahHAHAH un autre verre ? bien sûr avec plaisir, tchin à ton sourire, merci, moi aussi les perches tendues je les empogne hahahahaAHAHAHA, oui bien sûr d'un point de vue cognitif, ce que l'on appelle la théorie des petites cordes tu veux dire ?, absolument oui, ta bite ? hahaha, 1998 France Brésil, du champagne ouaiiiIII, la manif demain ? ouai si je me lève quoi ça suffit les immigrés là... ça suffit...

couché Moi SOcial, tu pues la merde...


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