jaiplusdesouvenirs

30 juin 2006

 

ci gît



feu ma colère....


29 juin 2006

 

FNIC FNAC ou une rochefordise



Je venais de déclarer, quelques minutes auparavant, dégustant un calzone, à mon ami Mandril (le seul singe carnivore il parait !) quelque chose dans ce goût là (-g) :

- J'en ai marre, ça y est j'arrête le cul éparpillé, j'y pers mon âme, mon corps, tout. Trop de dépravation, trop d'alcool regarde mon bide, je marche dessus, mon cul c'est du bullex et ma vulve est devenue vachale. Je fais un break...
- Ya ya ya me dit-il, tu m'as dit ça y a deux semaines déjà et aussi deux semaines avant...!!
- Ouai non mais là, c'est plus possible entre le pré-pubaire et le grabataire (désolée c'est pour la rime interne) j'assume plus. Je déclare le couvre feu au cul !

Sur ce nous partons lui et moi main dans la main à la FNAC, service après vente, où j'avais fait la queue déjà une heure le matin même (pensez y avant de gueuler contre les fonctionnaires svp...) pour déposer mon appareil photo dont la fatalité a écrasé l'écran lors du match France Suisse...
Après m'avoir trimballée au service "adhesion ils vous diront ce qu'il faut faire" "numéro 20... 12h40... 21....12h55...22...13h08...23... 13h25...) je retourne avec mon ami Mandril au SAV et là je croise Boulet (un jour je vous en parlerai plus longuement de ce mec, un cas ! pour ex. il me raconte là qu'il va se marier avec une femme qu'il a rencontrée à l'église et n'a vue que 4 fois 10mn !).

Quand vient mon tour, j'ai déjà repéré de manière neutre, c'est à dire a peine esthétique et très peu libinale et encore moins lubrique, un des MEMBRE du personnel du SAV, lequel, bien que m'ayant oeilladée, refuse de s'occuper de moi à deux reprises quand soudain !!
boum, une femme tombe dans les pommes, comme ça, en pleine FNAC SAV !
- C'est de votre faute, me dirigé-je directement à MEMBRE, c'est votre queue vous avez vue comme elle est... et de m'arrêter aussitôt, craignant illico que l'étiquette "elle aime le cul" s'affiche en rouge fluo sur mon front et se mette à clignoter en déclanchant une méchante sirène Han HAn HAN HAN...
- Impressionante oui, trop longue, répond-t-il complice.
Bateau comme entrée en matière, et pourtant je vous jure que jusque là,
c'était involontaire (je parlais de la queue que j'avais faite pendant 1h, et "votre" n'était pas du voussoiement mais du pluriel, bonne foi garantie !!) mais malgré moi, la machine se met en marche :

- Elle lui a fait un sacré effet, ça doit pas être toujours facile à gérer, enchainé-je, mutine...
- Je vous ai tendu la perche, continue-t-il
- Ah une perche tendue cela ne se refuse pas. Bon on va s'arrêter là hein, lui dis je
Il acquièse...

Puis
j'offre des tic tac (ustensile existentiel de la vie du professeur) à la femme évanouie qui s'est réveillée entre temps, il m'en demande un, j'en prends un... et nous parlons de mon appareil photo dont, entre autre écran éclaté, avait un défaut de fabrication à savoir que l'entrée USB ne correspondait pas au cable, ou l'inverse. Il m'agace et me tient tête et tout de suite, je pense : bordel si on était ensemble qu'est ce qu'on s'engueulerait (étranges pensées parasites, mais fréquentes, que celles ou je me progete ainsi aux côtés d'un charmant jeune homme entr'aperçu...nous imaginant déjà devant la télé à zapper gaiment en pétant).
Je lui dis donc que j'ai appris dés 2 ans à mettre les triangles dans les triangles et les ronds dans les ronds et que, je me cite :
... tout ce qui a une entrée et une sortie et qui est calibré pour que cela rentre ou sorte ne peut pas s'enfoncer indéfiniment et bloque forcément à un moment, je vais pas vous faire un desin ! il en va de toute prise entrée sortie, prise péritel, usb etc !...
je pensais évidemment à son membre dans... non quand même pas...
Il me dit que le tic tac est dégueulasse, je lui dis "il faut pas croquer mais sucer" cela n'en finit plus... j'ai chaud, je sue, je pue... et je nous rêve sur le comptoir, j'aime ses poils qui dépassent de son polo FNAC, j'aime sa calvitie... merde, était il moche ? ? non...quel sourire... bordel... j'en veux encore !

Il s'appelle Jérôme, je donne mes coordonnées à son collègue, criant un peu pour qu'il les entende et je m'apretais à lui dire "notez" quand à ce moment là, Mandril (le seul singe jaloux) décide de venir m'enlacer... et boum, merci... merci ! (il faut que je me le fasse ce t.shirt "c'est pas mon mec" depuis le temps que j'y pense)





Je suis partie, j'ai dit aurevoir jérome, il n'a pas entendu

Comble
du misérabilisme sexuel et sentimental, figurez vous que j'ai conçu toutes les hypothèse possibles : il va prendre mon tél dans le dossier, il va prendre mon mail, il va m'appeler et me dire "bonjour mademoiselle, on s'est vu a la FNAC aujourd'hui, vous m'avez parlé de mon sexe et offert un tic tac" et je m'écrirai Jéroooooooooooome et là notre histoire commencera... de fil en aiguille, de perche en carpe, de lui en moi...

Il ne m'a pas appelée, quoique, j'ai reçu un appel masqué et un numéro inconnu dans la soirée... j'ai vibré... hum...


Zavez pas un truc pété à me passer que je lui apporte ? vous connaissez pas Jérome ? merci... je vous jure, demain, j'arrete...



27 juin 2006

 

J ESTIVE


ehhhhhhh oui je n'hiberne que très peu, j'hiverne quand même cependant, mais moi perso, c'est l'été que je disparais, c 'est ça, ça doit venir de mon taf ou quelque chose comme ça, le fait qu'il fasse trop beau pour passer son temps à écrire sur une bécane, que je sois toujours à droite et à gauche et souvent aux deux endroits en même temps...

j'estive, je me retire dans ma résidence d'été qui est ma tête, mon corps, et partir aussi... loin de mes potes, ma famille, on s'aère quoi !

Alors je vais bientôt en écoeurer plus d'un d'entre vous, en vous disant que je vais me faire l'Amérique centrale en solo pendant quelques semaines mais voilà, soyez généreux !

avant de vous quitter, vous verrez, une info quand même importante, sans aucun doute montée de toute pièce par un groupe de savants chercheurs frustrés qui en avaient marre que bobonne leur dise :

"NON CHERI PAS CE SOIR J AI LA MIGRAINE"

chercheurs qui comme Y. Coppens en sont restés à l'age de pierre et à l'époque où la femme ignorait qu'elle pouvait avoir un orgasme (voire laisser son partenaire pantelant sur sa faim si bon lui plait, comme ils le faisaient eux couramment au XVI siecle),
ignorait qu'elle avait un point G du feu de Dieu, plus un point Z et un Béta et un petit tout mimi Epsilon.. j'en passe...
comme si la femme ignorait, se pensant encore au temps de la chasse aux sorcières, qu'elle pouvait prendre des inititiatives sans être brulée sur un bucher,
comme si la femme ignorait, pauvre naïve ! que si son mec la gonflait ou la mal baisait, elle pouvait aller voir son meilleur ou sa meilleure pote,
comme si la femme, ignare et soumise, ne pouvait pas tout simplement dire "Robert j'ai pas envie là tu me saoules j'ai envie de regarder la Nouvelle Star",
comme si l'on etait encore au temps du missionaire...
comme si bref on avait moins besoin de cul que les hommes, qu'on dût encore inventer des pretextes aussi bidons que la migraine non mais bordel !!!

bref, ces chercheurs, pour la bailler belle à leur femme et leur clouer le bec, hier, on déclaré tout haut qu'un orgasme était l'équivalent de deux aspirines contre la migraine !!!


+



=


voila comment vont donc se passer les choses, messieurs ne souriez pas... :

chéri j 'ai envie de toi.. si si... encore.. oui.. alleeeeeeez, viens.... aïe j'ai la migraine aïe soudain si comme ça paf ! je te jure j'ai trop mal à la tête tu peux pas s'il te plait....
tu veux pas m'enculer avec la buche de noel s'il te plait ? si si je te jure fais le pour moi

Attention Messieurs, vous n'aurez plus de répis, c'est tout ce que vous avez gagné à vous moquer de nos migraines, je vous le dis, délà qu'avant vous aviez du mal à suivre, là, nos migraines seront votre perdition, j'annonce !!!!
les chercheurs n'avaient quà bien se tenir !

vivement qu'ils nous apprennent que les règles guérissent du cancer de la prostate et de celui du col de l'utérus !

a bientot


14 juin 2006

 

mise à nu.... encore...


une mise à nu est souvent une mise à mort, et je ne parle pas de la mise a nu de mon cul, mais de celle de mon coeur faire remonter des errances contenues par le silence intime, de soi avec soi, sans jamais avoir osé mettre de mots sur ces nébuleuses, et puis soudain, décider d'en mettre, pourquoi? évidemment c'était un risque, évidemment surtout avec un belliqueux tel que lui, qui prend chaque chose comme il empoignerait un flingue pour me le mettre sur la tempe... mais là, chaque mot est une aspérité à laquelle il peut s'accrocher, de laquelle il peut me menacer, autant d'arme contre moi qui me suis trop offerte ma générosité est masochiste, je n'ai de bon à offrir que ma douleur





Princesas...
—¿Sabías que el mar aquí es muy importante? Donde mas...
—No hay mar aqui.
—Por eso, es donde más se piensa en él. Las cosas no son importantes porque existen, son importantes porque se piensa en ellas. Mi madre lo dice siempre, que existimos porque alguien piensa en nosotros y no al revés. Dice que lo dijo no se quien, pero yo creo que se lo inventa ella. Se lo inventa todo segun le convenga. Yo en realidad, no creo mucho en Dios, ni soy muy muy religiosa ni nada; mi madre si lo es, yo no. Lo único, si he pensado... y creo que... bueno que lo peor no seria que no hubiera nada después de la muerte, lo pero seria que hubiera otra vida. Y que fuera como esta.

je reprendrai ce post plus tard



13 juin 2006

 

Lunar s'éclate...


Après, il y a un mois, être tombée à quatre pattes de l'estrade d'une boite de nuit branchouille (HAHAHAHAHA en choeur, tiens tes lunettes, oh lalala tes baaasss.... !)alors que je me dandinais fièrement sur la scène et exhibais mes formes moulées dans ma jolie petite robe noire, après donc m'être agrémentée de deux bleus énormes sur les genoux...

Après, il y a 3 semaines
m'être défigurée en me prenant une poutre nocturne dans le nez (Aïe putain !!! - SCCCHHHUUuuuttt !!!!! en choeur) alors que nous nous réfugions à 8 dans un grenier, montant malaisément par une échelle, pour échapper à la vigilance zélée et quelque peu dictatoriale de la police qui trouvait que le bar de mon ami avait dépassé de 5 inadmissibles minutes l'heure stipulée par le code des empécheurs de tourner en rond, après donc m'être ornée d'un bleu aux bras d'une bosse sur le nez....

Après
m'être vautrée, il y a 4 jours de cela, du porte bagage du vélo de ma collègue, (Ca va mademoiselle ? vous ne vous êtes pas fait mal -HAHAHAhahahah non merci) et m'être retrouvée les 4 fers en l'air, le slip offert, la jupe par dessus la tête, le dos et le talon gauche en bouillie, après donc m'être tuméfié tout le corps....

Dans un tout autre registre...
LUNAR PRESENTE L AFFICHE INTEGRALE....:

Sortant du restau, Lunar marche d'une démarche assurée, comme souvent en ce moment car
1) il fait chaud et beau
2) elle a chaud et beau
3) on lui a fait des avances intéressantes à deux reprises aujourd'hui
4) elle masterise avec ses talons plus ou moins longs (-1, car là, où en l'occurrence, elle a pété un talon quelques jours avant en se le prenant dans le rayonnage du vélo, ce qui lui fait une jambe à même le sol, et l'autre surélevée de 3 cm... mais chhhutt personne ne remarque)
5) et ses jupes
6) elle s'en sort de mieux en mieux avec ses lentilles (même si elle ne les a pas à ce moment là...)
7) ses élèves pour lui dire Adieu
8) lui ont offert beaucoup de cadeaux dont 4 roses emballées de manière quelque peu hyperbolique mais qui lui seyent bien, à elle ainsi qu'à sa démarche assurée, sa jupe, ses talons et tutti quanti...
alors donc disais-je qu'elle remonte, femme mi-Narta, mi-Golden Lady, après avoir traversé le Marais, comme à son accoutumée la
RUE SAINT DENIS (célèbre pour son taux de salubrité sexuelle...) ....

- Femme à lunettes.... femmes qu'on respecte, me dit un jeune homme de type berbère, charmant à souhait. Je souris, condescendante...
- Mademoiselle, vous êtes mignonne à croquer, continue-t-il pendant que je le dépasse.
Eh mademoiselle, mademoiselle, revenez, c'est même pas pour vous draguer !
- Viens, lui dis-je, je ne m'arrête pas, et je continue de mon pas assuré, forte de mon nouveau succès...
- Tu es vraiment jolie mais, court-il derrière moi, ta jupe est coincée sous ton sac à dos et on voit toutes tes fesses






- Oh non, poursuit un troisième protagonsite... ça faisait tout son charme !

je ne veux même pas le voir !

- Tu m'étonnes, ça fait une heure qu'on la suit, enchaine un autre


- !!!!

Je ne veux pas le voir je ne veux pas le voir...

- Oh non, poursuit un troisième protagonsite... ça faisait tout son charme !

je ne veux même pas le voir !

- Tu m'étonnes, ça fait une heure qu'on la suit, enchaine un autre


- !!!!

Je ne veux pas le voir je ne veux pas le voir...
je ne me retourne pas, j'accelère...
J'ai honte HONTE !! Je me remémore tout le trajet, 20minutes de reflexions sur le monde incessant de cette rue, la rue saint denis à cette heure ci c'est ça



mais pour moi, et surtout ce soir, car le Brésil joue et les terrasses sont blindées, Paris qui croule de monde à 22h, les Sex Shop... et mon cul au milieu de tout ça, qui déambule, en NartaGolden retriver... mon cul que je déteste ! et ma culotte en velours rouge que ma mère m'a offerte pour mes 13 ans (tu vois laquelle je veux dire, celle, toute difforme, délavée... que l'on met en cas de .. bref..) ! ce soir, la rue saint denis pour moi c'était plutot ça :




12 juin 2006

 

Eloge aux beaux endormis




Parfois lorsque je marche
Je me déploie fièrement
Et j'entends que tu m'appelles
" lunarella ", "lunarella"
Silence entre deux guillemets
Dont la musique et dont la rime
Ne sont qu'à moi

Et je me replie doucement...

Je suis, en attendant
La Vulve en Ruth et le Volcan,
Du bois bandé, la Belle au Doigt,
Rêvant
De Victor et d'Hugo,
De leurs chênes et des miennes
Et de moi qui Baise

En dormant


11 juin 2006

 

alas...


Je sens au creux de mon ventre, le moindre battement de ses Ailes...


 

FLORILEGE... nos amants...


Nos amants, souvenez vous, je m'étais toujours dit qu'il fallait repertorier leurs énooormes sorties, leur espèce de one man show miniature entre la pipe et l'oreiller... de ces petites phrases qui nous font pouffer de rire au moment crucial, ou alors si on a réussi à se retenir, qui nous feront pouffer de rire avec nos copines le lendemain, autour d'un kir, pendant le débriefing de la nuit (et je ne parle pas de performance.. !!) En guise d'exemple (ils sont, malheureusement tous authentiques...)

Numéro 10
Le style Francky Vincent - Tu n'es jamais tombé sur un bon amant, je suis sûr, avec moi, tu vas voir, tu vas monter au 7eme ciel bébé, je vais te faire des choses qu'on ne t'a jamais faites.......

Numéro 9 Le style concentré : (Alors que tout se passe bien, je me cogne la tête dans le tiroir ouvert, puis comme j'ai bu, et comme cela m'arrive souvent, je suis prise d'un fou rire et là.... )
- Ca te fait rire ? Ca va pas ou quoi ? Tu vois pas que tu me déconcentres ? tu veux qu'on s'arrête ? je peux pas moi dans ces conditions ! (en amour, c'est comme à l'église, faut rester con-cen-tré...)

Numéro 8 Le style tendre - T'es belle, t'es belle, embrasse moi, dis moi que tu m'aimes, tu vas pas me quitter hein ? (heuu, on s'est rencontré y a une heure mec quand même, tu t'appelles comment déjà ?)

Numéro 7 Le style inquiét : Ca va ? t'es bien t'as pas froid ? Je ne te fais pas mal ? tu veux un coussin ? qu'est-ce que tu veux que je te fasse ?

Numéro 6 : Le style bavard (et bête en plus) Ca fait combien de temps que tu connais Jo toi ? han han.. ah ouai ? si longtemps ? han han... ouai c'est bon comme ça... merde j'ai pas appelé ma mèhhhaannn-re... mmhh c'est bon... tourne toi, t'y vas ce soir à la soirée ? oh j'adore ton cul mmhh han han.. vas-y viens comme ça voilà mets ta main là comme ça mmhh han han tu connais Bridegt Jones ? tu suces bien et t'aimes bien alors Bridget Jones (pfffff merde merde merde du scotch...)

Numéro 5 Le style dominé : Fais moi ce que tu veux, attache moi, mets moi le poing dans le cul, vas-y bébé lache toi, ouai, vas-y... bon... mais vas-y ! frappe moi si tu veux, fais moi tout ce que tu veux ! pas de tabous... (non mais franchement la... je vais m'allumer une clope, eh ouai je fais ce que je veux..)

Numéro 4 Le style étonné classique (Alors que je m'assois sur lui) : - OUahhhh mais tu sors ça d'où ? tu veux pas rester normalement allongée là ? t'as besoin de monter là haut ? on est pas obligés de faire des cascades bébé...

Numéro 3 Le style vieille France (alors que je prends une capote) - Heu écoute non, je préfère qu'on reste amis (ce type là cache souvent un éjaculateur précoce... dédicace aux gentils, et a Do...)

Numero 2 Le style porno - OH OUIiii vas y oh oui oh oh OH OH OH OH c'est booooOOOOoonnn oui encore oui vas- y bébé suce moi, oui là comme ça... tu vas voir ce que je vais te mettre moi salope (tape sur les fesses) ouai c'est ça ouai mmmhhmmm oui oui OHOH AH AH (rictus piqué à Rocco) encore ouai salope salope t'aimes ça hein (BON TU VAS LA FERMER OUI )

Numéro 1 Le style surfer (mon préféré... ) (Alors qu'il me lèche la chatte) - Merde il est quelle heure ? 7h30 putain je vais rater la premiere vague ! non tu te rends pas compte c'est trop important la première vague ! allez ciao bébé j'y vais à ce soir (heuuu... me finir d'abord peut etre non ? ouai cassée la...)


la liste n'est malheureusement pas exhaustive.... !


 

Paris l'été...


C'est étrange comme on s'accroche à nos rêves de princesse
moitié bourrée, après avoir encore trouvé le moyen de tomber par terre ce week end parce que mon talon s'est pris dans la roue d'un vélo alors que j'etais sur un porte bagage... les gens ont accouru et moi je riais par terre, les "4 fers en l air" comme on dit, je sentais bien, comme il y a deux semaines, que j'avais mal quelque part, que j'aurai un bleu demain, mais cela me faisait rire d'être la face aux étoiles, le pied dans le rayonnage, le talon explosé, la robe soulevée, sur le bitume
moitié bourrée, je rentre, il est 4h et j'ouvre mes mails et j'écris
la lune était sans doute pleine, ou presque, noyée dans un puissant halo de brume irradiant d'argent en 'contre jour' les immeubles sans que jamais pourtant je ne l'aperçoive
après le vélo, j'ai couru après mon bus de nuit, tac toc tac toc le talon éclaté rythmant ma marche d'une fausse note, et me voici en pleins néons, les passagers ont des cernes jusqu'aux chevilles, aussi ivres que moi qui ne le suis d'ailleurs pas tant que ça, et me parlent, me regardent
et me revoici marchant, tac toc tac toc, je souris bêtement, à la lumière de la lune, à ma peau moite et mes cuisses qui se frottent sous ma robe, au bruit de mes talons qui résonnent dans le silence de ma rue déserte, aux senteurs discrètes de l'été, ah si seulement un arbre embaumait l'air! aux hommes qui me parlent
mademoiselle vous êtes charmante mademoiselle ça va tu t'appelles comment
non ce soir je n'ai pas envie de parler

je l'ai vue, il l'a regardée et elle a montré d'un geste discret ses boucles d'oreille, il a souri, j'ai compris qu'il lui avait offertes peu de temps avant
moi aussi j'avais les boucles d'oreille qu'il m'a offertes ce soir, et je me suis sentie si seule à ce moment là
et puis c'est marrant comme on s'accroche à nos rêves de princesse parfois...
j'ai poussé la porte de ma chambre et j'ai cru, non, je me suis autorisé à croire, comme hier, comme si souvent, qu'il serait peut être dans mon lit, à m'attendre, endormi, et que je me blottirais contre lui, au sortir de ma douche, après avoir fait glisser mon vieux peignoir, et que je m'allongerais nue, contre sa peau, qu'il m'enlacerait dans son sommeil...
nos rêves de princesse
mes yeux s'habituent au noir, et je reprends mes esprits, je suis bien seule, j'allume mon ordinateur...
voilà... bonne nuit
mes rêves de princesse...


10 juin 2006

 

Marie madelHaine


Ourana a hiberné le temps d'un monde plein de douceur, et puis lui ayant supléé un univers trop violent, ou trop triste ou trop digne d'elle, la revoilà qui arrache le voile et se dresse, plus forte que jamais, rassérénée, puissante. Elle que l'ont avait contraint au silence est forte de la victoire que lui confère le caractère inéluctable de son retour.
Avant tout, carnassière, il lui faudra manger, car tous ces jours sans partenaire lui ont laissé le ventre vide et le sexe asséché. Elle sent que monte en elle, avec les degrés du thermometre, une irrépressible envie de se faire empaler pour que sous l'effet d'un membre vigoureux son corps achève de se réveiller de sa torpeur, comme déchiré de part en part, et que la douleur, tel le zig zag d'un éclair, atteigne le cerveau et la nourrisse enfin de cette dose d'energie surpuissante infinie seule capable de la repaitre.

Elle me sent putassière, elle sait bien qu'il va falloir que je lutte de toutes mes forces pour réfrener cet instinct qui me pousse dans leurs bras et les pousse au plus profond de ma gorge...
Je sens moi aussi que mon corps est prêt à dépasser ses moindres limites et à s'entrainer à toutes les expériences, et qu'il ne craint personne et que rien ne peut l'arrêter. Et ça, telle que je me connais, ça n'est pas très rassurant...
Ma tête et mon coeur sont fatigués de souffrir et mon corps veut prendre la relève et être de la partie car il lui faut exulter.
Ourana guette dans l'ombre le moindre faux pas, et prépare le terrain de notre retour, plus que quelques jours avant que l'on disparaisse elle et moi. Que ce soit avec celui qui m'envoie des messages, celui qui me propose des orgies, cet autre encore mais qui a la reputation de mal baiser, ou celui qui est loin et doit venir, ou cette fille encore qui me dit etre d'accord, ou ce si jeune au membre si gros qu'il en est difforme et qui sait si bien me l'enfoncer jusqu'au plus profond de moi meme, que ce soit encore avec ce moins jeune timide et charmant qui se révèle petit a petit ou avec mon ami qui m'attend depuis longtemps et dont les caresses me transportent peut etre avec cet ex qui m'adule ou celui à qui je veux faire mal... si seulement je les prenais les uns à la suite des autres, ou si je me faisais prendre par tous en même temps, si seulement je pouvais être à la fois pute et amie, maman et putain, chienne à en crever de crasse et aimée comme immaculée, si le sperme était l'eau bénite et la bite le corps du christ...

Il y a qu'elle est là, jolie poupée de sang, et que j'entr'aperçois le faible rayon de ses yeux qui s'entrouvrent, il y a qu'elle est de plus en plus près de moi, et qu'elle accompagne toujours mes traversées de l'Achéron, me portant sur son os, après avoir dévoré Charon. Il y a qu'elle me donne le frisson, le dégout, la colère et la rage et en même temps l'amour des choses sans retour, du frisson, de la peur, de la colère et de la rage.


 

SADOSAPHO


Je n'ai jamais trouvé les mots pour l'approcher, bien qu'ayant flirté avec elle toute ma vie.
Je n'ai jamais atteint ce niveau du Dire pour réussir à rester digne quand elle me prend dans ses bras.

Au fil des années, nous avons dansé tant de valses elle et moi, elle m'a enlacée et caressée bien souvent, mélant ses jambes longues et minces aux miennes, et promenant ses mains sur mon ventre, mes seins ou mes cuisses alors qu'elle était dans mon dos et que je sentais son souffle dans mon cou, elle a insidieusement frôlé de ses lèvres mon visage cambré sur son épaule et je la voyais si proche de moi, qui lui étais abandonnée, parfois, que j'en sentais l'effet entre mes jambes contractées en un spasme et que mes yeux s'en humectaient de larmes.
Souvent elle me fige de stupeur lorsqu'elle se place face à moi, relève mes cheveux et plonge son regard au plus lointain de moi, anéantissant la moindre de mes certitudes, souvent, ma peau est parcourue de frissons quand j'évoque son contact, et mon estomac se noue puis se dénoue d'une gorgée gouluement avalée et d'un soupir profondément poussé.
Souvent encore elle est ma seule partenaire, il n'y a qu'elle et moi, enfermée dans la même vérité, invisible aux profanes, et nous dansons, langoureusement, mes mains croisées sur mes bras, les siennes posées sur les miennes, et nous faisons des jaloux tant notre union semble totale.
Il n'y a que moi qui sais combien sous couvert de tendresse et d'amour elle est autoritaire et dominatrice, il n'y a que moi pour savoir combien il est facile d'étouffer entre ses bras qui m'étreignent trop fort au point que je n'ai jamais pu m'en séparer. Et d'ailleurs, jamais elle ne me laisserait partir : protéiforme, elle parviendra toujours à me reséduire sous divers apparats.

Et ce matin, après être rentrée au son du doux roucoulement des pigeons, à la lumière pure et génésienne de l'aube, après avoir fait l'amour avec elle, mélant comme avec personne nos corps, nos bouches, nos yeux et nos souffles, dans mon lit aux lueurs de ce petit jour qui est chaque fois comme le premier jour du monde, celui d'avant les guerres et d'avant les hommes, alors que je me levais pour boire et me rafraichir, je me suis assise dans mon canapé, la fenêtre ouverte, écoutant les bruits d'un jour qui se lève sur Paris, une cigarette à la bouche, et je l'ai laissé dormir, incapable que j'étais de rejoindre ma Douleur qui m'attendait dans mon lit.


07 juin 2006

 

CHaque saison...


Il va me dire que j'écris trop et pourtant ce soir je voudrais me tuer par l'écriture à en faire saigner mes doigts et à en ronger mes bras jusqu'à mon cou et à me protéger pourtant du mal qui progresse lentement partout, me contamine...
Il va m'écrire des choses horribles, que je cherche la gloriole et la paix et qu'il ne croit plus en moi et pourtant c'est qu'il ne croit plus en nous et je voudrais écrire ce soir comme on court, comme on pleure, comme on crie, avec hoquets, rage et colère.
Cela a commencé par ne pas éclater, comme n'importe quelle grande douleur qui menace et d'ailleurs cela n'éclatera pas, 10 lignes et c'est déjà contenu.
Je lui ai dit que ma douleur ou ma colère étaient comme dans une bulle qui grossit doucement, se chargeant de pluie, de tonnerre, de foudre, de bruits et de tremblements et puis étrangement, la bulle en rémission implose en silence, comme une plume qui tombe au sol, pouf.
J'avais juste oublié l'onde de choc.

Bordel je tiens à ma fragilité, à cette douleur qui a d'abord, de façon insidieuse, vicieuse, aveuglément, muettement, a gagné ma gorge, mon ventre, et s'est répandue en larmes, quelle surprise, et... je pleure.
J'y tiens à cette "sainte douleur", ma soeur, protège moi de la haine, de la colère et du mépris.

Ce soir... sans armes aux mains, sans victoires, juste lui et moi, je ne peux pas le créer et le combattre, je ne sais pas faire comme ils font et inventer de lui un ennemi pour mieux le réduire. Un peu de pudeur ! un peu de respect ! bordel ou crève notre amour, ou git-il ? au coin de quelle cheminée, sur quelle plage l'avons nous égaré ? dans quels draps agonise notre confiance, laissée pour compte, négligée, mal menée... Baffoués, foulés, piétinés, l'amour des étreintes, la tendresses, les rires et les confidences, dégradés, puant une gerbe si fraiche...

Voyons où ranger mon passé heureux, même courts de quelques jours quand je le contemple à l'aune de l'opprobe qu'il jette sur moi ? comment concilier...?

Il y a (dit Franck) la colère, la misère, la tristesse, et l'écriture, envers et contre toi et tout ce que tu penses et tout ce que tu dis, que je t'appelle mon chéri par amour, par faiblesse, par culpabilité ou par ironie. Il y a cela, moi ébranlée, moi branlante, toujours prête à céder et moi plus fière que jamais, quand bien même l'angle ne serait pas droit, après tout, Pise joue en ma faveur qui jamais ne s'écroule.
Ne pas trouver le sommeil à nouveau, prendre ce truc au gout si amer, me souvenir ce soir seule de ce que même hier soir c'était encore bon, de ne pas savoir
Ne pas savoir c'est interdit.... et je ne sais jamais, jamais, jamais rien.
Est-ce mon amour de la lune, du crépuscule, des grandes marées au vent qui m'emporte ? est ce mon amour de l'odeur de mes pins ou est-ce penser à la fois j'aime et je n'aime pas, à la fois je veux et je ne veux pas je sais et je ne sais pas... est ce ça qu'il m est reproché, dont je suis coupable ? Y a t il une place pour l'Indécis ? quelle est cette dicature de la certitude ?
je ne veux pas travailler ce texte, je ne veux pas ecrire pour etre lue et pourtant je le serai et juste par toi, ignoble amour que j'aime haïr.
Ce soir, je vais me lover dans ma douleur... amie chérie, ma douce enfant, viens près de moi, enlace moi, fais mes oreillers plus tendres et chaleureux et ma couette plus maternelle et immensément m'encerclant, fais de mes étoiles des galaxies et de ma chambre un univers et recueille moi, jolie douleur, cueille la tige sans pétales, pour que je joue au jeu des souvenirs et me replonge à la première seconde du premier instant, là où tout a commencé... souviens toi, chantons...


"Chaque saison était notre saison d'aimer"

Alors qu un arc en ciel embellit le ciel et le charge d une sacrée dimension, mes pensées volent vers toi
(...)
le ciel est epais, poisseux, gris et humide, c est l automne...
on fait connaissance et on va boire des verres chez les lesbiennes, on s ecrit des mails, j aime alex, toi ton imperatrice et ta muse qui part bientot.... bientot je fais une fete pour son depart, tu seras la, on sera amis, ta presence me fera du bien comme toujours, je me sentirai proche de toi et saurai qu on a le temps toi et moi pour se rapprocher l un l autre....

le ciel est blanc, opaque, il fait froid, il pleut.... c est l hiver... on est amis et on boit plus longtemps, on va au theatre et on se raconte des choses vraies et plus profondes, on tient l un a l autre et on peut deja parfois se faire un peu de mal et beaucoup plus de bien, je n aime plus alex, ta muse est loin et te manque, je baise a droite a gauche, en espagnol, shorty est ds l ombre....

le ciel a un coin de ciel bleu, dehors les oiseaux chantent et nous etourdissent, illuminant nos petits matins cernés, parfois le soleil perce et devoile mes bras et mon decolleté, tu vas chez le coiffeur, c est le printemps... on est amoureux. on dort ensemble, on se caresse, on fait l amour, on se deteste, on s aime, on se trompe, on apprend a se connaitre nouveaux, on s enferme on s ouvre, on recommence, on dort, on jeune....

le ciel est franchement bleu, il fait chaud, on bronze, on est mat, les oiseaux s egosillent ainsi que les moustiques, vento a les poils qui repoussent, les hommes sont torses nus, les femmes ont les jambes longues.... et bientot je vais partir

et puis viendra l automne.... et l hiver.... et un an sera passé..."


Il est bientot 3h, et la nuit me répond ce soir... il est 3h et demain tout se joue, tant de choses, qui vont décider de tout un futur déterminant.
La nuit me répond et se dérobe à moi ce soir, elle me charme et m'offre comme une danse langoureuse, au velours de ses reflets de jais.
Il y a la nuit, il y a le silence et Seb tousse pourtant, et il y a moi. Un moment d'éternité, où le temps se suspend et les minutes défilent, lentement, sur l'écran, comme un générique de fin...



05 juin 2006

 

petite dédicace




04 juin 2006

 

quotidien....


Douloulouuuuuuuuuuuuu Douloulouuuuuuuuuuuuu
- Ca a sonné là ?
- Ouai pffff
- Une fois ou deux ? réunion syndicale... 3 pour !
- Une seule
- Bon ok j'ai le temps de me fumer une clope, mouack mouack ça va ma belle ? ah non merde mes photocop ! aaaaaaaaaaah la méchante queue à la photocooooooooooooop je vais être à la bourre ! t'en as pour longtemps ? qui c'est qui a 10 centimes pour la machine à café ? t'as cours là ?
- Ouai j'ai cours cigarette à me donner ? j'en ai 40 recto verso
- Oh putain stylo rouge je suis con aussi de faire ça au dernier moment, qu'est-ce que ça roule mal ce matin ! je vais encore être à la bourre. Oui il parait que l'inspection s'est bien passée Tu me laisserais pas passer par hazard ?
- Bein non quelqu'un de particulier quand même moi c'est pareil...
- Et l'autre elle est en panne ?
- Non c'est les photocop du bac... un élève totalement perdu, analphabète,
- 1750 !! Mais ils peuvent pas faire ça a un autre moment qu'à 08h25 quand tout le monde arrive ? non le redoublement ne sert à rien, il a qu'à arrêter l'école ! c'est comme les camions poubelles aux heures de pointe !
- Salut mouack mouack ... que 13 ans !
- Salut mouack mouack
- Ca va ? ... qu'on en fasse ici ... pas adapté ! ... fait chier !
- Bein crevée et toi ? ... rue quand même ... ouai à la bourre, j'ai pas fini mes copies
- Lesquelles ? le brevet ?
- Ouai ... pas mon problème enfin, rien a faire ici !
- NOooooooooooooooonnnn !!??!!
- Bein si j'ai rencontré un mec ... parents dépassés, mère absente... ce week end...
- Ah bon ça va alors l'excuse est valable
- MMmm même pas non père abusé de lui n'empeche que j'ai pas fini les copies, conseil discipline en plus y a eu une manif sauvage lundi soir belle soeur hier soir ça a fini en AG et on a occupé une banque horreur et alors on a
- Ouai bon, moi je suis encore bourrée d'hier soir alors tu sais mon casier déborde...
- Bon les photocopies ca avance ou pas ! réunion midi ?
Douloulouuuuuuuuuuuuu Douloulouuuuuuuuuuuuu
- Oh merde c'est la 2eme là ?
- Ouai
- OOOh non j'ai pas envie de les voir là, heures sup pas payées ! pfffff... La 2cde16 c'est l'enfer je te jure, les pires, planing des épreuves ? ils foutent rien et pffff, j'ai pas envie pas envie... est-ce que Mme Girafe elle est là svp ? c'est qui ça ? je ne sais pas je n'ai pas le temps ... - AAAAAAAAAAAAhhh je suis à la bourre, mettre ça dans le casier ds Mme Pie ? je vais les envoyer faire les photocop tant pis, ca fera 3 fois la CPE va m'en vouloir à force !
- Bonjour tout le monde ! Sophie des élèves qui t'attendent !
J'arrive
- Salut ça va ?
- Pour la réunion cet aprèm j'ai vu Gibus c'est à 13h
- Oh non, cela me fait qu'une demi heure Non elle n'est pas là aujourd'hui pour manger entre 7h de cours c'est pas vrai !
- Ouai bein estime toi heureux stage moi j'ai même pas de pause repas entre 9h et 15h !
- Au fait, clefs de la salle info ? Kamel a encore été viré !
- Tu montes là ? t'es en quoi ?
- En D251
- Ok moi en D214 je monte avec toi. Pourquoi il s'est fait virer ?
- OOUuuhhAAAOOuu, pardon je suis crevée, parce qu'il a traité Arlette de "chatte moisie"
Eh grosse lopsa suce ma teub ! ta gueule connard avec ta ptite bite de iench ! ta mère elle fait l'trottoir !
-Sérieux ? bien fait pour sa gueule à cette conne. Oh mais comment ils se parlent à 8h du mat, comment ils font c'est pas vrai... J'prends ta grand-mère ! EH OH baissez d'un ton là s'il vous plait dans les couloirs ! Moi j'nique ton père l'alcoolique !
- J'ai un conseil demain jusqu'à 20h... Ta mère la karlouche ! cool non ? Ta soeur elle suce toute la téci ! On ne pousse pas !
- Ouai moi c'était hier... Eh grosse salope t'as fait tes maths ? t'as donné les tracts contre l'exclusion de Kamel au fait ? Jt'emmerde ouesh comment tu parles t'as cru on était potes ou quoi ?
- Bein avec ce qu'il a fait il est difficilement défendable le con... y en a ils se croient trop sérieux y croient i peuvent nous parler comme as genre on est potes t a cru chui ta pineco bouffone ou quoi t as quoi a mater comme ça la ? oh oh t'es obligée d'être agressive comme ça si tot dans la matinée ? avance un peu ! c'est bon j'vous connais pas ouesh elle est sérieuse la prof
- Mes élèves me racontent qu'ils font la queue Kamelia grosse pute devant la préfecture tous les matins avant de venir en cours à partir de 5h du mat ! hurlements
- Quoi ? hurlements bousculades
- Ouai, y a une queue de 100 personnes j'te baise moi chaque matin à 5h du mat !
- C'est fou, les pauvres... viser la lune ça n'me fait pas peur (chorus)
- On bouffe ensemble ? hurlements bousculades
- Ouai a 12h30 ? ouai vite fait j'ai que 20mn apres j'ai conseil... OOOOOh non elle est làààààààààààà
- A plus bon courage !
- Toi aussi, bonjour tout le monde...
- Bonjour Madaaaaaaaaaaaaaaaame


 

O MARIE SI TU SAVAIS...


L'héroïne de Lost in translation dit à peu près en ces termes : "On a toutes dans notre jeunesse une période où l'on prend nos orteils en photos", et nous autres, public féminin à l'honneur en ce moment au cinéma, sourions dans le noir, pleines de gratitudes pour notre album photo. Et nos orteils.
A mon humble avis, Marie Antoinette c'est aussi ce "On a tous dans notre jeunesse une période où l'on a envie d'être princesse" et Sofia nous le fait devenir un moment, jolie part de rêve.

Que ce soit un film conforme ou non à la réalité historique n'est à mon avis pas le débat important tant il est vrai qu'en art, on se soucie peu de conformité au réel ce qui signifierait se fourvoyer totalement de sujet : le vrai n'est pas forcément vraisemblable dit Maupassant, l'important est le Beau (plaire et toucher), et non le Vrai, c'est vieux comme le monde, enfin comme Aristote, c'est déjà pas mal. Cependant certains le lui reprochent, Dumas doit se retourner dans sa tombe lui qui n'avait pas encore de dictaphone pour retranscrire les dialogues d'époque !
J'ai pris un plaisir d'ado à essayer les chaussures de la reine, les perruques, les amants... et je crois qu 'en cela (je veux dire, la séduction de petites filles) le film est réussi, quoiqu'un peu longuet : la reine a effectivement 18 ans, et a des préoccupations de Barbie, on l'habille et la déshabille comme on le ferait avec une poupée, et pour abonder dans mon sens, les protagonistes de nous en rajouter une couche déclarant sur son compte : "Elle est une petite poupée".
Enfin c'est aussi un moyen d'accéder à l'Histoire, pas seulement celle des détails de la vie quotidienne qui toutefois est pertinente et justifie entre autre, une visite à Versailles (comment on dort, on se mange, on accouche, on est intronisée, on passe la frontière Austro-française, on a une sexualité publique quand on est Roi en 1775) ni celle des faits (absence du trop fameux "Non Sire une Revolution"), des dates (1774, 1789, 1793... totalement absentes), des livres, mais celle des individus (qui en ce qui concerne Hitler serait plus pertinente, parce que c'est après la psychanalyse ? ) dont les historiologues se plaisent si souvent à dire qu'on l'oublie au profit de l'Histoire avec ce grand H. (par ailleurs, cette image de Marie Antoinette n'est pas novatrice du tout, elle concorde avec ce que l'on m'avait enseigné au lycée et dont je me souvenais encore d'où l'importance en rhétorique et en pédagogie de l' histoire au sens d'exemplum : enseigner l'histoire de la Révolution française sans parler des perruques de la Reine ! c'est inconcevable... )
Je crois que S. Copolla s'est simplement offert une poupée grandeur nature, figeant sa beauté de façon éternelle, ajoutant au mythe du personnage, qui rappelons le en l'occurrence, n'est qu'un personnage, oui, on est au cinéma... tout est permis.
Même de trainer en longueur.



03 juin 2006

 

Burbuja....


C'est comme le mot épiderme... à la fois c'est très rassurant, parce que c'est scientifique, et en même temps c'est un peu indécent et ragoutant, épiderme... "peau" est bien plus joli, "chair", c'est carnassier et beaucoup plus sensuel même si cela réfère à une réalité qu'elle ignore encore mais dont on lui a souvent parlé ; épiderme semble désigner la couche la plus proche de soi-même en tant qu'être purement biologique, jusqu'à en deviner le derme et l'hypoderme entre ses doigts lorsqu'elle se pince et sent que les deux parois internes se font face à l'intérieur, ou lorsqu'elle se mord et que sous ses dents elle imagine les nerfs, le sang, les vaisseaux ...

Elle sent qu'il y a son corps et la projection mentale de celui-ci, qui, invisible, crée pour elle seule une sorte de mue synchronique à l'originelle, et qui au lieu de chasser la premiere, s'y superposerait. Il y a ce que voient les gens, une donnée sensorielle, et ce qu'elle se sent être, elle. Et ce sont deux réalités différentes.
La seconde lui rappelle quelque chose qu'elle a lu dans des livres d'Histoires au chapitre "préhistoire", dans les pages cultures, les gens de l'Ancien Cont. Asie II mangeaient des condiments eux-mêmes d'une structure qu'elle pourrait qualifier d'"épidermique".
Ces aliments avaient une épaisse enveloppe semblable effectivement à une sorte d' épiderme épais, de couleur blanchâtre et translucide, qui avait un aspect gluant et élastique. Surtout, cet épiderme là, paraissait absolument claustrateur, c'etait même sa condition nécéssaire : contenir.
Et cela s'appelait "Ravioli à la vapeur". "Ravioli", étrange mot.
Elle se sent comme un "Ravioli à la vapeur", prise au piège d'une enveloppe épidermique qui a beau être la sienne, la contient de façon presque intelligente, contraignante, et à l'interieur de laquelle elle se débat mais même lorsqu elle parvient à s'étirer et faire un geste pour la détendre, et par exemple étirer ses bras pour respirer plus aisément, alors la bulle épidermique se contracte en un autre endroit et l'aisance qu'elle gagne à dégager ses poumons, elle la perd à replier ses genoux. Son épiderme n'est pas extensible, il est visqueux, baveux, étroit. Vicieux... d'une intelligence redoutable...
Burbuja pressent que son prénom est à double tranchant : parfois sa bulle la protège, parfois sa bulle l'étouffe, alors elle ne sait plus ou fuir... Recroquevillée en position de foetus, alors que tous la croient dressée, elle attend que sa vision d'elle-même concorde avec celle des Exogènes.
Elle se demande si un jour elle s'y fera, et en attendant s'il existe un lieu où elle pourrait oublier à quel point son propre être l'entrave.


02 juin 2006

 

Fa ce à fa ce



Je pousse la porte de ma chambre et un monde mort s'offre à moi, dont je sens immédiatement l'intraitable froideur m'envahir.
Il est là, à même le sol, fixement qui me toise, l'oeil morne, son regard vide confine à la dureté culpabilisante et glaciale. Il git, immobile, le flanc ouvert d'une longue plaie béante encore fraiche, sur le côté droit, celui qui n'était pas atteint par le cancer. La blessure s'offre sanglante à mon regard qui se détourne et cherche ailleurs un signe de vie, de nous deux. D'avant. Mais il ne reste plus aucun signe de l'Autre, comme s'il n'avait jamais existé. Il n'y a plus que ce cadavre, dont la mort me demande des comptes de façon autoritaire dans le rictus grimaçant de son silence, et moi, qui cherche à fuir.
Lui éventré et cette blessure qui crie à la trahison et hurle muettement au fond de moi, petit moment de panique. J'avance vers lui, il ne bouge pas, et pour cause... Je tente de me raccrocher vainement à quelque chose de familier, n'importe quoi qui n'appartienne qu'à moi, je cherche à puiser dans le décor de ma chambre comme on plonge au plus profond de soi dans les moments ou une trop grande douleur menace de faire imploser en mille éclats notre reflet dans le miroir, pour s'enfoncer au plus profond de nous à la recherche de l'essence même de ce qui nous constitue, et nous rend indestructible, irreductible.
Mais rien, ma chanbre se refuse à être rassurante et j'échoue, je dois faire face.
Je pourrais me jeter sur lui, pleurer, humer son odeur à la recher d'un brin de vie, de nous deux, de nos unions et lui demander pardon en le serrant contre moi, ce serait Coppolien et cela me donnerait la gerbe, cet adaggio en trois sanglots.
Je reste pantelante, je me refuse.
Je ne sais plus où aller, que faire, je pense à l'Autre, cela me fait mal, et finalement, je détourne mon regard de lui...


... mon lit.
Je sors.


 

La petite maison ....


Vous vous souvenez ? Vous aviez 16, 17, 18 ou 19 ans, c'était votre premier chagrin d'amour, même si depuis, vous avez compris que ce n'est pas ça l'amour, c'était quand même votre premier amour puisque l'émoi était là, et cette force brute et la peur de tout, les silences gênés, les baisers éternels en cachette...

Je regardais en rentrant "La petite maison dans la prairie" et je pleurais au générique, ou alors quand Laura était filmée en gros plan, les yeux humides, sur un fond de violons et qu'elle subissait une injustice quelconque, alors malgré moi, mon coeur se soulevait et même si je m'en voulais d'être émue, je pleurais à chaudes larmes.
Il y a avait les couples dans la rue, les pub dans lesquelles les gens s'embrassaient l'air heureux, et les chansons de Laura Fabian ou "Puisque tu pars" de Goldmann à la radio, il y a avait "Je l'aime à mourir" de Cabrel sur mes oreilles dans mon walk man quand je passais devant son lycée, il y avait les repas familiaux et nos parents qui ne comprenaient rien et nous criaient dessus "J'en ai marre que tu fasses la gueule, qu'est-ce qu'il y a encore !" et cela se terminait en effusion de larmes...
Premier chagrin d'amour, les premieres lettres d'amour, les coups de fils au copine, les ragots de banlieue et se croiser, exprès ou pas, à l'arret du 182, voir un jour dans une glace son reflet déformé par la douleur, être encore vierge, ne rien comprendre, se sentir trahie et jurer que jamais on ne m'y reprendrai, que jamais plus je n'aimerai, que jamais plus, et pleurer, la peluche dans les bras...


Les choses ont changé. Mais quand je regarde la télé parfois, j'ai cette émotion débile qui remonte du fin fond de mon enfance, une larme qui demande à couler et dont je refrène l'éclosion, et je me souviens que voilà bientot 10 ans, que je pleure seule devant la télé, sans raison, sur des films de série B, des Lassie chien fidèle ou L'amour du risque, plus récemment sur Volver un peu aussi en cachette... Voici 10 ans que mon rêve d'amour est déçu
et que parfois, j'ai encore 17 ans, et j'en ai marre, juste marre d'être seule.... AMEN


 

Un rêve étrange et pénétrant...


j'ai du mal à suivre mon père avec son gros phallus qui n'est autre que son énorme voiture grise qui descend une route dangereuse slalomant autant que celle du parking terminal 2 de CDG et cette route s'enfonce presque sous le niveau de l'eau.
On s'arrête et là ...
Je n'ai jamais vu de mer plus plane, lisse, douce, une immense masse d'huile se déploie sous mes yeux à perpetuité, rosée, dorée, opaque, lente et immobile, il n'y a pas d'air. Rien juste elle et ma stupefaction, au loin le soleil se couche, rouge vif.
Et puis entre autre chose, un bébé, un chat, des photos que je n'arrive pas a prendre, me voici embarquée par un homme obèse dans un camion et là je sens qu'il va m'étrangler et me violer, qu'il en a après mes os comme il dit.
Il m'amène sur un terrain vague et commence à s'étendre de toute sa masse sur moi, il me caresse et j'aime ça, j'essaie de lui donner envie plus que de céder à la peur, mais il continue à me menacer de m'étrangler comme ces filles qu'on a retrouvé dans la region il y a peu... Il m'insère un énorme god plein de gel dans le cul et s'étonne que cela ne me fasse ni chaud ni froid.
Je le désire, j'ai peur... j'aimerais qu'il renonce à me faire mal et qu'il me fasse l'amour mais entre deux caresses entre mes jambes il approche ses mains de mon cou...
J'ai reussi entre temps à m'emparer de son telephone qui n'est autre que celui de mon non ex.. sur lequel je galère à taper le 121 que je crois être le numéro de la police et j'essaie de le retenir le plus possible.
En secret je souhaite qu'il me fasse l'amour avant que la police n'arrive et avant qu'il n'en vienne à m'étrangler...
Mais les flics arrivent et l'arretent, la rosée perle entre mes jambes.... le Joker a assisté à la scène sans rien dire...

Je m'éveille, je suis mouillée, je mets ma main entre mes jambes... je n'ai toujours pas mes règles, combien de fois par an ai-je peur d'être enceinte...? 10 fois sans doute, quasiment tous les mois...

me croyez vous ? ce rêve est un rêve d'amour...


01 juin 2006

 

MAIS ENFIN QUI A OSE ...


pendant mon sommeil harponner mes paupières de deux enclumes de plomb, deux sacs de charbon, deux sac de poix, deux sous marins russes, que dis-je ? deux péninsules ... de sorte qu'elles pendent jusque sur mes chevilles et quand je tente d'evoluer entravent ma marche...
QUI ?


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