jaiplusdesouvenirs

29 novembre 2006

 

villa lariana


... ainsi que tout autour de nous ouateux cotonneux imperceptible et fort nous enlisant en une éternelle suspension des secondes crispées sur leur immobilité contrainte...
... ainsi que tout autour de moi par dessus et en moi crispée du pouvoir de ce ressenti qui me viole et m'arrache de moi hors de moi....
ainsi que.... partout dans sa chambre... les draps les murs qui en suintent et sa peau qui en perle ainsi que....

... et jusque dans mon crâne... aujourd' hui encore...
son odeur son odeur obsédante son odeur son odeur son odeur
rime mensongère

le ciel était par dessous le toît, le ciel était par dessous le plafond, en moi. Il était lui. Le ciel est par dessus moi, le ciel est toi.

Il était une fois...

j ai marché au soleil, les yeux dans la Seine, le clair l'obscur, le clair l'obscur l'obscur l'obscur et encore ainsi que tout autour de moi, en moi, son odeur
je me suis assise au bord de la Seine
je me connais je pense à lui comme on regrette déjà de n'y penser pas mieux ou de savoir que bientôt on y pensera plus, avec écrite sa fin dès le début de la douleur qui contient elle même son propre renoncement sa propre vacuité, l'éternité de l'avortement

ce qui n'est pas né et qui déjà crève et pourtant ne s'efface jamais
la contradiction du non amour... mais que faire d'autre ? j'ai le droit moi aussi à mes amours non-être...

le clair du désir, l'obscur de la douleur, la Seine, les oiseaux dont l'envol devient symbolique, le jour qui traine en nocturne

...ainsi que tout autour de nous... le temps suspendu, crispé, moi violée d'amour, ravie, à moi-même soustraite... son odeur... l'obsession du bonheur approché...

... ainsi que tout autour de nous, la nuit si verticale... encore.





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