jaiplusdesouvenirs

29 novembre 2006

 

iNTERIEURs


























 

implosion


... résignation ou prostitution sont les deux mamelles de Lunar...







mais elle a plus d'un vice dans son sac...


 

villa lariana


... ainsi que tout autour de nous ouateux cotonneux imperceptible et fort nous enlisant en une éternelle suspension des secondes crispées sur leur immobilité contrainte...
... ainsi que tout autour de moi par dessus et en moi crispée du pouvoir de ce ressenti qui me viole et m'arrache de moi hors de moi....
ainsi que.... partout dans sa chambre... les draps les murs qui en suintent et sa peau qui en perle ainsi que....

... et jusque dans mon crâne... aujourd' hui encore...
son odeur son odeur obsédante son odeur son odeur son odeur
rime mensongère

le ciel était par dessous le toît, le ciel était par dessous le plafond, en moi. Il était lui. Le ciel est par dessus moi, le ciel est toi.

Il était une fois...

j ai marché au soleil, les yeux dans la Seine, le clair l'obscur, le clair l'obscur l'obscur l'obscur et encore ainsi que tout autour de moi, en moi, son odeur
je me suis assise au bord de la Seine
je me connais je pense à lui comme on regrette déjà de n'y penser pas mieux ou de savoir que bientôt on y pensera plus, avec écrite sa fin dès le début de la douleur qui contient elle même son propre renoncement sa propre vacuité, l'éternité de l'avortement

ce qui n'est pas né et qui déjà crève et pourtant ne s'efface jamais
la contradiction du non amour... mais que faire d'autre ? j'ai le droit moi aussi à mes amours non-être...

le clair du désir, l'obscur de la douleur, la Seine, les oiseaux dont l'envol devient symbolique, le jour qui traine en nocturne

...ainsi que tout autour de nous... le temps suspendu, crispé, moi violée d'amour, ravie, à moi-même soustraite... son odeur... l'obsession du bonheur approché...

... ainsi que tout autour de nous, la nuit si verticale... encore.





28 novembre 2006

 

SMS de 48 messages


tapés dans l'avion qui me ramène de Rome, frénétiquement je tape, à en avoir mal au pouce, comme je le fais dans ces moments là ou mon clavier me manque, ou du papier me manque et qu'écrire est la seule issue à ce qui blesse et pèse. Les gens me regardent, ils se demandent à qui j'écris depuis une demi-heure, le steward dit d'éteindre les portables et cette fois je triche, je n'en ai pas le choix, je dois écrire... et j'écris...
Je ne me suis pas lavée depuis dimanche soir, je dois encore avoir un peu de son odeur sur moi, sous mes bras, entre les jambes, que je ne veux pas effacer, vestiges. Il est encore en moi, toute la journée, ma tête traversée d'éclairs de lui, de Rome, toute la journée à travers Britannicus, la Fée du Robinet, l'accord du sujet et du verbe, le conseil de classe, à chaque silence ou chaque geste qui m'éloigne de la compagnie d'un quelconque interlocuteur, ne serait ce que pour ramasser un stylo, aller pisser, prendre la monnaie de la machine à café, il est en moi. Je suis encore là-bas.

Et hier, assise dans le bus qui m'amène à l'avion, assise dans l'avion qui m'amène à Paris, j'ai tapé et tapé, à en avoir mal au pouce, et j'ai écrit ceci...

Nourrie de contes de fées et de tragédies, de poésies et de sacrés mensonges dont pourtant en première ligne, pour en connaitre les ressorts, pour vivre de les démonter ontologiquement, chaque jour ces ressorts à m'en nourrir, je devrais me méfier plus que personne, je me suis pourtant entêtée à tenter de mener une vie que je voudrais lire plutôt que celle que je suis apte à vivre... Pour mener à bien cette tâche d'héroine, il m'eut fallu être un être de papier et d'encre, et non de chair et d'os. Il m'eut fallu avoir un coeur fait de théorie et de postulats, batti par un démiurge savant qui aurait contribué à donner à chacun de mes actes un sens, une valeur esthétique, symbolique, philosophique. Une destinée. Oui il m'eut fallu une destinée, que je sois vouée à trouver, que mes errances soient des quêtes et non des non sens. Au lieu
de cela mes gestes sont vains, non soutendus d'aspiration ni de direction. Seule ma volonté erre à leur trouver même le moindre écho rationnel, donc rassurant, en la plus minime partie de moi même. Mais ils restent vains et tracent en l'air de belles courbes infinies qui douloureusement se perdent, qui jamais n'achoppent en nul endroit. Vaines, et mon coeur est bien réel et fatigué déjà de n'être lu que par moi et encore vous avouerais-je que ma vie est un roman sans lecteur dont les pages ne se tournent plus depuis bien longtemps, de fait, les mots, pates de mouches, se chevauchent en un indéchiffrable charabia d'où, bon an mal an, tentent avec désespoir d'émerger quelques lettres, iceberg à la surface d'une page gelée, luttant contre la dissolution. Les histoires s'entassent, se superposent et se ressemblent mais n'avancent pas dans ce livre à ne pas venir. Et je confesserais encore que je voudrais cesser d'avoir des choses à écrire. Parfois même des choses à vivre. Car vraiment, que la Princesse de Clèves et Anna Karénine m'en soient témoin, que Bovary me le pardonne ! mon coeur est bien plus réel que les leurs réunis, et bien plus fragile que tout ce qu'on a pu écrire sur les malheurs des leurs, et mes douleurs s'y infusent lentement. (12 sms)







Et si ce week end encore j'ai tenté l'amour, celui stendhalien de l'instant, de l'Italie, tout comme quelques jours avant j'avais tenté celui outre Atlantique, il m a fallu lutter pour contenir la propagation de l onde de tendresse qui s'élancait en moi lorsqu 'il me disait "sei bellissima.... (et là dans sa bouche mon vrai prénom à l'italienne qu'un pseudo chétif, minable ne rendrait pas dans toute la spendeur de notre nuit d'amour) sei bellissima" et elle était violente et je me disais resiste à cet amour qui avec tant de force s'impose à toi, je t'en prie, méfie toi. "Beau parleur" m'est revenu en tête... Mais il s'y prit si bien, souviens toi, la passion fulgurante, absolue, sans concession, de ses baisers qui bouffaient mon corps et sa peau et son sexe et ma bouche lui laissant à peine le temps de respirer, souviens toi ses mains habiles et la douceur de ses yeux et sa peau et mon sexe qui demandait à ne plus respirer. Son désir incontenable et notre lutte passionnée. Ce que j'avais peur mon dieu, ce que j'avais peur de l'aimer. Une panique primitive qui s'emparait de moi, le long de mon échine, de mon enfance, de mes ruptures d'adolescente, de mes douleurs à venir. Ce que j'avais peur... Ce que j'aurais voulu que ce fut possible et que s'arrêtent ici ces lignes et vous dire adieu à tous, à ma tristesse, à la crainte de crever seule, tirer ma révérence et en finir une bonne fois pour toute avec cette connerie de solitude et de vacuité et de faire semblant d'aimer ça le corps sur le marché à vendre ma chatte, mon trou du cul, mes seins, ma bouche qui ne se donne plus... tirer ma révérence et n'être plus que celle d'un seul homme. Ci gît Lunar "qui enfin fut aimée" aurais-je écrit alors. Je me suis donnée à lui avec l'espoir le plus fou, le plus desespéré, le plus profond et sincère, tragique, absolu. Je me suis soudain offerte à lui comme on accepte la mort ou Dieu, comme on hurle comme on abdique, comme on supplie. Comme on aime parfois... Et alors quelque chose percuta en moi ce point minuscule ou logent l'espoir le besoin le désir le lointain le futur et. L'amour. Et se propagea en criant, en faisant trembler quelques fondations dont les murs si haut élevés s'écroulèrent et croyez moi, ou pas, mais les 3 petits cochons, nos frères, me revinrent en mémoire et je vis les murs de mes briques chanceler... Mon amour, murmurai-je malgré moi et il enfouit sa tête entre mes seins et j'avais beau me répéter non ce n'est pas pour toi, ce n'est pas réel car tu es dans la vraie vie, voilà, le barrage céda comme il cède à chaque fois, et croyez moi ou pas, Duras me revint en mémoire, et Kundera... Et je me disais alors que je prendrais tous les avions du monde pour être dans ses bras s'il m'était donné de rencontrer l'amour et j'avais envie de prier pour que cela dure un peu. Voglio una notte de tutte le notte ai je reussi à dire. Mais au cas ou vous l'auriez oublié, dieu n'existe pas et il me l'a bien fait payer encore une fois.
Le lendemain il ne me souriait plus et mon coeur se remit à battre, c'est à dire à saigner. Et là croyez moi ou pas, mais c'est toute ma vie à moi qui m'est revenue en mémoire, tous mes échecs et mes espoirs fous, tout ce bonheur que je frôle et qui chaque fois s'effarouche s'envolant quelques mètres plus loin, juste à portée de vue, jamais à portée de main. Toute ma vie, celle que parfois vous lisez, celle que je suis lasse de vivre. Ma vraie vie, c'est la littérature.

Et l'avion a décollé, j'ai regardé Rome comme je regardais New York, et Madrid, comme je regarde Paris en revenant chaque fois, comme je regarde toutes ces petites lumières si belles partout, en bas, sans espoir, resignée, douloureusement enfermée en moi-même. Je regarde ce livre ouvert posé loin à terre sous moi, et je me vois courir sur chacune des pages, d'hommes en hommes, tour à tour prise et laissée.
Je me lis, lasse, je voudrais juste vivre.


A franck



23 novembre 2006

 

Un Week end à .... sur votre tranche de vie ?



J'en ai MAAAAAAAAAAAARRRRRRREEEEE d'avoir le temps de rien faire ! c'est pas possible pas possible, je suis crevée, comment faites vous bordel ?
Moi j'y arrive pas c'est bien simple, le réveil à 6h50, les cours les corrections la nuit la pluie le manque de vitamines là, tout ça, là... je peux plus.

Je n'ai pas le temps, pas le temps. Alors comme mes amis s'en plaignent, "T'as jamais le temps de nous voir" disent-ils, j'ai décidé samedi dernier de faire une groooOOoosse fête avec tous mes potes.
Ils sont venus en nombre, et j'ai bien profité d'eux. Au moins allez, 4 minutes en moyenne par personne "Mouack mouack ça va ? tiens - au choix : du vin/des fleurs/un livre/un disque/des porte jarretelles/un gode/des livres/du champagne/des fleurs/un disque/un mug... mais t'es toute belle ? alors toujours prof ? toujours ceci ? Ah ouai ? et cela aussi ? naaaaaan ! ok à toute !" voilà, en gros, schématiquement je veux dire... hein, bon. Presque caricaturalement.

Pour la promiscuité c'était gagné, et pour qu'ils ne me manquent pas trop et que je pense bien à eux, mes amis ont eu une chouette idée : ils m'ont laissé des bouts d'eux un peu partout et sous diverses formes ADNiques, exemple au choix : ADN pileux sous forme de poils dans mon lit et sur mon clavier/ADN nutritif sous forme de bouffe bouchant l'évier de la cuisine et collé au sol de la susdite/ADN sous forme gerbée dans les chiottes voire sur les chiottes et sur la moquette des escaliers/ADN sous forme mégotée par terre, dans les verres, les éviers/ADN ethylique dans les verres/ADN spermique dans la capote... Bref ils ont eu bien raison, le lendemain j'ai pensé à eux jusqu'à 17h, retrouvant avec la même émotion à chaque fois, une incarnation de nos liens si forts sous ces diverses métempsychoses amicales.

Pour fêter tout ça je me suis dit que j'allais partir un petit ouikend à ... ROME !! tantannnnnn


et là vous me dites : il te manque ta super cop, Lunar ! et c'est vrai !
Qui est cette super cop ? ma super cop n'est pas un engin volant avec des gens dedans dont la mission consiste etc, non ma super cop, c'est celle qui me conseille à chaque veille de ouikend à l'étranger quand je vais retrouver des mecs. Ce qui cette année est arrivé pas loin de .... 4 fois.
Il faut savoir que pour elle aussi je fais office de super cop quand elle s'achète des petits guides bien symathiques du style : Un week end à Budapest, (elle avait même reçu, en vertu de la difficulté de la tâche une mention spéciale : Bons plans pour réussir son voyage... ça a pas trop marché, heureusement y a les hotels dedans, pourtant je vous jure, elle avale !)
ou encore, Un week end a Gène. Moi cette année, j'avais acheté le guide Un week end à Madrid,

puis comme celui ci s'était avéré parmi un des plus pénible des week end à l'étranger (concurrençant de prés le week end à Budapest) j'ai eu droit à une rallonge pour celui d'après originellement Un week end à New York : la maison d'édition Baisloin m'a octroyé un passe droit pour quelques jours de rab, et Le week end a NY s'était transormé en Une semaine à NY...


Elle elle a gagné Un an à Malakal,
moins cool mais qui permet de construire quelque chose de durable au moins ! (ok c'est au Sud Soudan mais bon...)
Quant à moi, la formule ne me déplaisant pas, je tente le Week end à Rome...

Sans ma Super cop.
A quoi sert une super cop à la veille d'un week end Baisloin ?
A vous dire d'abord si vous devez vous épiler avec un épilateur éléctrique ("qui ne fait pas une super peau mais reste efficace"), ou aller chez l'esthéticienne ("mais tu seras en pleine repousse en arrivant là bas") ou y aller carrément au rasoir ("mais bon t'es bonne pour une fois tous les 2 jours ma poule").
C'est aussi elle qui va vous demander : "alors tu vas t'habiller comment pour le voyage ? tu prends ton manteau blanc ou ton vieux truc ? tu seras pas plus à l'aise avec tes baskets ?

Maternelle elle dira encore : "t'as pensé à prendre de la beu ? on sait jamais des fois que vous ayez rien à vous dire... Et t'as pris ta pathétique bouteille de champ que tu partageras avec lui et son coloc qu'il aura invité pour pas etre seul avec toi puisqu'il aura plus envie de te voir vu qu'entre temps il aura rencontré une bombe ?" (ta gueule)
Amicale : "t'as pris un pull pour sortir ? tu vas mettre une jupe ? tu prends des talons ? t'as des capotes ?"
Et de parler pendant des heures et des heures : "alors tu stresses ? mais tu crois que vous allez baiser ? non hein ? si ? ah bon, ouai tu me diras, un petit coup de bite... Et si vous baisez pas ? ouai après tout, un mec à (au choix) : Rome/Buda/NewYork/Madrid/Beauvais/Gene/Lausanne... c'est toujours un peu complexe non ...? ceci dit, pourquoi pas...?"

Ma super cop n'est pas là pour m'aider à faire mon sac et me voilà bien désemparée.

Dans mon guide de secours Un week end à Rome ils disent qu'il fait froid, qu'on dit "scusi" (Scouzi) y "per pacciere"(pèr piatchéré) qu'il faut prendre des capotes (mais en même temps ça porte la poisse), mais ils ne disent pas si je m'épile à l'épilateur éléctrique ou je me la rase, ils disent pas si je prends mon manteau blanc ou ma doudoune, ils disent pas si j'y vais en pote ou en salope, ils disent rien putain... putain ils disent rien ! MERDE !
JE PANIIIIIIIIIIIQUE-moi !

"De toute façon tu verras bien" qu'elle finirait par me dire, "au pire, y aura toujours Un week end à Paris... après tout c'est pas mal aussi..."




20 novembre 2006

 

Adaggio


lentes notes qui douloureusement s'élèvent dans ma chambre, les violons harmonieux, les sonorités écarlates de la solitude, le pur pathétique, la douceur du temps suspendu, incarnées en du non matériel, et lui qui ralentit les caresses de ses doigts sur mes mollets jusqu'à atteindre une langueur presque immobile, mais tout est si lourd de sens pourtant que l'air en est pesant... et délicatement le piano attaque et sa main a déjà quitté mes mollets et traine paralysée de douceur sur mes cuisses, frôle à peine ma peau et je me laisse aller, offerte aux allées et venues de ses doigts sur les touches de chaque note de mon désir, sur ma peau, moi, couchée sur le ventre, l'ivresse est une douce complice au désir naissant, gentiment, au contact du plaisir dont il orchestre savemment la montée...
Les trilles de l'ouverture et le voici qui me caresse entre mes jambes qui s'entrouvrent et il s'éloigne pour à nouveau plaquer des accords le long de ma colonne vertébrale. Je défais le noeud de ma robe. Je le connais par coeur ce morceau, mais je l'aime tant, je le devine et anticipe les mêmes émois, à chaque silence, chaque note, chaque phrase, des années des mêmes neuf minutes de vertige, ou tour a tour je m'abandonne, et me voici sous son corps monstrueux, et pourtant beau, il me couvre entièrement et je lui fais face et il m'embrasse et la musique disparait puisque nos souffles s'embrasent, et je le découvre sous mes mains, avec un étonnement teinté de frayeur, si parfaitement lisse, androïde à la texture si artificielle qu'il ne me semble un instant plus humain.
Et lorsqu'il entre en moi, je ne sais plus qui de nous deux fait l'autre, mais nous créons une étrange alchimie, tour a tour Pygmalion et Galatée, moi sa chose, lui mon monstre, moi la Belle lui la Bête, lui l'artiste musicien, moi l'instrument, inutile sans interprète.

Petit faune imberbe, trois petits tours et puis s'en vont, encore un monstre aimé, un monstre vaincu basculé, un monstre à d'une beauté que nulle ne me convoite ni ne sait, aurevoir.

Nous nous reverrons un jour.


 

Coup de vieux


Je suis en train de prendre un sacré coup de vieux, c'est moi qui vous le dis...
Et vous savez quoi ?
J'aime ça...


17 novembre 2006

 

Ami du lyrisme....


Quelques planches de bois forment comme un radeau qui se balance, et roule... Vides, comme deposées par une main divine sur la plane surface de la mer dont les reflets de violente lumière aveuglante blessent mes rétines. Deserts, au gré des courants errant, s eloignent à l horizon et parfois, ces rondins qu une mince ficelle élimée par le sel relie encore entre eux on ne sait par quelle volonté entêtée, réapparaissent au premier plan, si près de mes yeux, presque si près de l ecran que ces planches, ces rondins, ce radeau, ce leger vaisseau fantôme... semble comme le percer, jusqu'à m'en heurter la face, le visage, la peau, les dents, les lèvres...
Déchirer et bien sûr, en sang, salé par l'eau de mer...
Un peu plus loin il y a un tonneau, quel fut le drame qui amena ici tous ces décombres ?, pensons, pensons... Imaginons...
Un tonneau rond qui roule au roulis , la liqueur qu'il enfermait alors les fit bien souvent rire et s'aimer, de ces soirées memorables ou ils suçaient bouche au goulot, souviens t en !, buvaient l'un à l'autre et encore se reprenaient... or je suis à présent tonneau de Danaïdes, fontaine lacrimo-éthyliques.... Mais toi qu'es tu ?

Mais sans doute ce coffre empli de trésors qui murmurent aujourd'hui leur histoire secrète, etait il en ébene que je le vois gésir au fin fond de l abîme ? Qu'enferme-t-il dis moi, le sais tu ? Un crime, des bijoux, un amour inavoué ? De quoi cette bouche d'ombre nourrit-elle ses rires à travers les lèvres desquels brillent de carnassières dents ?

Qui coula le bateau, comment s'éparpillèrent ils ?
Que font-ils que sont-ils ? ces déchets, ces décombres, ces épaves, ces restes ?
Ou sont les occupants, du lit qui flotte au loin, du mat, qu'on voit là bas, des rebus du vivant, et là le gouvernail, et des planches encore.... et des planches, des planches... laides, à en crever...

Quel drame... ?


Ce radeau, c'est toi, ce tonneau, c'est toi encore et nos nuits où l'alcool était un fin nectar propice à nos prières et notre communion, et ce lit, nos amours, souviens-t'en, et ces planches la haine qui se dresse entre nous, ce coffre c'est mon coeur, l'océan...


mon grimoire....


10 novembre 2006

 
J en ai plein le bide j en ai plein le coeur j en ai plein le bide mais alors plein et ça va sortir et vous en prendrez plein la gueule et prévenus ou pas j en ai rien a branler ça va vous eclabousser que même la plus grosse putain de pluie de la pire des moussons ne vous en aurait pas plus trempés que ce qui va me sortir du bide du coeur et du bide aussi...
M'est avis que d'en haut d'en bas mais jusqu'au moindre de mes trous ça va sortir et vous en innonder de morceaux plus ou moins flasques adipeux puants ou peut etre juste émouvants de moi-même recomposée d'éclats, parcelle, chair, os, sourires aussi embrumés alcooliques...
Et vous pensez que peut etre non, que sans doute vous saurez l'éviter, et bein vous vous plantez croyez moi, je ne vous laisserai pas vous en sortir indemnes, non, car ainsi ai je décidé et rien ne vous soustraiera à mon bon vouloir...

Dieu que je suis Toi par moment quand tu es si loin de Moi !

De quoi parlé-je ? je n'en sais rien et qu'importe ? assez de precher me suffit amplement, l'Agora chatte par ma bouche exulte, juste sachez que les ventres crevés gonflés à la surface gonflés, moi petit elfe rebondissant d'un de vos estomac béant éventré à l autre je m amuserai de vous voir si défaits, et je n en resterai pas là, car je saurai vous ranimer pour mille fois pire vous divertir, vous faire crever ou bien chialer, ou meme pire...

Je vous le dis, vous allez morfler... mes petits étrons chéris aux délicates antennes parapsychopompesques dont le désir éclot ainsi qu'un gros point noir au sommet d'un téton qui bandé les yeux clos ne sait plus qui le lèche mais toujours s'en flammèche...
Je vous le dis...


 

a lire d urgence



si vous aimez ce qui derange choque amuse provoque se detruit se reconstruit se bouffe la queue et celle des autres, du malsain subtil, du degueulasse hyperbolique, de gerbant abusif et hilarant un vice de la forme et du sens detraqué et subversif... des chataignes dans le cul des collections de pierres des infirmieres bonasses et une mere genialement folle a lier comme toutes les notres alors ..... CHOKE IT !


08 novembre 2006

 

Voix....


ET LES PATES ? vous les faisiez comment les pates ?
- Eh bein pepe et meme se levaient tot le matin, avec tous les cousins les tantes et les oncles, et ils faisaient une enorme pâte qui ressemle à de la pâte a pain, et ils mettaint ça dans une espece de machine qui tournait et qui broyait la pate et qui la faisait ressortir par tous les petites trous des parois, et ça faisait des pâtes...
- Mmh
- Je me souviens très bien, c'était un grand ranch, il y avait un cheval, et moi avec les cousins je montais à cheval et on partait se balader autour du ranch, ils avaient des poules des moutons tu sais, c'était une ferme très grande un peu comme chez Janie mais plus grande avec pleins de chiens..
- Combien ?
- Oh au moins 8 ou 10 ! Il y avait un cousin, Ninni, on l'appelait, et sa soeur, Gina, on était toujours ensemble. On faisait du pain aussi dans le grand four dans la cour.
- Et la tortue raconte la tortue ?
- Elle était arrivée on ne sait pas comment, ici dans le ranch, une tortue un peu comme les tiennes mais plus grosse, une tortue de terre. Tout le monde l'aimait bien au début, je ne sais plus comment on l'appelait. Puis elle s'est mise à grossir et grossir et alors elle a commencé à faire des dégats, ma pauvre ! Elle mangeait les salades, les fleurs... Alors il a fallu la tuer mais personne avait le coeur à le faire. Alors on l'a jetée au fond du puits..
- Vivante ?
- Et oui puisque personne voulait la tuer ! Elle écoutait, passionnée par cette vie qui plus tard s'incarnerait dans les verts paradis dont elle envierait la couleur sépia des photos, une vie qu'elle brulait déjà de connaitre sans encore comprendre bien ce qu'est le besoin de savoir, ses récits qui à jamais allaient marquer son désir de partir, de retourner à la terre, son amour plus tard pour Tara, mot incantatoire, son attachement à ses terres d'enfance, assise sur les genoux de son père. Ou pas d'ailleurs. Le puits était très profond on la voyait plus, un jour quelqu'un est descendu, elle avait disparu.

A moins que ce soit :
-
Elle était arrivée on ne sait pas comment, ici dans le ranch, une tortue un peu comme les tiennes mais plus grosse, une tortue de terre. Tout le monde l'aimait bien au début, je ne sais plus comment on l'appelait. Puis elle s'est mise à grossir et grossir et alors elle a commencé à faire des dégats, ma pauvre ! Elle mangeait les salades, les fleurs... Un jour elle avait disparu, elle était tombée dans le puits.
- Et vous êtes pas allés la sauver ?
- Et comment tu veux faire ? Tu te vois toi aller chercher une grosse tortue au fond d'un puits ? c'était trop dangereux. On y a pensé tu parles. Mais on a dû l'abandonner... Ta tante je me souviens, tout le monde la regardait, les garçons du village tournaient en vespa autour du ranch en la sifflant. Souvent elle a disparu avec eux, on savait plus où elle était. Ca mettait pépé dans un état !
- Mais toi tu parlais pas italien ?
- Comè che non parlo ! Tout le monde parle italien avec les mains, les mots, avec le provençal et y avait ta grand mère, elle était déjà un peu jobastre mais elle parlait italien !

C'était beau mais c'était triste, tout le monde pleurait. Même le capitaine des pompiers/des ? qui pleurait dans son casque. Quand le casque fut plein, une goutte tomba sur un
noyau d'abricot qui germa et fit un pommier superbe....



- Quand ton grand-père partait au travail tous les jours il me mettait un petit mot sur un petit bout de papier, je les ai tous gardés vé... Oh je sais c'est pas grand chose, mais ça fait plaisir tu sais, tous les jours vé... Ma chérie je t'aime. Quand il était à la guerre, il écrivait tous les jours, des chansons, ils chantaient avec un collègue qui avait la guitare, tu sais que ton grand père il a chanté avé Montand ? regarde, j'ai gardé tous ses cahiers de la guerre, hein dis-y pépé comment c'était ?

- Tu dormais où pépé ? Raconte comment tu t'es échappé ?
- On dormait 5 par chambre, il y avait l'arménien Roger tu te souviens celui qui fait le pain ? et René aussi le collègue du port. Moi je parlais un peu allemand j'avais appris avec l'infirmière L'histoire ne dit pas comment elle m'avait à la bonne. Il faisait très très froid, tellement froid que sur les rails qu'on devait poser ma terre, la peau restait collée. Nous on avait droit à des gants, mais les russes je me souviens ils avaient pas le droit, et leur peau elle restait collée sur les rails, y en avait un peuchère, il pleurait...
- La peau elle restait collée et ils faisaient comment après ?
- Laisse moi finir. Y avait des allemands qui étaient gentils aussi. Et nous on savait que si on disait qu'on était malade, on aurait un jour où on pourrait dormir, alors les 5 collègues et moi on faisait un coup chacun. Mais y en avait un il était un peu timide, celui là, il avait peur qu'on le punisse il voulait pas. Et le jour que c'était à son tour, il savait pas quoi faire, il avait peur il avait pas d'idée de maladie, alors comme il était fatigué et qu'il fallait qu'il dorme, on a tous pissé dans son lit, sur son matelas et quand l'infirmière a vu ça elle a dit que c'était très grave et qu'il devait rentrer en France. Marseille, le bruit du store en perles de plastique et le camaïeu cristalin de marron et de jaune qui cliquète au mistral, les pépinières du Garlaban en bas, le bruit des cigales, mon incapacité à faire la sieste... Quand on a vu ça nous tous, on y a donné des lettres et moi j'y ai dit de remettre une lettre à ma mère et d'y dire qu'elle écrive que mon père était malade et que je devais rentrer. Alors je suis reparti et après ils m'ont jamais trouvé.
- Et t'étais où ?
- Eh je me cachais pardi...!


- Ce jour-là, il est allé chez le coiffeur, et il n'est jamais revenu.. il avait 21 ans, une bombe est tombée...
- Ce jour-là, je n'avais pas envie de travailler, j'ai dit à ma chef non moi je le sens pas Monique, ça me fait peur tout ça, j'y vais pas. Alors elle a dit bon béh moi non plus alors. Et l'usine a explosé... Tu sais à cette époque à Marseille il n'y avait pas un chat dans les rues... ni de rat d'ailleurs, les gens avaient faim.
- Et c'est quoi cette cicatrice mémé là ?
- Ah ça c'est quand on jouait à la Pointe Rouge, sur les cailloux, on avait des bandes tu sais, et moi un jour sur les rochers je me suis battue et je suis tombée et je me suis ouvert le menton...
- Un jour mon père il a amené ton oncle devant toute sa classe parce qu'il avait menti, il l'a tiré par les oreilles devant tous les élèves et il a dit : vous voyez ce minable ? il m'a menti à moi, son père ! je voulais que vous le voyiez bien pour qu'il se meurre de honte devant vous tous, pour que vous tous vous sachiez ce que c'est mal de mentir ! Il criait comme ça. Il a eu tellement honte tonton, c'était terrible...


A l'autre bout de la ville je faisais du basket.... 500 francs en poche je suis partie de chez moi.... tu participes pas de la vie... peucherette, vé comme y souffre, Mon DIiiuu, On a beau dire on a beau faire le cul du fermier sentira toujours la terre, Allez si on s'y met tous on en a pour 5 minutes c'est vite fait... Quand il est mort le poète, tous ses amis...., Un petit poisson un petit oiseau s'aimaient d'amour tendre.... A Paris.... Il était beau ton grand pere si tu savais quand je l'ai vu la premiere fois Mon Dieu qu'il est beau je me suis dit, il etait si grand si tu l'avais vu, et toujours propre, moi de le voir avé lui on me disait Bonjour Madame à la Belle de Mai, elles étaient toutes jalouses qu'il était grand comme ça...


Mais le vert paradis des amours enfantines,
Les courses, les chansons, les baisers, les bouquets,
Les violons vibrant, derrière les collines,
Avec les brocs le vins, le soir, dans les bosquets,
Mais le vert paradis des Amours enfantines,

L'innocent paradis, plein de plaisirs furtifs,
Est-il déjàplus loin que l'Inde et que la Chine?
Peut-on le rappeler avec des cris plaintifs,
Et l'animer encor d'une voix argentine,
L'innocent paradis plein de plaisirs furtifs?



06 novembre 2006

 

95 fois sur cent


Moi je fais du vaginisme assez souvent mais j assume a mort ma forme de sexualite

declarerais je comme ça de but en blanc

par contre si je tombe sur un mec anal, alors la il va prendre son pied crois moi ! je ne suis pas une kador au pieu, mais par contre, je connais mes faiblesses et ai su les compenser par d enormes qualites.
Et puis en fait je fais du vaginisme mais parfois ça se passe plutout bien quand même, même si le vagin n est pas mon fort. Je suis plutôt clitoridienne c'est vrai, ceci dit si t es anal toi et moi ça devrait bien se passer car je m y connais bien en anus...

L'ayant convaincu que je suis apte a lui procurer son plus gros orgasme anal, une fois au pieu, je monterais dessus, le prendrais en moi et jouirais avant meme qu il ait pu dire ouf et ressentir quoique ce soit, en compensation je lui mettrai le doigt dans le cul en lui ecorchant les muqueuses avec mes ongles pi deux secondes plus tard, je lui tournerai le dos pour dormir....

Ah si j étais un homme, je serais romantique....

des idées de revanche...


04 novembre 2006

 

Fat girl slim


Ca commence toujours insidieusement par un merde je suis grosse vraiment c est abuse...
Ca peut aussi commencer par un ouah qu est ce qu elle est belle ! et elle aussi et elle et... working girls of NYC, bottes en cuir marron, jupe courte, long manteau entrouvert, demarche classe, elegante, sourire radieux, chevelure soignee toujours bien coiffee...

Merde qu est ce que je suis grosse, ca depasse de partout, et ce teint pourri blafard, aucun fond de teint, rien a faire, mes cheveux ne ressemblent a rien, tiens un nouveau mini bouton pointe le bout de son nez symetrique a celui qui etait en train de disparaitre, sympa manquait plus que lui, et puis l autre qui s endort me tournant le dos une nuit sur deux en pensant a elle et la, c est une lente descente vers une mini depression, de celles qui faisaient marcher Ally Mac Beal dans les rues nostalgique ou encore qui faisaient brailler All by myself a Bridget Jones.
Un truc un peu pitoyable. Mais classique et efficace, hein consoeurs ? (hors periode menstruation j entends)

Il y a cette envie de poser sa tete sur les epaules des amis d amis qui sourient gentiment, ou de parler au premier inconnu un peu bedonnant dans la rue en lui disant "gentil monsieur vous voulez bien etre mon ami ? dites, je suis une jeune fille epleuree..."

Il y a ces moments ou chaque reflet est un miroir douloureux, une fenetre sur le vide interieur
Ces autres moments ou le vent est symbole de solitude et d eternite dans les rues de toute ville.
Ces instants de soupirs qui s enchainent les uns aux autres et mes bras qui malgre moi m enlacent pour me conforter,
Les sms aux amis...
Ces petites choses qui font qu une depression est pleinement reussie. Premiere depression d hiver : je valide

Hier soir cela a commence par un leger manque de confiance en moi, une impossiblite chronique a parler anglais, un bafouillement, des doutes sur could et should, des pointes d accent francais penible...

Ce matin, c etait consumme.
Pendant la nuit une aile de detresse est venu caresse mon ame avec une douceur pleine de certitude inebranlable. Je me suis reveille triste et moche, Vaincue.

En partant j ai eu un dernier sursaut d espoir et j ai allume mon MP3 mode lecture aleatoire en m adressant a Dieu et je lui ai tenu ce props : si tu existes et que je tombe sur une chanson gaie capable de chasser ma nostalgie, alors j honorerai ton culte jusqu a plus soif dans tous les bars du monde. Et je crierai ta gloire ton nom et plein de trucs vachement inspires en ce qui concerne ton existence et les cierges au lieu de me les foutre au cul je les brulerai pour toi jusqu a la fin de mes jours.
Je suis tombee sur l Empereur de Beethoven, premier baiser avec Machin...
Et voila je me suis dit, Dieu n existe pas je le savais bien... Salop.

Alors j ai fini par traverser Central Park de nuit, a m assoir face a NY illuminee de guirlandes de gratte ciel et fumer...


01 novembre 2006

 

un an de plus


et toujours aussi pathetique...




je me souviens tres bien de cet ecoeurement, je me disais faites que je tienne faites que je tienne
parce qu alors etre malade dans le metro parisien c est deja assez l enfer, mais etre malade dans le metro New Yorkais, je crois que c est quelque chose dont ma dignite n aurait jamais pu se remettre si elle avait pris un coup si fatal
D autant qu imaginez vous bien une chose : hier soir, moi vampirette nymphette classique, j etais entouree de confreres vampires, d infirmieres dejantees, de batman, de simpsons, de scream masques, de pirates, de princesses, de chaperon rouge, voir aussi les alice au pays des merveilles, les elephants, les cat women, les afro, les abeilles et papillons pour les WWF, les gothiques... enfin bon, j en passe.
Je suis sur la banquette a cote de mon hote dont le nom est bien proche de ce que je viens d absorber en quantite suffisante pour me rendre malade, lui il est raye. Voila c est son deguisement il est raye. Bon pourquoi pas... hein ? bon. Raye quoi. Ouai... et de toutes les couleurs en plus, avec du scotch etc. Mouai...
Ca m etonne pas d ailleurs, hier je lui ai dit brillament 'tu crois qu il y a une part de psychologique dans ton deguisement ?' il a dit non du style de ceux qui ne croient pas en la psychologie.
Moi je continue a penser qu un mec qui trompe sa meuf et se deguise en rayures, ca a quelque chose a voir. L un avec l autre j entends bien sur, une correlation quoi, en francais non bourre.

Ceci dit, j avais bu.... et ca c est bien le genre de connerie qu on dit quand 1- on sait pas quoi dire 2- on est bourre.


Enfin nous sommes toujours dans le metro et je me dis qu il faut que je tienne bon, 25 minutes me dit il, en anglais dans le texte... 25 minutes !!! La dedans... entouree de monstres, l estomac qui crie vengeance, une pointe de gerbe profondement convaincue que je vais la laisser sortir dans les 2 minutes qui suivent... ne pas paniquer...



Seul avantage, j ai une espece d acuite linguistique incroyable, j arrive a comprendre autour de moi l espagnol (je suis a fond concentree dessus), le francais, l anglais que j entends, et je n ai aucun mal a trouver mes mots... lesquels sont Dan i won t handle... ou un truc dans le genre, ah oui et aussi, i need a tree... bon pas tres classe j en conviens.

Comment j en suis arrivee la... ?

C est facile, au debut, il y avait la parade et tous les gens dans les rues de NYC super heureux d etre deguises. Je me disais qu a Paris en deux deux il n y aurait plus de vitrines et que le deguisement serait celui de racailles casseuses et toucheuses de cul, ici non, tellement bon enfant : tout ce monde bigarre riant, prenant des photos se demandant hey man who are you ? tous les 2 metres, un etait meme deguisee en penis, il a eu beaucoup de succes, je l aurais bien suce un peu mais Dan aurait eu honte je pense...

Dan s ennuyait et moi j avais passe la journee a parler francais avec deux inconnus sympas, mon anglais etait au plus mal, j etais dans la situation de quelqu un qui en a marre de faire des efforts pour parler une autre langue, en verite je me sentais mal, je n arrivais plus ni a parler ni a comprendre et je sentais que la soiree allait etre gachee, que Dan s ennuyait et moi aussi et puis on est alle dans un bar parler de cul et la il m a encore sorti la fameuse theorie a la con selon laquelle une femme qui veut se faire baiser aura plus de facilite qu un homme ( oubliant que depuis 4 jours il avait a peine envie de moi et encore n etait ce que par intermittence precoce) et pour defendre mon point de vue je suis allee re-commander a boire et la un espece de mec avec une perruque afro et une chemise a fleurs hawaienne a la Miama Vices m a sautee dessus me disant que je ressemblais a Jennifer Parker et je ne sais plus qui d inconnu et une de ses amies parlait francais et l autre espagnol et il y avait Elvis avec eux aussi et Catwoman et le temps que je me retourne j avais fini mon verre et un autre etait la et Dan est venu et j ai parle avec un salvadorien c etait mon moment de gloire de la soiree je jonglais avec les langues et Dan etait seul dans son coin et j avais du succes et c etait mon anniv alors j ai repris un shot et pi un whiskey pi je crois qu on devait aller dans un autre bar...

Dehors j ai demande du feu a des francais et je leur ai explique que j etais un peu trop bourree je pense que j avais l air bete, je ne les ai pas du tout fait rire. Bon ca arrive.

Et la Miami Vices voulait m embrasser j ai resiste et je me suis accrochee a Dan en lui disant ramene moi a la maison je vais vomir...

Classe... bravo...

J ai eu quelques moments d eclaircie et alors je m excusais, Dan me disait happy birthday et moi je me disais surtout ne vomis pas, ne vomis pas, je n avais qu une envie : mettre ma tete dans les chiottes...

Deux minutes plus tard j etais la tete dans les chiottes, 3 minutes plus tard j essayais de sucer Dan mais j avais encore trop la gerbe et cela me rappelait au choix : le batonnet plat du pediatre pour voir mes amygdales ou encore ce dentiste qui disait que le reflexe vomitif chez les femmes etait moins fort que chez les hommes quand on mettait un instrument dans leur bouche, j avais repondu normal il avait pas compris bref, 4 minutes plus tard Dan etait en moi, 4minutes 10 plus tard il n'y etait plus et je crois que j etais en bas un peu en train de chialer sur ma jeunesse qui s enfuyait a coup de gerbe et de bite ....

Classique quoi !

Enfin le bon point c est que ce soir, on fete non pas halloween, mais mon anniversaire...

je reviendrai mettre des photos, ca marche pas la....



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