jaiplusdesouvenirs

31 août 2006

 

HA ....PAX !


J AI PAS ENVIE D ECRIRE
J AI PAS ENVIEQUE CE SOIT LA RENTREE
J AI PAS ENVIE DE RETOURNER DANS MON APPART
J AI PAS ENVIE QUE MA PEAU REPRENNE SON TEINT TERNE
J AI PAS ENVIE QUE MON CUL REPRENNE SA CONSISTANCE MOLLASSE
J AI PAS ENVIE QU IL CONTINUE A CESSER DE FAIRE BEAU
J AI PAS ENVIE D HIVER DE STRESS ET DE DESIRER TOUT ET N IMPORTE QUOI
J AI PAS ENVIE DE SORTIR COMME UNE POCHTRONNE ET DE RENTRER AVEC UNE IMPRESSION DE GENERIQUE QUI DEFILE QUAND JE MARCHE DANS LA RUE AVEC MON MP3 AVEC GUEST STAR TAGUEULEDEPAUVREFILLE
J AI PAS ENVIE D AVOIR LA FLEMME DE TOUT
J AI MEME PAS ENVIE DE PENSER A QUIQUE CE SOIT
J AI PAS ENVIE DE BLOGGUER BLAGUER NI DE ME BAGUER LA AU DOIGT PASSER
J AI PAS ENVIE PAS ENVIE DES CAFES APEROS PARISIENS MONCUPARCIPARLA
PAS ENVIE QU UNE SORTIE DE FILM SOIT UN EVENEMENT
PAS ENVIE DE FAIRE UN COPIERCOLLER
J AI PAS ENVIE D ALLER CHEZ LE KINE NI CHEZ L ACUPUNCTEUR NI DE FAIRE DE TAI CHI NE DE CHERCHER UN APPART NI DE PRENDRE LE RER NI QUE LA SONNERIE RETENTISSE VENDREDI ET QUE TOUT LE MONDE DISE AH BEIN CA FAISAIT LONGTEMPS DIDON
PAS ENVIE D AVOIR ENVIE DE PLAIRE
PAS ENVIE DE REFUMER DEVANT LA TELE
DE REBOUFFER DES CARPACCIOS DE CHEZ FRANPRIX AVEC DES TOMATES CERISE ET DE LA FETA
PAS ENVIE DE RENCONTRER DES MECS QUI VONT MAL ME BAISER ET POURTANT PAS RAPPELER
PAS ENVIE DE ME DIRE J Y VAIS OU J Y VAIS PAS IL VIENT OU IL VIENT PAS C EST QUOI CE NUMERO INCONNU ET POURQUOI J AI CRAQUE SUR LA TABLETTE DE CHOCOLAT ET CES BOUCLES D OREILLE SONT COOLS AVEC MA ROBE NOIRE ET MERDE J AI MANGE MON ONGLE JE DEVAIS PAS PUTAIN D EPIS JE RESSEMBLE A RIEN BORDEL JE NE LIS PLUS
J AI PAS ENVIE DE PAS M AIMER D AIMER TROP D ETRE MAL AIMEE
J AI PAS ENVIE D AVOIR A ACHETER DU PQ
J AI PAS ENVIE QUE MES POTES ME DISENT J AI RENCONTRE UNE SUPER NANA ALORS ON PEUT PLUS SE VOIR
J AI PAS ENVIE DES CLUBS PARISIENS ET DE TOUCHER DES BITES DANS LE NOIR
J AI PAS ENVIE DE DIRE BONJOUR JE SUIS VOTRE PROFESSEUR DE FRANCAIS
J AI PAS ENVIE DE ME DEMANDER ET SI POURQUOI ET COMMENT MAIS ALORS TU CROIS POURTANT NON OU PAS MAIS SI PARCE QUE MAIS CEPENDANT TOUTEFOISNONOBSTANTENOUTREMALGRE??????!!!!!
J AI PAS ENVIE DE LA POUSSIERE DANS MA CHAMBRE DES CHAUSSETTES DEPAREILLEES DE LA RECRE CAFE DEGUEU DE L ORDINATEUR QUI BUGGUE DE MA MERE QUI STRESSE DE LA DAME MAGIQUE DE MON DOS DE LEUR PEAU DEGUEULASSE DE LEUR BOUCHE RADINE ET PAS SENSUELLE D OUBLIER DE FAIRE L APPEL DES CAPOTES AU PIED DU LIT DE LA SONNERIE DE MON REVEIL DE MES INSOMNIES DE MES POILS SUR MES JAMBES DE MON ANNIVERSAIRE DE CELUI DE MES POTES DES KIRS CASSIS CUBA LIBRE EUROS TAXI DODO METRO METEO BEDOT .........
YEUX COLLES
NUITS MATINALES
THE
TROTTOIRS MOUILLES
UN CHEVRE CHAUD
HAHAHAHA NON ?
MUSIQUE JE DANSE
OUVREZ VOS CLASSEURS
ALLO C EST MOI TU TE SOUVIENS ?
TE EXTRANO I MISS YOU
OUI J ARRIVE PAPA
NON DEMAIN JE PEUX PAS
la gueule qu il a au reveil
les migraines
j ai pas envie c est pas français madame
et ta mere elle est française ? (de tres bon gout lunar)
les tampax aussi
tu me passes le sel ?
salut ça va ?
j ai envie de fringues
séance de 18 h ?
tu te l es fait ?
7h du mat ??
je ne trouve plus mes pompes...!!
je suis en retard j arrive
j ai de la moustache en ce moment
y a plus de café bordel
je rentre je fais une sieste c'est clair !
achter un ecran plat
ou je pars l an prochain ?
........
......
...
..
.

PARIS PARIS PARIS

PARIS


25 août 2006

 

Une nuit d alcoolique solitaire....


ça me prend toujours comme une envie de pisser, je me dis que j ai envie de chocolat et d un coup d un seul je m extraie de mon lit en foutant les draps en l air et me voici descendant les marches en bois qui craquent en culotte mes lourds seins gonflés par la periode menstruelle ballant et balaçant au gré des mouvements de mes genouflexions scalaires et je m empare du chocolat au lait et aux noisettes dans le frigo en me disant m en fous j assume et je remonte et au moment où j ouvre la porte il y a toujours ce fol espoir toujours follement déçu que quelqu'un sera là a m attendre dans mon lit qu il aura apparu et qu il m enlacera dans son demi sommeil en me disant mon amour mais il n y a personne et le rhum me rend triste d etre seule et je pense que j aurais voulu que celui d hier ou meme celui de la semaine derniere soit la ou que juste ils m ecrivent un message dans le genre bonne nuit ma chérie mais je ne suis pas leur chérie et je suis celle de personne et ça me fait mal surtout avec le rhum alors je bois de l eau pour désaouler et ma chambre jaune preferée se met a tourner vvvvvooouuuu et cela me fait sourire d être encore une fois prise au piège de mon ivresse et de mon célibat douloureux parfois et je m empiffre de chocolat aux noisettes dont les miettes qui tombent entre mes seins et y fondent me font de nouveaux grains de beauté et je regarde à ma droite et il n y a toujours personne dans mon lit pour me dire ma chérie je t aime embrasse moi et me serrer dans ses bras alors je prends mon livre.... je bois a la bouteille en y cherchant le gout de sperme qu elle avait la derniere fois que j y ai porté les lèvres mais même plus maintenant... alors je reprends mon livre... définitivement...
5h33....


 

noir baiser


Comme il boit a moi je bois a lui, nos souffles ne font plus qu un et, voila que je m en souviens a nouveau chaque nuit, je n entends plus que le bruit de nos baisers immateriels, deux Dieux du vent que nous sommes, empallés jusqu au fin fond de nos tripes d un meme desir brulant, presque effrayant de puissance, contre lequel nous jouons a lutter, resister et vaincre, presque tragiques et graves, son assouvissement.
Ses levres se tiennent loin des miennes qui se tendent entrouvertes vers lui et son souffle les caresse les aspire les leche les reprend accelere et semble ceder un instant s approchant de ma bouche qui sait reculer au dernier instant et refuser son contact pour jouir a nouveau de la tension que le desir insatisfait accroit.
Si nos jambes s enlacent avec force et émoi, si nos jambes se nouent telles des lianes et nos sexes se contractent l un sur l autre, si petit a petit ma main glisse en tremblant sur sa joue, si nos langues parfois s'effleurent, si dans le noir mes yeux cherchent son regard et ne le trouvent pas, si ma poitrine se souleve plus fort, mes seins s affermissent et mes reins se cambrent, voila que je m en suis encore souvenue hier soir a l heure de m en aller dormir seule, nos bouches elles se refusent toujours l une a l autre et nos souffles sont plus rauques, plus proches.
Je me souviens chaque nuit, de toi, de nos baisers immateriels, et j ai peur, j ai peur que jamais plus je n y regoute, j ai peur, j ai peur, de n avoir en guise de tout repos, que le souvenir de nos bouches d'avant qu enfin, sur quelques notes de piano, elles ne s unissent dans le noir, loin, la bas, dans le secret de cette chambre.


 

VIEILLESSE


Il a passé la porte, j avais 15 ans je crois et il a immediatement evoque en moi Nuits et Brouillards que je venais de voir au lycee, ces images de corps décharnés, cette maigreur et un visage creux, les yeux exorbités, le crane osseux sous un béret trop grand, une silhouette de victime épuisée et résignée, comme lyophilisée. Moi, je ne connaissais pas cet homme, j attendais mon grand pere qui devait rentrer de l hopital pour Noel et je trouvais gentil que mes grands parents aient invité un cotiurne de mon grand pere a passer les festivités avec nous, lui qui a n en pas douter, ne devait pas avoir de famille...
Puis la porte s est refermée et l homme est entré. Mon grand pere n etait pas la. Je me souviens que j ai du penser qu il etait deja mort, qu on me l avait caché, qu a la place ils avaient invité un ami de mon grand pere, cette incarnation de la mort, si tant est qu'une incarnation puisse êter si décharnée, à qui il ne restait que quelques cheveux epars, si blancs, maladivement blancs alors que mon grand pere lui, avait encore ses beaux cheveux noirs, sa forte voix et j ai demandé : Ou est pépé ?
- Il est là ma chérie, m a répondu tristement ma grand mere en montrant l invité du doigt. Alors, je me souviens que j ai dû cacher ma surprise, ma douleur, tout en cherchant cependant a travers ce qu il restait de mon grand pere, un petit quoique ce soit qui me rappelle celui qui 6 mois plus tot m amenait a la pêche, ou ailleurs, moins typique, tout simplement aux courses, dans sa R5 blanche.
J ai fait emerger un eclat familier d'à travers les brumes de son regard vitreux : Alors tu ne dis pas bonjour Ninou ? Il a changé pépé hein Ninou ? a t il dit d'une voix mourante et j ai caché mon visage bouleversé contre sa joue en l embrassant...

Quand j ai appelé ma mere, il y a quelques jours, heureuse d entendre enfin sa voix a mon retour de voyage, surprise meme d en eprouver le besoin et qu elle m a répondu : J ai une mauvaise nouvelle, papa s est fait operer ce matin je n ai meme pas eu le temps d entendre la suite, calcul rénal, rien de grave, juste fatigué... immédiatement l image de mon grand père m est revenue en mémoire et je me suis dit : Faites qu il ne soit pas comme ça, faites que je le reconnaisse.

Bien sur il n etait pas comme ça, bien sur je l ai reconnu, mon père n est pas malade, il vieillit juste.

N empeche... j ai peur.


 

ELLE


Cest elle, oui bien elle, qui fait que je ne suis pas vous et que je suis integralement moi, tout ce qui me constitue et me differencie de vous, tout ce qui fait que je chante le jour et pleure souvent la nuit.
C est elle qui fait que j aime comme j aime et ecris ce que j ecris, crie aussi et jouis comme je jouis et fais l amour et ris, et m enerve et m emporte, comme je fais l amour et ris et m enerve et m emporte.
C est elle ma putain de sensibilite qui me coute tant et que j ai longtemps cru vaincue ou du moins apprivoisee ou du moins comprise ou du moins, cernee...
C est elle qui me fait souvent avoir peur, paniquer, hurler, c est elle qui me fait fuir ou rester.
Ma putain de sensibilite, que je cherie souvent pour me faire encore lever la tete au ciel presque chaque soir, ou pour m emouvoir sur un film bidon, pour m attendrir sur le sort d un malheureux ou m enthousiasmer sur une chanson ou un poème, elle dont j ai appris a etre fiere avec les annees.

Mais, c est aussi elle qui me fait languir comme une stupide conne pour un regard ou un coup de fil, elle qui me cloue au net des jours entiers en attendant un mail qui ne viendra jamais, elle encore qui me surprend apres trois coups de bite a rentrer chez moi si triste de n avoir pas trouvé l amour, ni meme inspire la tendresse, elle toujours qui me nous le ventre quand tel ami ne m appelle pas ou oublie mon anniversaire...
Sensibilite je te hais, qui me rends si fragile et si vulnerable, qui abuse bien trop souvent ma fierte et ma joie et aneantis en un instant tous les efforts de rationnalite, de confiance en soi et de temporisation auxquels je m essaie depuis si longtemps.
Sensibilite je te hais qui m arrache des larmes et des cafards pour trois jours de bonheur vecus a l autre bout du monde, pour ma peur d etre oubliee, de crever loin de tous, pour encore ces larmes apres l orgasme ou quand ils me tournent le dos et s eloignent de moi dans un lit si vide. Alors que je suis moi meme incapable de les aimer.
Je te hais de ne me renvoyer que l absence et la peur et l angoisse, le manque d amour et le regret, la nostalgie et le desir.
Je te hais d etre si constante a me fragiliser et si incapable à m aider a créer.
Inutile, sensibilite, inutile, qui me met a nu, trop souvent et ne me garde de rien, fait de moi un receptacle de toutes douleurs et deceptions.

Une porte béante, donnant sur un vide venteux, un courant d airs chariant des eclats de rires et de larmes, des frustrations et des manques à en crever, mais une porte toujours ouverte, bien trop grande ouverte, battante, a tous les vents...

Comment fait on pour se foutre des choses ? Apprenez moi...


24 août 2006

 

Salooope


L été sera cul.... je vous avez prévenu... non ? bon, de toute façon, tout est toujours cul, faites pas les innocents !

J ai adoré !
j ai adoré embrasser le mec de ma copine !
j ai adoré tromper mon mec avec son meilleur pote !
j ai adoré branler les deux dans la voiture !
m en taper deux autres dans les chiottes, sauf que les deux bites n entraient pas en meme temps dans ma bouche... dommage
j ai adoré l enculer avec un god ceinture
j ai adoré touché ses seins et sentir sa langue
et embrasser mon mec après
j ai adoré danser entre deux mecs et sentir une bite devant une bite derriere et des mains sur mes seins et que les gens detournent le regard gené et qu on vienne me dire : vous êtes indécente mademoiselle sortez
j ai adoré sucer un mec en fauteuil roulant pendant que le telephone sonnait et que le nom de mon mec s affichait
j ai adoré repondre a mon père au telephone alors que mon mec etait en moi
j ai adoré crier fort pour que ses amis entendent et j aimais imaginer qu ils se branlaient pendant ce temps
j aime me pencher et montrer mes seins et surprendre les regards
j ai adoré quitter mon mec dans la nuit en rejoindre un autre pour baiser et rentrer dire ça va mon chéri ?
j ai adoré tout ça et y a encore pas mal de trucs que j aime encore dans tout ça...

Le seul problème ?
c'est que je ne supporte pas qu ils ne me rappellent pas le lendemain, je ne supporte pas de ne pas dormir dans leurs bras, je ne supporte pas qu ils ne repondent pas aux sms, je me fais vieille et sentimentale et bordel pourquoi ja i pas de nouvelle de celui d avant hier ??
je suis une vieille salope, je rends les armes, maintenant, j ai besoin d 'amour ! demain : j arrête !


 

FLORILEGE : nos amants 2


Ouai je m etais dit, après les gestes fous, les mots de fous... ceux qui immanquablement nous font sourire et tout de suite nous font penser à nos copines "ah qu est ce qu on va rire a l apero demain !"
"Je vais te croquer variante te manger, baby, ouai te manger en entier te dévorer mmh j adore ta petite chatte baby mmmh je vais te mordre au sang et te bouffer en entier" le "baby" est toujours le bienvenu n est il point ? le baby s accompagne souvent d'une petite tape sur les fesses (la petite tape sur les fesses étant une donnée universelle et partagée par plusieurs types d'ailleurs y a une copine qui m a raconté la meme chose a Maub...), pour les carnivores... alors que monsieur fait son va et vient insensé... du bonheur celui la !

"Tu me donnes chaud, oh lala j ai chaud tu m excites, mais qu'est ce que tu me fais ? attends j enleve ça pfffou il fait trop chaud je suis pas tout rouge là ? mais tu m as jeté un sort, t es une sorcière en fait, qu est ce que tu me fais ? " bon je donne chaud, je pourrais donner froid mais il est vrai que ce serait sacrement plus balaise et quelque peu décevant non ? les thermometres....

" Oh ouai vas y c'est bon oh ouai mmmhh c'est bon ouai ouai encore ouai c'est onb putain c'est onb ouai vas y mmh ooooh lalalala lala c'est trop bon la continue " etc les bavards, juste : ferme ta gueule !

"Mais qu est ce que tu fais la ? c'est quoi cette position ? attens je comprends pas, ca peut pas marcher comme ça là, c'est pas un peu compliqué non ? on peut pas faire simple ? mais heu, ta jambe la tu comptes en faire quoi ? et moi je suis censé... ah ok ok ah original bon d accord mais je suis pas sur que ma mere serait trop d accord pour ça enfin bon " non je ne suis pas contorsionniste, juste parfois ... et encore... anxieux, puceaux ?

"Oh salope ouai prends ça ouai vas y tiens tiens tiens et ça encore t aimes ça hein ? ouai bouffe moi la bite ouai crache moi dans le cul ! vieille chiennasse mmh mets ton doigt là et fais comme ça et dis Vas y prends moi et plus fort " les pornos, berk berk berk j en ai partout!!

Au pif :
"Alors heureuse ? j assure hein ?"
"Dis heu... t as joui ? "
"Ouhaaa t es bonne putain cool !"
"Oh je kiffe ton gros cul et tes gros nichons"
"mmm mmm mmmm mmmmmmmm mm mmmm mm mmmmmmmmmh mmh"
"Qu est ce que tu veux que je te fasse ?"
"Non pas sans sentiments jamais ! Bon mais de toute façon pas ici t es folle ! ça va pas ou quoi ? non non arreeeeeeeete de ... mais qu est ce que mais non mais pas ici y a des gens mais... mmhh non mais mmh non mmmh ... Lunnar... mmmh bon ok ok"
"Ouai non désolé j ai un peu trop bu"
"Ouai non désolé je suis fatigué
"Ouai non désolé je pense a mon ex
"Ouai non désolé c'est la pleine lune
"Ouai non désolé je... ouai non c'est la premiere fois je te jure mais quand même je prefere qu on se revoie pas "

Au cas ou...


14 août 2006

 

Mon dernier jour loin de tout...


Mais que fais je donc sur internet au lieu de profiter du soleil dehors qu apparemment vous n avez pas ? juste ecrire... une derniere fois, de si loin...

Hier soir il pleuvait encore si fort au bord d Atitlan, si fort a n en plus pouvoir s entendre, a n en plus pouvoir rentrer a l hotel, alors on est alles se cacher sous un porche lui et moi, on a partage un joint qui m a colle le cerveau, le ventre, la chatte au plafond en deux deux et il m a embrassee puis il a pris ma main et m a entrainee sous la pluie.... on a couru comme des gosses, moi defoncee et bourree au rhum pur, lui excite par la certitude qu il allait passer la nuit avec moi. Il s est arrete soudain et m a embrassee a nouveau sous la pluie battante, j etais noire d eau, cela ruisselait sur nos levres, mon debardeur collait mes seins, la pluie etait chaude et les lampadaires nous eclairaient bienveillament d une douce lueur argentee, lunaire si je puis m exprimer ainsi...
Au portail de l hotel je lui ai dit non, demain l autre vient et l autre me baise comme personne ne m a jamais baisee, rentre chez toi. Il m a fixee comme epouvante et a disparu dans la nuit... Dans ma cabane, moi, j ecoutais la pluie qui remuait ciel et terre et je pensais a ce soir, quand il serait entre mes jambes pour la derniere fois...


J ai ete voir une maya shamane, et elle m a constitue un muñeco, il porte son nom, il est dans une petite boite et quand j ouvre la boite et prends le muñeco et recite la formule maya, alors il prend vie et spirituellement est capable de reproduire de lui ce que j aimais le plus : la baise. Deux jours de bus, deux jours de muñeco, a penser comment nous avons fait grincer les lits, et les terrasses... bordel oui les francaises sont peut etre chaudes comme disent tous les etrangers, mais maintenant j ai compris pourquoi : c est que les francais ne savent pas faire l amour
;p


Adieu GUatemala...
A bientot France cherie


08 août 2006

 

LIVING STONES (ou : Jason... et ma toison dort)


Et la il se mit a pleuvoir, une pluie droite, sans detour ni concession, epaisse, puissante, belle, a laquelle nul n echappe, ni sous un coupe vent ni sous un toit ni en courant...
La mer etait a quelques metres de nous, rugissante, eclairee de temps en temps par les flash des eclairs, et a travers la lumiere des lampadaires, je voyais le vent battre les feuilles des palmiers qui s ebrouaient, la pluie, comme chatiment divin, inexorable, attendue par tous les pecheurs de Livingston et par tous ceux qui cette nuit la criaient justice ou vengeance.
La veille je n avais pas dormi pour avoir regarde les etoiles de trop pres sur un lit improvise, j etais abrutie de fatigue apres 10heures de bus et les Garifunas nous etaient plutot hostiles ce soir la, que les derniers evenements avaient rendus nerveux.
Ma fatigue rendait la realite quelque peu hallucinante, je ne savais plus vraiment si je revais ces gens qui couraient, qui cherchaient, s interpelaient, si je devais en rire ou redouter quoique ce soit de personnel, une atteinte, une insulte, un regard penible plein de sous entendus sexuels ou, racistes...
Je me contentais de m abriter, avec Helene, dont la jambe folle et le prenom concourraient a me plonger dans de tragiques speculations sur le cours des choses...
Jason ota alors brusquement son t.shirt et son corps apparut dans toute sa puissance, ses muscles luisaient sous la pluie et les traces d impact de balle qu il nous avait auparavant montre autour d une biere amicale, prenaient ici une toute autre portee, comme un appel au sang verse, une promesse belliqueuse, la preuve brandie qu il etait pret a aller jusqu qu au bout : quand la police ne sait plus quoi faire dit il elle a recours a des gens comme moi qui n ont pas peur de mourir...
Je reviens ajouta t il, et il s elanca sous la pluie battante, a demi nu. Il disparut rapidement dans l obscurite, comme avale par la danse sournoise de la pluie de la nuit du vent.
Jason, ex Marine, qui avait lutte aux cotes de Marco dans le Chiapas, avait promis aux policiers, qu avant 8h du matin, il leur livrerait l homme, un Negro comme lui, qui avait viole la jeune latine la veille au soir et qui avait eu l audace de lui sourire alors qu il les avait apercus enlaces, sans se douter qu il tenait sous son bras un couteau pointe sur elle... Si ce n etait lui, alors ce seraient les latinos et alors une grande guerre raciale commencerait.
Il avait 7h, 7h de chasse lui avaient dit les latinos, a suivre les pistes que des informateurs venaient lui livrer chaque minute.
Jason, heros de la ville pour un soir, forcant le respect, et nous, Helene et moi, a nous demander ce que l on foutait la avec ce mec qui nous avait choisies comme effigie de sa quete... nos Gallo dans la main, mi souriantes mi effrayees des qu ils nous abandonnait pour suivre une nouvelle piste.

...........



Elle mange salement, la bouche ouverte et me degoute, avec ses airs de jolie jeune fille
Elle boite, elle a du courage, beaucoup de merite car apres un accident qui la laissait a jamais hemiplegique elle voyage seule, mais je n ai plus envie de faire ses noeuds et de la porter a chaque flaque d eau pour ne pas qu elle mouille sa chevillere en cuir, et de supporter ses plaintes
Il fait bien l amour c en est surprenant surprenant bordel qu est ce que j ai aime ca, nos serviettes par terre, les etoiles et cette rose au dessus de mon front que je lui ai offerte en partant et qu il a ecrase, contrit, mais ecrasee... salaud, j arrive
Il me dit chaque fois Hola je lui dis on va boire un verre il rougit et je l oublie ensuite, il m atttend encore vous croyez ?
il me dit que de me revoir lui fait battre le coeur, comment lui dire que je ne l aime pas et que pourtant je l aime tant ?
je suis decue : ca des fajitas mais l assiette est vide !
j ai fini ma biere... aurevoir... la nuit m attend


04 août 2006

 

Photos......


Xela... Tajamulco

Xela terminal....
San Pedro Atitlan...



Que vous dire ?
je volcanise et veille un peu plus chaque jour, chaque nuit, mon coeur est grand ouvert mes yeux et l ame aussi... la pluie m epargne et les drogues sont plus douces sous les tropiques, les chicken bus aplatissent mes fesses mordues par les moustiques et les sourires des gens sont de jolis petits soleils mignatures a rapporter en souvenir...
L alcool est bon et peu cher, les hommes sont rarement disponibles et je n en suis meme pas la tant je suis repue de belles et fortes choses... je vous en souhaite autant a tous...
J ai laisse un bout de moi a Xela un bout a Tulum et Cozumel, j ai de douces paroles qui me disent je t aime i love you te quiero sur mon MP3, San Pedro m a juste arrache quelques rires embues et etylique et Livingston me prendra toute j espere...

et si ce n est elle, sera ce Tikal ou Granada?
a bientot



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