jaiplusdesouvenirs

15 octobre 2007

 

cactification




 

je meurs



dit jaiplusdesouvenirs...
bientot j emigre vers de nouveaux horizons... bientot
en attendant il ne faisait pas etre bon etre malade en cette saison de retour de copies....


12 octobre 2007

 

ENTRE AUTREs


Ce que jamais le couple ne remplacera c est….


dans la solitude,




benie la solitude, masturbation et miettes dans le lit, desordre et coups de fil, larmes immotivées mais surtout,




et soudain,




si lentement,




les premieres notes, l élévation de ce qui s impose, se reconnaît, de facon non intelligible, comme en secret notre musique, ce sourire bien entendu qu elle nous adresse quand elle démarre, elle qui nous porte et nous exprime, fait que l on adhere a la vie avec une plus grande acuité, ce face a face a nous meme et a nos souvenirs, ce mur impermeable ou défilent invisibles nos petites choses si precieuses, ce besoin de parfois retrouver l emoi de Baltimore ou d Over the rainbow, cette incommunicabilite de soi a soi, pourtant si evidente, cet enracinement et l echo encore parfois vierge, je t en prie reste originel de peur de me perdre a moi meme, du retour a la toute premiere fois des toutes premieres fois ou l on a aime sur cette chanson, dix ans, en Italie, un an, a Paris, auparavant. Notre vie faite Bulles...
Notre cœur qui implosait de joie toute nouvelle, en enlacant en creux l absence, pour y danser un slow ridicule, nos mains comprimees sur notre ventre, comme on pressait la peluche de notre enfance.
Cette acuite du souvenir que nous vole un amour quand il en remplace un autre.

Mais la solitude aussi de retrouver ses propres regards caressant par la fenetre les nuits, quqnd cigarette allumee nous suspendions le temps a nous meme seulement, enlaces par l absence et le manque et qu ils nous faisaient co,,e de grandes ailes d ange ds le dos…. Ou quand parfois encore, partageant notre cigarette, notre joint, notre dernier verre d alcool, avec la solitude et le manque dans une discussion muette dont un meme regard a la verticale balayait le ciel de Paris, ou de Maubuisson, louchant sur la lune, les etoiles, un espoir quelconque. Un reflet de soi. Un assentiment du ciel.

Ces instant ou pendue aux bras des chassis des fenetres, des instants ou bercée par moi-même enlacee du velours toujours confortable du vide, la tete sur l epaule d une voix interieure, et lentement je tournoyais dansante, me plaisant a me dire que nul au monde ne le saurait jamais, ne me verrait jamais.
Quand les premieres notes de mes morceaux, de mes concerto, de mes balades et du flamenco qui dechire la nuit, et me rendent louve hurlant au silence de moi-même, a la propre lune que je peux etre. Sans l autre.

Sans l Autre.

Qui pourtant si souvent est Soleil.

De ma chambre en coloc a Château d Eau, de ma terrasse a Maubuisson, et de tous les instants ou la nuit ne fut qu a moi, le lever du jour a moi seule et la musique a moi seule, comme une immense me vague me bercant en son sein.

Ce matin en remettant ma play list de celibataire, qui depuis a ete remplacee par ma playlist d amoureuse, m est revenue la quietude de ces instants que pour rien au monde je ne vous devoilerai.
Et sur l ecran de l horizon defilaient comme defilent sur un ecran de cinema le generique de fin et les noms de ceux qui ne sont plus, des instants que j ai sacrifies a la vie a deux….




Puisse-je ne jamais me couper de moi au point d oublier le bonheur de se pencher seule a une fenetre pour y contempler la nuit y cherchant une etoile. Et surtout, que le manque de moi souvent me revisite et que sur ce mur se confondant avec le ciel, defile invisible ma vie, et a peine invisibles des signes obscurs comme drappes de nuages, invisibles les adieux, invisible les etres et leur peau et leur voix, invisibles des aria et les danses echevelees. A moi seule intelligibles.

Ne pas se fondre.


11 octobre 2007

 
parce que le delire de la fievre les coups de queue dans les taxi les partouzes et les fioles d alcool l opera la traviatta et violetta qui ne veut pas aimer pour ne pas se claustrer parce que parfois Bangkok et la violence des mini jupes et des femmes carnivores dont les jambes se referment sur



leurs proies dont meme moi et encore en ses veines le sang trop chaud des nuits qui puent le sperme et l alcool et les larmes et qui degoulinent et ruissellent sur mes joues et mes jours parfois la nuit maman et parce que sans fin l ete ici et l orage qui hier eclatait si fort que tout m en tombait des mains boum il eclatait comme un petard geant salop salop tais toi je sursaute et etre ici pour l avoir trop voulu anhelo anhelo el de estar aqui me convaincre de ce bonheur d avoir pu tout quitter parfois parfois quand je regarde par la fenetre et vois
BANGKOK qui s embrase comme si j en cramais la pestilence la putrefaction de l ame moi qui n en ai pas elle qui me la vole etre riche et leur dire merde a tous BANGKOK parfois qui me noie et appuie si profond ma tete sous l eau a m en donner envie de la boire cette eau nefaste et d en etre penetree comme de la penetrer pisser dedans et la vomir y nager et la suer dans mon lit depuis des jours l odeur du klong aaaaaaaaaaaaaaaaaah l odeur du klong les egouts de paris et les egouts du monde BANGKOK entiers les egouts juste en bas de chez nous "oh la jolie petite riviere ou se baignent les enfants" ps : au milieu des cadavres et des dechets mais vai vai continue et dansent les mots et les moto bike et les nuages noirs que j inhale et pete ensuite et qui retombent en suie au sol sur le parquet et je me mets au balcon et de loin
tout BANGKOK s embrase a nouveau et c est beau
c est si beau de loin
Voila ma confession
BANGKOK la ville au nom d une salve de fusil et du sexe de l homme...


 

au phasme de son bras


qui caresse mon sein


si si...juste la, sous ses doigts, mon sein....
apprenez a me voir comme je ne suis plus, plancher, bois mais encore creux trop plein sous ses doigts, mon sein

si si...
vous dis-je et croyez moi j insiste je me vois sous ses doigts





beaute de la fleur qui n a ni couleur ni senteur




si si, une fleur pourtant
et croyez moi j insiste

ecloses d'ombre


10 octobre 2007

 

c est une poupee qui dit ....


La poupee gonflable, pupetis masturbatis, a ete inventee il y a bien longtemps...

Ses premieres traces remontent au moyen age, ou la peau de chevre tapisse ce qui fait office d orifice. Sans "corps" cependant, elle se borne a n etre qu un "trou". Plus facilement dissimulable, le clerge, qui en est friand et on comprend pourquoi, mene une lutte acharnee aux Compagnons du vaginal orificum (dont la branche anale et plus puissante que les branches vaginales ou bucales) qui tentent de lui donner ses lettres de noblesse en lui attribuant une masse corporelle voire une physionomie et n ont de cesse de vouloir l elever au rang de production artistique au meme titre que la peinture. Bien evidemment, l'Eglise, voulant conserver secret l usage de ses pratiques avilissantes mais benefiques au bon respect apparent du serment de chastete, defait l ordre des Compagnons du Vaginal O. et brule tous ses ressortissants pour heresie pornographique et iconoclaste.

Les materiaux evoluent lentement mais a cet age d obscurantisme, baiser une chevre est aussi courant que se branler dans un vagin en peau de chevre : la pupetis ne connait pas la meilleure periode de son histoire.


L evolution des materiaux, et surtout l apres revolution industrielle donnent un nouvel essor a la Poupee Caoutchouc, laquelle comme son nom l indique est en caoutchouc. Mais la materiau est encore grossier et surtout s use vite, le sperme en altere la texture et laisse des traces indelibiles et nauseabondes.



A l aube du XXeme siecle, elle n etait pas vaginalement ergonomique : le latex pas encore au point, la penetration pouvait parfois irriter les penis et donner un effet "laine de verre" lequel n est, vous en conviendrez, pas tres sexy...


Il fallait donc etre un "sacre accro du cul en manque de chatte" (encyclopedia vaginalis) pour se taper une poupee latex a ses debuts....


Mais aujourd hui, tout a change. La branche Hedonicus de la science a extremement evolue et s est investie dans la pratique masturbatoire et ses deviantes. La Poupee dite gonflable, selon son mode de deploiement dans l espace, n est desormais plus une honte et nous la trouvons sur le marche satisfisant aussi bien hommes que femmes









S associant aux travaux de A. Turing sur l IA, des laboratoires, soutenus obscurement par l eglise scientiste, mettent sur pied des droïdes en tout point semblables a des femmes reelles. En voici la preuve :






femme ou droide gonflable ? difficile de trancher non ? facile a troncher dans tous les cas.

Bien sur cette avancee technologique n est pas sans poser de problemes ethiques .

Moi-meme qui vous ecris, suis un prototype de Droide gonflable, anciennement appelle Poupee gonflable. Je suis dotee d un complexe processus de combinatoires au potentiel quasi infini de logorythmes selon lesquels je peux adopter toutes les positions du kamasutra mais aussi, suis capable de parler, suis capable de feindre (dans une certaine mesure) un pannel de sentiments humains (mes reactions sont basiques et ont ete calculees a partir d un prototype de sous femme dit "blonde"). C est a s y meprendre totalement.

Tant est si bien que meme mon possesseur parfois, apres avoir ejacule en moi, ou plus souvent s etre branle sur moi, en oublie que je ne suis qu une machine, qu un objet, et se perd a me dire un "Merci" pathetique.

A nous maintenant droides des temps modernes de prendre le pouvoir au lit ! debarrassees des sentiments qui nuisaient a l epanouissement des relations hommes/femmes, nous femmes du futur, dont le QI est nettement superieure a plus de la moitie des femmes biologiques, nous pourrons donner entiere satisfaction a nos maitres jusqu a leur faire oublier que nous ne sommes, somme toute, que de vulgaires objets, des vagins artificiels.



09 octobre 2007

 

VOILA


ma maison est en vente...

il va falloir vivre avec ca maintenant et ne plus jamais la revoir.

Voila


 

Avez vous lu Colette ?


a trois reprises, sans conviction, je l ai remise sur la terrasse, en la reprimandant doucement, arrete Greum tu vas tomber. Elle poussait un miaulement inaudible, du fin fond de sa petite cage toracique defoncee, osseuse, decharnee. Je la reposais a l interieur, pensant que de toute facon, le soir meme elle finirait chez le veto, euthanasie....

Elle retournait, sans conviction non plus, se percher derriere la rembarde, au 9eme etage, tenant a peine en equilibre sur quelques centimetres de large, sur ses quatre pattes debiles et branlantes, fagots. Elle regardait le vide.

De loin, je la voyais, la menace de sa chute de plus en plus imminente. Et puis est venu un moment ou je ne suis plus allee la chercher, ou je me suis dit Qu elle tombe et merde de toute facon j en peux plus
Le matin meme je me souviens avoir eu la bonne surprise de la trouver debout, venant a ma rencontre, miaulant de la voix d un chat qui est presque en bonne sante. La prenant dans mes bras attendrie, j avais alors decouvert qu elle avait au cul une enorme plaque de merde dont elle n avait pas eu la force de se debarrasser. Rejetant la chatte, apres lui avoir enleve la merde dans un haut le coeur, j en avais concu pour elle l ultime degout, que ses yeux putrides que j avais soignes jour apres jour, ses oreilles immenses decollees, ses poils reches que je lavais apres chaque repas a la seringue, avaient deja entame depuis une semaine. J etais arrivee au bout de mon degout, de ma tolerance a l abject animal, a la faiblesse...

Je l ai laisse tomber. voila. je l ai abandonnee
Il etait temps que je laisse tomber quelque chose ici.

Je me figure pourtant avec quelque horreur ce moment de vertige ou l on bascule dans le vide, j imagine le chetif animal, deja mourant, pour qui on avait ete un dernier sursaut d affection, se sentir partir, s ecraser 9 etages plus bas. Explose.
Je l espere.

L absurde dans tout ca, ayant ete de l avoir paye une misere, d avoir ete chez le veto pour la faire soigner deux fois, et puis de l abandonner sur la fenetre, de la laisser mourir.

L absurde d un sentiment altruiste qui se leurre lui meme, par reflexe s elancant a la rescousse d un etre dans le besoin pour sitot qu on l a pris sous son aile, l abandonner a nouveau.
Absurde de penser qu on aura toujours a aider quique ce soit.

Et merde, je devais lacher du lest. Voila qui est fait.


08 octobre 2007

 
C'est vrai qu'elle est belle ta chatte...
Nous la caressons ensemble, attendris, son pelage velvettin sous nos doigts glisse, offerte sur le canapée, a nos regards avides, a nos doigts experts.

- C'etait l'anus le plus confortable de Bangkok, continue-t-il, je pense qu'il veut dire ergonomiquement confortable, la bite s'y encastre admirablement, confirme-t-il. Ils l'ont tous entendu hurler.La premiere fois que tu entends Joy jouir tu te dis que tu as de la chance, puis la deuxieme la troisieme et la quatrieme fois sont si proches, et elle se transfigure, c est une vraie cochonne elle ne s arrete jamais, elle s'aggrippe a tout, dans le taxi c en etait parfois genant...
Il continue a me parler tout en caressant ma chatte qui parfois entrouvre les levres pour laisser echapper un miaulement a peine audible de bien etre reconnaissant. Je lui ai demandé si elle voulait sucer le chauffeur, ça l a excité a mort, elle en pouvait plus, je l ai fait jouir une fois de plus, la tete ecrasée contre la vitre, le chauffeur se branlait en nous regardant dans le retro...

Son regard brille. Je suis perplexe. Ma chatte ronronne cependant sous ses caresses.

- As tu deja fait l amour en public me demande-t-il ? Avec elle on a fait l amour partout mais une fois, dans un bus, un enfant nous a surpris, cela m a gene un peu, mais autour les hommes nous regardaient, on voyait qu ils aimaient ca, le probleme c est qu elle criait trop fort. Ils l ont tous entendu jouir mes amis. Au condo, tous, quand je la ramenais chez Teub2, elle gueulait pour qu ils l entendent, ils voulaient entrer dans la chambre, ils m ont tous demande que je la fasse tourner. Parfois je ne savais plus ou me mettre.
Ma chatte laisse echapper un mince filet de bave qui tache le coussin.
- Elle aime les femmes mais je n ai jamais reussi a lui en trouver une qui veuille d'elle, on s est arrete a la double P. Le probleme c est que ce soir la, j etais un peu fatigue, on avait trop bu avec Teub4, du coup, j etais plus dedans, je voulais bien l enculer mais sans que cela me fatigue alors je restais sur le dos, la tete calee sous l oreiller et elle essayait de trouver une position ou je puisse a la fois l enculer et ou Teub4 pourrait la baiser simultanement.

Il parle de ca lentement, me ressert du wiskey. "Je crois que je me suis endormi, je pense qu elle le sucait a se moment la, je ne me souviens meme plus si j ai ejaculé ou pas."

Ma chatte dort, si je me laissais aller a l anthropomorphisme primaire je dirais qu elle semble sourire béatement.

Plus loin, par terre, recroquevillée, l autre chatte, celle qu on a recueillie pour ne pas qu elle meure de deshydratation en cage. Son poil est reche, elle sent mauvais, ses yeux sont collés, infectés.

- Le probleme des farang c est qu elles sont trop dominatrices, elles veulent qu on leur prouve des choses, qu on les fasse jouir 3 fois de suite et qu on assure et qu on bande toujours dur et puis elles se prennent pour des tops et quand elles sont chaudes c est tout de suite du porno.

La petite chatte malade ne bouge presque plus. Je me demande quand est-ce qu'elle va mourir, elle qui est trop repoussante pour avoir droit a nos caresses, nos regards et nos mots hypocoristiques. Un temps elle m a attendrie mais maintenant elle en vient a me dégouter. Je ne comprends plus ce qu elle fait chez moi. Elle contamine tout, jusqu a moi.

- Elles n ont aucune tendresse. Les thai font tout le temps semblant d etre amoureuses, elles ont la peau veloutee et nous disent qu elles nous aiment. Elles nous mentent et c est agreable. La nuit elles ne bougent pas et sont calines. Les farangs bougent et suent, elles ont la peau pleine de boutons de sueur. Elles sont exigentes et jamais contentes

Elle est cadaverique. Repugnante. Cela fait une semaine qu on tente en vain de la sauver. Secretement j en suis arrivée a souhaiter sa mort. Je me suis trompee en voulant l echapper de la cage du marche. Je hais son odeur, ses poils durs et ses yeux infectés. Je me fous qu elle soit devenue ainsi par manque d affection : je ne suis plus celle qui soignait les plaies, je me suis trompee en la ramenant du marché.

- Une thai peut tout te faire, elle n aura jamais honte, elle sentira toujours bon, elle se lavera apres, avant, elle en voudra encore. Elle bouge lentement, gracieusement. Il me tend a nouveau un verre plein : la petite chatte sur la canapé emet un miaulement plaintif pour manifester sa presence et raler contre celui qui l abandonne. Il la prend dans sa main ou elle tient entierement, il l embrasse sur le museau et elle joue avec son nez, envoyant delicatement ses petites pattes inoffensives.

Je me tourne vers l'autre, je voudrais qu elle fut deja morte. Je n ose plus l aimer.

Je passerai la nuit a l hopital, malade, contaminee par ma chatte, ni douce, ni belle, qui ne sent meme pas bon.
Une chatte farang quoi...

Demain, je la ferai piquer.


02 octobre 2007

 

Le seul bien qui me reste au monde...


Blessed was le plus ancien des temps ou l on pleurait discretement retenant nos reniflements et masquant nos intarrissables larmes sur Morricone qui alors ne composait que pour nous, pleurions simplement parce que le paysage voulait bien se donner la peine de defiler sous nos yeux pluvieux, a travers les vitres de la voiture parentale, enfermes que nous etions dans le cocon asphyxiant d un amour familial que nous regretterons pourtant chaque jour. Mais plus tard seulement...

Blessed was le temps de nos premieres amours si dechirantes ou de Nothing Compares a Paranoid Android nous maudissions notre vie notre cul trop gros notre avenir necessairement sombre nos parents encore une fois, nos premiers cafards, nos traitres d amis. Si purs premiers spleen, si beaux et cette gratuite de nos larmes d alors que l on accusaient de nous debiliser, nos larmes, juste parce que le dimanche soir se donnait la peine de preceder le lundi, d etre si noir en hiver.

Blessed is le temps ou l on pouvait pleurer tout son soul sur un concerto de Mozart ou l'adaggio de l'Empereur de Beethoven, si proche de moi ce temps-la que lorsque je tends le bras il me semble encore pouvoir le toucher et meme y froler mon visage pour y secher mes larmes en me murmurant doucement ca va passer ca va passer. Un an peut-etre, a peine quelques mois, et je m enfermais maudissant les coupables et devenais l'Autruche, tete sous l oreiller...

Benis soient ces isntants de pures maladie, de tristesse a crever.
Car, mais plus tard seulement, c est passe.

Et je me damnerais, pour chialer et plonger comme l enfant que je ne sais plus etre, la tete dans l'oreiller, ou a l arriere de la voiture de mes parents, ou entre les bras de ceux qui surent me consoler, ou prendre moi ayant 13 ans, un de ces va-et-vient dont ma mere avait le secret et qui parfois me firent saigner les levres, pour que me quitte un homme, ou que meure un oiselet trouve dans le jardin, ou une tortue, ou mon chat enter mes bras, pour que mes amis me blessent, pour que j aie saintement, ou stupefiantement, peur de la mort, qu a nouveau je me sente capable de vomir expier hurler ne plus contenir la nausee permanente de qui ne sait plus aimer, ni chialer.

Pleurer bordel, comme ici le ciel se le permet chaque soir m invitant d un sourire grondeur a inonder les rues de Bangkok, pleurer comme on jouit et m amuir jusqu a disparaitre dans cette mer de larmes au milieu de laquelle mes yeux seraient deux iles vagabondes.
Pleurer pour a nouveau aimer.

Et marcher dans les rues a m en user le coeur sur les recifs de la connerie humaine et vouloir tout detruire pour ne plus avoir a porter le fardeau d un coeur sec et qui en me souriant se venge de l avoir, peut etre, mais peut etre seulement, trop use.


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