jaiplusdesouvenirs

25 mai 2007

 

comme un printemps qui pleure


le pis de la vache celeste a éclaté, et il y en a eu partout, pluie insipide, le ciel couleur de pisse mal lavée, trop hydratée, de celle qui ne laisse pas de trace au fond de la cuvette et que l'on contemple déçu, au fond de la cuvette.
Au fond de la cuvette, gît mon âme la pauvre, incolore trop hydratée, d'un vert de non couleur, d'une odeur de l'absence
bientot une heure qu'il gronde sans en demordre et je n'arrive même pas à en lacher une
j ai juste une odeur nauséabonde entre les jambes et mon sexe chiale ou peut être est ce mon chien qui pue et pas mon trou, ou les deux, odeurs de trahison, de pourri de rance... va savoir.
cela faisait un bail qu on aurait du la traire, il nous avait prévenus, mais on en a fait qu a notre tete, voila, il enflait a vue d oeil et puis, ce soir... boum, et que ca te pisse sur la gueule et ruisselle sur les cheveux, que cela t'en retourne le ventre comme un chant de mort ou un enfant mutilé sur un trottoir de Luanda, de ceux qui tu imaginais déjà si ensoleillés...
roulement de tambour et entrée en scène d'une profonde déchirure qui se pavane talaaaaa ! mais rien à faire, c'est toujours une couleur de pisse trop hydratée, qu'a décidément le ciel ce soir.
Peut-être qu'à Clermont il en va de même, partout sans doute tout n'a que l'odeur et le gout de la pisse
et je ne peux même pas écrire, et je ne peux même pas en lacher une
seule ma chatte est humide mais qu'est ce qu'elle croit, qu'est ce qu'elle croit... pauvre sexe débile.
j'ai pissé sur Paris ce soir, et dégazé longtemps, j'ai tout mouillé sali, je vous ai inondés de mes eaux putrides, ma mouille vous imbibe
j'ai pissé sur toutes vos têtes nues qui couraient les rues riant, têtes de cons, têtes à vendre, à couper
comme un printemps qui chiale j'ai pissé sur vos têtes

J'ai pissé sur Paris comme pleure un printemps


08 mai 2007

 

J'avais escaladé mon Candy Boy et je m'agitais au dessus, l'écransant de tout le moids de mon gros postérieur, un des plus célèbre du Far Est (le 93), j'avais gardé le Stetson enfoncé sur les tresses à l'indienne que m'avait gentiment tricoté Petite Taffe à la veillée nocturne du jour d'avant. Enfoncé aussi le chapeau, sur mes yeux clairs au regard coléreux, enfoncé aussi, la bite de Candy Boy, profond dans ma chatte velue. Enfoncé pareil, s'il reste un peu de place dans tout ce fatras, le dégout de moi-même, qu'à chaque coup de gland il incrustait un peu plus dans les parois de mon ventreux.
Il essayait de gigoter au dessous, pour me donner plus de plaisir j'ai comme l'impression. Peine perdue, mon vagin était humide comme Hourtin Lake et il avait beau mouliner, ça ne me faisait pas plus d'effet qu'une cuiller en bois dans de la purée, une écharde en soie plantée sous mon ongle de diamant. Bref, pisser dans le violon de Smart, le joueur du Saloon. La fumée de ma clope me piquait les yeux, qui stagnait sous le rebord de mon amour de chapeau, que m'avait offert mon grand père du temps où on allait pêcher à la marre au Diable. Lui qui me montrait comment lancer le machin, moi qui m'accrochais aux branches, aux herbes, à toute cette merde de végétation. Bref, une fois encore, bref, car il le fut sans doute un peu, et de toute façon qu'est ce que ça aurait changé ? Une fois le mode tourniquet lancé, vous pouvez bien pivoter et vous astiquer la machine, au mieux, vous aurez une petite émotion tout particulière qui vous fera éperonner en hurlant "oui da mon bon Candy, fous moi la bien au bout du bout ta bonne grosse branche" au pire, vous finirez votre clope, pendant qu'il reprendra son souffle. Qu'est ce que ça change ?

J'ai fini ma clope toujours empalée, pi je me suis allongée à coté, j'ai éteint le mégot sur mon clito tout rougi, gonflé et trempé pi je lui ai dit "nettoie moi tout ça d'un coup de langue". Alors, pendant qu'il achevait le travail que Madame Sa Bite avait commencé, et tandis que je finissais mon Scotch, je pensais à Dieu tout puissant, à ma mère qui me nettoyait au coton tige quand j'étais gamine, je pensais à ma gueule quoi.
Comme d'hab.
Et je me disais que si là-haut, il existe un Connard un temps soi peu connard pour nous entendre, bordel, il avait bientot besoin qu'on lui paie un audiophone, ou qu'on lui sorte du fion.

Fin du chapitre 2


06 mai 2007

 

le 6 mai 2007,




mes frères ont 24 ans !!
on souffle les bougies youkoulélé
on se donne des cadeaux youhouhouhouuuuu
on échange des bisous héhéhéhéééééééééé
c'est vraiment trop sympa la famille ouaiii...

à part ça RAS, tout le monde va bien dans les chaumières, la France est bien gardée... il est 19h16



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