jaiplusdesouvenirs

08 mai 2007

 

J'avais escaladé mon Candy Boy et je m'agitais au dessus, l'écransant de tout le moids de mon gros postérieur, un des plus célèbre du Far Est (le 93), j'avais gardé le Stetson enfoncé sur les tresses à l'indienne que m'avait gentiment tricoté Petite Taffe à la veillée nocturne du jour d'avant. Enfoncé aussi le chapeau, sur mes yeux clairs au regard coléreux, enfoncé aussi, la bite de Candy Boy, profond dans ma chatte velue. Enfoncé pareil, s'il reste un peu de place dans tout ce fatras, le dégout de moi-même, qu'à chaque coup de gland il incrustait un peu plus dans les parois de mon ventreux.
Il essayait de gigoter au dessous, pour me donner plus de plaisir j'ai comme l'impression. Peine perdue, mon vagin était humide comme Hourtin Lake et il avait beau mouliner, ça ne me faisait pas plus d'effet qu'une cuiller en bois dans de la purée, une écharde en soie plantée sous mon ongle de diamant. Bref, pisser dans le violon de Smart, le joueur du Saloon. La fumée de ma clope me piquait les yeux, qui stagnait sous le rebord de mon amour de chapeau, que m'avait offert mon grand père du temps où on allait pêcher à la marre au Diable. Lui qui me montrait comment lancer le machin, moi qui m'accrochais aux branches, aux herbes, à toute cette merde de végétation. Bref, une fois encore, bref, car il le fut sans doute un peu, et de toute façon qu'est ce que ça aurait changé ? Une fois le mode tourniquet lancé, vous pouvez bien pivoter et vous astiquer la machine, au mieux, vous aurez une petite émotion tout particulière qui vous fera éperonner en hurlant "oui da mon bon Candy, fous moi la bien au bout du bout ta bonne grosse branche" au pire, vous finirez votre clope, pendant qu'il reprendra son souffle. Qu'est ce que ça change ?

J'ai fini ma clope toujours empalée, pi je me suis allongée à coté, j'ai éteint le mégot sur mon clito tout rougi, gonflé et trempé pi je lui ai dit "nettoie moi tout ça d'un coup de langue". Alors, pendant qu'il achevait le travail que Madame Sa Bite avait commencé, et tandis que je finissais mon Scotch, je pensais à Dieu tout puissant, à ma mère qui me nettoyait au coton tige quand j'étais gamine, je pensais à ma gueule quoi.
Comme d'hab.
Et je me disais que si là-haut, il existe un Connard un temps soi peu connard pour nous entendre, bordel, il avait bientot besoin qu'on lui paie un audiophone, ou qu'on lui sorte du fion.

Fin du chapitre 2


Comments:
non seulement il est malentendant, bligleux mais il a voté sarko en plus…
 
tu parles du bon dieu bien sur
 
ad bittam aeternam, un tant soit peu...
 
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