jaiplusdesouvenirs

04 novembre 2006

 

Fat girl slim


Ca commence toujours insidieusement par un merde je suis grosse vraiment c est abuse...
Ca peut aussi commencer par un ouah qu est ce qu elle est belle ! et elle aussi et elle et... working girls of NYC, bottes en cuir marron, jupe courte, long manteau entrouvert, demarche classe, elegante, sourire radieux, chevelure soignee toujours bien coiffee...

Merde qu est ce que je suis grosse, ca depasse de partout, et ce teint pourri blafard, aucun fond de teint, rien a faire, mes cheveux ne ressemblent a rien, tiens un nouveau mini bouton pointe le bout de son nez symetrique a celui qui etait en train de disparaitre, sympa manquait plus que lui, et puis l autre qui s endort me tournant le dos une nuit sur deux en pensant a elle et la, c est une lente descente vers une mini depression, de celles qui faisaient marcher Ally Mac Beal dans les rues nostalgique ou encore qui faisaient brailler All by myself a Bridget Jones.
Un truc un peu pitoyable. Mais classique et efficace, hein consoeurs ? (hors periode menstruation j entends)

Il y a cette envie de poser sa tete sur les epaules des amis d amis qui sourient gentiment, ou de parler au premier inconnu un peu bedonnant dans la rue en lui disant "gentil monsieur vous voulez bien etre mon ami ? dites, je suis une jeune fille epleuree..."

Il y a ces moments ou chaque reflet est un miroir douloureux, une fenetre sur le vide interieur
Ces autres moments ou le vent est symbole de solitude et d eternite dans les rues de toute ville.
Ces instants de soupirs qui s enchainent les uns aux autres et mes bras qui malgre moi m enlacent pour me conforter,
Les sms aux amis...
Ces petites choses qui font qu une depression est pleinement reussie. Premiere depression d hiver : je valide

Hier soir cela a commence par un leger manque de confiance en moi, une impossiblite chronique a parler anglais, un bafouillement, des doutes sur could et should, des pointes d accent francais penible...

Ce matin, c etait consumme.
Pendant la nuit une aile de detresse est venu caresse mon ame avec une douceur pleine de certitude inebranlable. Je me suis reveille triste et moche, Vaincue.

En partant j ai eu un dernier sursaut d espoir et j ai allume mon MP3 mode lecture aleatoire en m adressant a Dieu et je lui ai tenu ce props : si tu existes et que je tombe sur une chanson gaie capable de chasser ma nostalgie, alors j honorerai ton culte jusqu a plus soif dans tous les bars du monde. Et je crierai ta gloire ton nom et plein de trucs vachement inspires en ce qui concerne ton existence et les cierges au lieu de me les foutre au cul je les brulerai pour toi jusqu a la fin de mes jours.
Je suis tombee sur l Empereur de Beethoven, premier baiser avec Machin...
Et voila je me suis dit, Dieu n existe pas je le savais bien... Salop.

Alors j ai fini par traverser Central Park de nuit, a m assoir face a NY illuminee de guirlandes de gratte ciel et fumer...


Comments:
Petit cadeau d'anniversaire :

Un chat tuait sans vrai désir.
C’était un chat très riche et il n’avait pas faim.
Il faut bien se distraire, enfin ;
Chat bourgeois a tant de loisirs…
On ne peut pas toujours dormir sur un coussin.

De souris, il ne mangeait guère ;
Son pedigree fameux l’ayant mis au-dessus
Des nourritures du vulgaire.
Son régime était strict. Cet immeuble cossu,
En outre visité, à date périodiques,
Par les services de la dératisation,
Gens aux procédés scientifiques,
Tuant sans joie ni passion,
Au nom de l’administration,
De rat, de vrai bon rat, qui fuit et qu’on rattrape
Négligemment, ne le tuant qu’à petit coups
Sans tuer son espoir – un vrai plaisir de satrape –

Il n’y en avait plus du tout
Avec leurs poisons et leurs trappes.
Restaient quelque moineaux bêtes et citadins,
Race ingrate
Qu’on étendait d’un coup de patte :
Assez misérable fretin.

Mais un jour d’été,
Oubliant les rats,
L’employé du service d’hygiène ne vint pas.
On l’avait convoqué
Sur une autre frontière,
Pour tuer cette fois des hommes. Et la guerre,
Approchant à grands pas des quartiers élégants,
Les maîtres de mon chat durent fuir sans leurs gants,
En un quart d’heure, sur les routes incertaines.
Dans l’impérieux souci de sauver leur bedaine
Il oublièrent tout, les bonnes et le chat.

Les bonnes changèrent d’état.
Loin de Madame, violées par des militaires,
Elles si réservées, elles se révélèrent
Putains de beaucoup de talent.
Leur train de vie devint tout à coup opulent
Et elles prirent une bonne.

Après un temps de désarroi,
Le chat devenu chat, comprit qu’il était roi ;
Que la faim est divine et que la lutte est bonne.
D’un œil blanc, d’une oreille arrachée aux combats
Dont il sorti vainqueur contre les autres chats,
Il paya ses amours royales sous la lune.

Sans régime et sans soin, ne mangeant que du rat
Il perdit son poil angora
Qui ne tenait qu’à sa fortune
Et auquel il ne tenait pas ;
Il y gagna la mine altière
Et l’orgueil des chats de gouttière,
Et bénit à jamais la guerre
Qui offre aux chats maigris des chattes et des rats.

Jamais ce que l’on vous donne
Ne vaudra ce que l’on prend
Avec sa griffes et sa dent.
La vie ne donne à personne.

(Jean Anouilh, Le chat bourgeois, Fables)
 
Je te souhaite donc, lunar, de toujours mieux être une chatte altière de gouttière osant sortir sous la lune pour te taper royalement tout félin pelé qui saura avoir pour toi la griffe douce...
 
Lunar, ce n’est pas que Dieu n’existe pas...

C’est simplement que c’est un enfoiré !!!

Tiens plutôt que l’Empereur, -et il fallait bien pour faire le poids, que cela ait une même ampleur-, écoute cela :
Emma Shapplin, “Spente le stelle” (pour écouter, clique en dessus de “Pleine lune” lol !!!!)
http://refletsdecristal.blogspirit.com/archive/2006/11/04/pleine-lune.html#comments

“Spente le stelle”.... Mais toi, ne sois jamais éteinte !
(décidément il faudrait que ce soit toujours ton anniversaire, comme cela je serais toujours gentil... mdr !
Et p'tain, je me fend même de te traduire les paroles de façon la plus littérale possible, au secours !!!
Mais traduction garantie à 90% puisque, quoique censé être à moitié italien, je n'ai jamais vraiment appris cette langue, et ne la parle absolument pas, mais avec un bon dictionnaire, et ayant fait du latin...
J'ai essayé de faire vérifier par un "robot" automatique de traduction, mais lui, il délirait carrément...
Bref ! :

Ce coeur tu perdis
Pour un mirage
Ce coeur tu trahis
Haïr plus, je ne peux !
Ma voix, tu sens
Sa douleur... ou non ?
Ta disparition
Et moi, folle, t'attendais !

Oublier...
Ou ne plus vivre
Maintenant, sauf...
La nuit... la nuit... la nuit...
Ah !...

Éteintes les étoiles
Avec le pâle rayon de lune
Pleure l'amour
Qu'on lance, comme la vague
après jamais ne se vide,
la nuit
Et son espérance brève
Maintenant elle jaillit la larme amère
Un coeur blessé, désespéré passe ici

Donc tu fuis
Les rêves vides
Donc tu te perds
Dans les brefs vertiges

Oublier...
Ou ne plus vivre
Maintenant, sauf...
La nuit... la nuit... la nuit...
Ah !....

Éteintes les étoiles
Avec le pâle rayon de lune
Pleure l'amour
Qu'on lance, comme la vague
après jamais ne se vide,
la nuit
Et son espérance brève
Maintenant elle jaillit la larme amère
Un coeur blessé, désespéré passe ici

Vide est la nuit
Et son espérance brève
Maintenant elle jaillit la larme amère
Un coeur blessé, désespéré passe ici
 
Cela étant, Emma Shapplin, “Spente le stelle”, cela vaut en remplacement du Bite au vent, non ?...

Mais il y a un mais !

Cela vaut pour sa voix ! et le fait pour moi émouvant qu'elle soit femme...

Le texte =la plainte= aussi...

Sinon, c'est de la daube !

Car l'orchestration, et la batterie boîte à rythme derrière, et ces choeurs envahissants, c'est grandiloquent à chier, et gâche donc quelque peu...

Dommage !... cela aura pû être dans la grande tradition italienne de l'opera aria qui décroche les étoiles brillantes !

Ma ! buon compleanno Lunar !

Gianni Capone
(vecchio gatto soriano davanti l'Eterno...
Piccola sorella - sorellina- é anima gemella ?
 
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