08 juillet 2006
un peu de colère sur votre tranche de vie ?
j'éparpille ma colère au petit bonheur la chance, un peu d'agressivité par-ci, un peu de froideur par-là, j'assume bien de m'en foutre et tant pis si cela vous tombe dessus, vous faites partie de ceux qui vont subir...
Oui, j'ai accepté cette chose ignoble qu'il y ait certaines personnes autour de moi qui soient ces notes noires sur le piano... bémols et dièses... le demi ton de trop, le demi ton en dessous ou au dessus, sans eux pas d'harmonie possible pourtant...
j'ai accepté un jour que certains boufferaient ma colère comme d'autre mon désir, que oui j'instrumentaliserais par passion et que c'est ainsi, sans m'en flageler pour autant et qu'y faire ? on a tous des relations d'interêt, pour prendre un pot, tirer un coup, parler philo... c'est ainsi, on est tous la relation d'interêt, quelqu'il soit, de quelqu'un... c'est ainsi, usez moi, je vous use...
ma colère s'éparpille, que je ne parviens pas à résorber, j'en distribue à quinenveut...
ce qui hier encore m'était heureux est accroché à une corde à linge: y pendent nos nuits, nos aubes bien sur au chant du coucou ou de la tourterelle, nos piques niques, nos promenades, mes escapades, mes ruades, nos caresses, les siennes, les tiennes à nouveau, nos printemps, nos mots doux, nos notes de musique fredonnées... y pendent certains éclats de rire qui se sont vite envolés au vent mauvais, trop sauvages qu'ils étaient pour la pince à linge... ils voyagent à présent avec les éclats de miroir de la Reine des neige...
Et l'on me passe doucement dans les cheveux le peigne qui efface les souvenirs... Vous vous souvenez ?
Sur la corde à linge de ce qui m'était heureux, il ne reste plus grand chose de nous...
Quand je te cherche, je me retourne et tout est recouvert d'un voile obscur, littéralement, comme si l'ampoule avait pété quelque part, au loin... au fond de moi... ouai c'est bien noir...
ça s'appelle le souvenir je crois, quand les choses perdent leurs couleurs originelles comme chante Souchon, cela s'appelle le passé, j'ai beau essayer de me dire que demain, dans un mois, dans un an, comme gueule l'autre... non, cela reste gris, flou... passé, consumé, évidé... derrière...
Le petit cheval blanc là et son éclair blanc c'est une métaphore de ce qui crève brusquement... tous derriere et lui devant... il n'y a plus de lumiere, tout est derriere...
Il ne reste que l'impuissance, être là, bras ballants, sans pouvoir enlacer personne... mou, et attendre, attendre.. que quelqu'un veuille bien changer l'ampoule..
Oui, j'ai accepté cette chose ignoble qu'il y ait certaines personnes autour de moi qui soient ces notes noires sur le piano... bémols et dièses... le demi ton de trop, le demi ton en dessous ou au dessus, sans eux pas d'harmonie possible pourtant...
j'ai accepté un jour que certains boufferaient ma colère comme d'autre mon désir, que oui j'instrumentaliserais par passion et que c'est ainsi, sans m'en flageler pour autant et qu'y faire ? on a tous des relations d'interêt, pour prendre un pot, tirer un coup, parler philo... c'est ainsi, on est tous la relation d'interêt, quelqu'il soit, de quelqu'un... c'est ainsi, usez moi, je vous use...
ma colère s'éparpille, que je ne parviens pas à résorber, j'en distribue à quinenveut...
ce qui hier encore m'était heureux est accroché à une corde à linge: y pendent nos nuits, nos aubes bien sur au chant du coucou ou de la tourterelle, nos piques niques, nos promenades, mes escapades, mes ruades, nos caresses, les siennes, les tiennes à nouveau, nos printemps, nos mots doux, nos notes de musique fredonnées... y pendent certains éclats de rire qui se sont vite envolés au vent mauvais, trop sauvages qu'ils étaient pour la pince à linge... ils voyagent à présent avec les éclats de miroir de la Reine des neige...
Et l'on me passe doucement dans les cheveux le peigne qui efface les souvenirs... Vous vous souvenez ?
Sur la corde à linge de ce qui m'était heureux, il ne reste plus grand chose de nous...
Quand je te cherche, je me retourne et tout est recouvert d'un voile obscur, littéralement, comme si l'ampoule avait pété quelque part, au loin... au fond de moi... ouai c'est bien noir...
ça s'appelle le souvenir je crois, quand les choses perdent leurs couleurs originelles comme chante Souchon, cela s'appelle le passé, j'ai beau essayer de me dire que demain, dans un mois, dans un an, comme gueule l'autre... non, cela reste gris, flou... passé, consumé, évidé... derrière...
Le petit cheval blanc là et son éclair blanc c'est une métaphore de ce qui crève brusquement... tous derriere et lui devant... il n'y a plus de lumiere, tout est derriere...
Il ne reste que l'impuissance, être là, bras ballants, sans pouvoir enlacer personne... mou, et attendre, attendre.. que quelqu'un veuille bien changer l'ampoule..
Comments:
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Dans La Reine des neiges, c'est pas les larmes de sa keup qui le libèrent du maléfice?
Bon eh beh je suppose qu'il faut que ça sorte...
2h du mat, j'arrête de ma la péter Bettelheim, m'en vais me faire une petite tartine de colère (avec l'armagnac).
Une bise Lunar (de très belles choses dans ton texte au fait, vraiment)
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Bon eh beh je suppose qu'il faut que ça sorte...
2h du mat, j'arrête de ma la péter Bettelheim, m'en vais me faire une petite tartine de colère (avec l'armagnac).
Une bise Lunar (de très belles choses dans ton texte au fait, vraiment)
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