jaiplusdesouvenirs

08 avril 2008

 

miroir


Personne ne l avait su mais il l avait suivie.
Elle l avait pressenti et souhaite aussi -d'un desir en demi-teinte, de ces desirs qu'on se refuse de formuler trop clairement de peur qu'ils ne deviennent une indomptable realite - elle l'avait redoute surtout. Mais lui il s etait contente d agir : il n avait pas pris le temps de douter ni de peser ni de tergiverser.

La porte s etait ouverte sur l evidence des regards qu'ils avaient echangés tout au long de la journee. Seule la tele etait allumee derriere elle, eclairant les murs et les draps blancs d'une froide et changeante lumiere et peuplant le silence de la nuit de mots d'une langue confuse.

Entré, il s etait assis a terre et elle aussi, mais au sol et face a lui.
Face a face ils se contemplèrent en silence, les yeux rieurs, intimides par le culot qui l avait conduit a lui succeder dans sa chambre d hotel, la, maintenant, comme ca. Et puis, après un assez long moment, elle avait alors penche la tete et dans la continuite de ce premier geste, porte sa main droite a son epaule droite d ou elle avait lentement fait glisse la bretelle de sa robe, le long de son bras, le long de sa peau, la sentant s eveiller par des picotements, jusqu a son coude.
C est au moment ou sa main etait montee vers son epaule qu il avait a son tour penche sa tete sur sa gauche et, dans la symetrie exacte de ses mouvements, il avait porte sa main a son epaule pour ecarter le replis de sa chemise denudant une parcelle de sa peau qu'il avait sans doute tres pale.
Elle avait alors fait le geste sur sa robe qui n en portait pourtant aucun de deboutonner un seul bouton de la chemise noire qu'elle n avait pas pendant que lui, l'imitant, avait degrafe celui des ses boutons qui etait le plus haut.
Ses doigts a elle deboutonnaient deja un deuxieme bouton de sa chemise a lui sur sa robe a elle et lui defit le deuxieme bouton de sa chemise.
Qui finit par s'entrouvrir entierement et cette fois sa peau plus nettement s exhiba a la lueur des reflets dansants de l ecran televise qui eclairerent son corps blanc de bleu a ce moment precis. Puis de jaune. Et de bleu a nouveau, entre les pans noirs de sa chemise.
Dans le silence inexact de la chambre que la tele troublait de mots d une confuse langue, elle avait fait glisser la bretelle gauche sur son epaule et jusqu a son coude alors qu il portait lui aussi sa main a son epaule droite afin de faire glisser jusqu a son coude sa manche droite, decouvrant son epaule. Bleue, jaune, puis bleue, et rouge.
Elle levait sa main droite et la portait lentement a son cou et, inclinant legerement sa tete en arriere, toujours dans le silence inexact de leur regard, elle caressait doucement, comme au ralenti, sa chair, bleue, jaune, bleue, rouge, du bout de ses doigts.
Il en faisait de meme et promenait sur son cou cambre dont saillait sa pomme d'Adam, ou s arretait une plus nette lumiere, ses doigts de haut en bas puis comme elle il passa ses propores mains sur son propre visage et sur ses propres levres, toujours la regardant.

Ils oterent dans la symetrie de leurs gestes lents les habits qui entravaient encore leurs torses et laisserent apparaitre la chair nue et luisante de leurs buste et resterent ainsi..
Sa robe pendait a sa taille. Elles avait a present les seins nus et sa peau y etait marbree et tachetee de pieux vitraux electroluminescents.

Puis elle se dressa et il se dressa. Ayant tendu un bras devant elle, leur main entrerent en contact et elle promena precautionneusement ses doigts abandonnes le long de son bras jusqu'a son epaule puis inclinant sa trajectoire elle passa sa main ployee et tremblante sur leurs poitrines qui se raidirent et elle guida leurs doigts le long de leur ventre jusqu a leurs hanches et pendant qu'elle faisait glisser sa robe le long de ses jambes son pantalon tomba a ses pieds, enfin leurs dessous giserent au sol.

Les habits epars n osaient plus rien. Les couleurs sautaient toujours d objet en objet et jouaient sur leurs corps nus. Les mots de cette langue confuse bourdonnaient a leurs oreilles, lourde voute celeste. Elle fit un pas en sa direction et put entendre son souffle. Sa poitrine se gonflait comme son sexe a lui, dresse comme on jette un defi. Elle posa ses mains a plat sur son reflet et y porta ses levres. Elle embrassa son reflet, solitaire, dans sa chambre d'hotel.


02 avril 2008

 

ARCHIVES II PROTEE/PYGMALION



Il a ton amour, son visage, ta peau et ta douceur, il a son regard et sa timidité, sa fougue et son âge, il a notre intimité, son corps, son sexe priapique, il a notre douceur et nos sourires, notre complicité, nos petits matins blafards et nos nuits d'inlassables caresses, il a tes mains sur ma peau et il a son désir jamais assouvi, toujours éveillé, il est toi lui elle lui encore et lui aussi, il est ma créature, mon fantasme et mon désir, ma jeunesse et ma fougue....

Il est ta manière de me faire l'amour en douceur, après avoir longuement caressé ma peau, il est sa manière de me prendre violemment, sans même m'avoir embrassée ni demandé mon nom Il a ton odeur mais son gout, sa substance et sa langue, ta peau et ses baisers, ses doigts ici les tiens ailleurs...

Il est son orgueil et ton abnégation, il est ta patience et ta créativité, son inventivité, ta fidélité...

Il est aussi sa main sur mon cou et ces bleus sur mes seins et ta main dans mon dos doucement qui me berceIl est nos verres en commun et nos théatres et notre premier baiser, il est mon poing et mon sexe dressés, il est sa jeunesse et il est ta maison, il est ta présence et il est son absence, il ne brille que de doutes et de malveillance, je n'aime que le bruit tranquille et régulier des rames sur notre mer d'huile, dans notre barque si quotidiennement menée, si sécure....

Il est le passé et toi l'avenir, peut-être, sans doute, il fut aimé, vais je t'aimer...

Lui m'a dit va t en tu es là chaque soir

Il est sous la douche, il est à même le sol, il était la terrasse, la mer, les calanques, la voiture, les voisins, il est partout et toujours, inlassable, infaillible, tu es un lit d'amour et de tendresse rassurante, un bouquet de fleurs quand il n'etait qu'épines

Parfois même tu es elle, qui ne saurait tarder, tu le sais.... quand tu dardes ta langue, je l'appelle en secret....

Ils étaient....

Ils sont la nuit... parfois, dans mes rêves quand tu dors à mes côtés, ils me rendent visite et me disent "Viens, tu as besoin de moi, viens offre toi 10 fois ou 100 et ne joue pas à la femme d'un seul, ouvre la bouche encore et prends nous tous ensemble comme tu aimais le faire, prends nous a nouveau dans ces recoins obscurs, écarte un peu tes cuisses je serai ta pluie d'or""Dors" me murmures tu tout bas...

"dors ma chérie"Mais parfois sous tes mains... je suis cambrée, entre ses bras, les cheveux arrachés, si dociles entre tes doigts, parfois, etre verticale comme dans cette douche et je buvais crachais ruisselais, anale comme en cette ville ou ce bar, buccale comme avec lui si longuement, tendre comme avec toi seulement, violente comme avec l'autre, aimante comme avec toi, haineuse comme avec lui encore, proche comme avec toi seule, soumise ou encore fatiguée, déçue comme avec tous bien souvent, sale et bafouée, maculée et dégradée comme tu ne sauras jamais, belle comme avec toi aussi seulement, triste comme avec chacun trop souvent, avec sa langue ici et tes doigts là, prêts des miens, avec leurs mains leurs peaux et leurs lèvres, avec vos sexes à tous votre sueur et vos cris de jouissances, Tous, à a la fois, tous... en un seul...

Mais parfois seulement...

posted by lunar at

5/21/2006 04:16:00 PM 1 comments



 

ARCHIVES I


Marie madeleine


Ourana a hiberné le temps d'un monde plein de douceur, et puis lui ayant supléé un univers trop violent, ou trop triste ou trop digne d'elle, la revoilà qui arrache le voile et se dresse, plus forte que jamais, rassérénée, puissante. Elle que l'ont avait contraint au silence est forte de la victoire que lui confère le caractère inéluctable de son retour.

Avant tout, carnassière, il lui faudra manger, car tous ces jours sans partenaire lui ont laissé le ventre vide et le sexe asséché. Elle sent que monte en elle, avec les degrés du thermometre, une irrépressible envie de se faire empaler pour que sous l'effet d'un membre vigoureux son corps achève de se réveiller de sa torpeur, comme déchiré de part en part, et que la douleur, tel le zig zag d'un éclair, atteigne le cerveau et la nourrisse enfin de cette dose d'energie surpuissante infinie seule capable de la repaitre.

Elle me sent putassière, elle sait bien qu'il va falloir que je lutte de toutes mes forces pour réfrener cet instinct qui me pousse dans leurs bras et les pousse au plus profond de ma gorge...
Je sens moi aussi que mon corps est prêt à dépasser ses moindres limites et à s'entrainer à toutes les expériences, et qu'il ne craint personne et que rien ne peut l'arrêter. Et ça, telle que je me connais, ça n'est pas très rassurant...

Ma tête et mon coeur sont fatigués de souffrir et mon corps veut prendre la relève et être de la partie car il lui faut exulter.
Ourana guette dans l'ombre le moindre faux pas, et prépare le terrain de notre retour, plus que quelques jours avant que l'on disparaisse elle et moi. Que ce soit avec celui qui m'envoie des messages, celui qui me propose des orgies, cet autre encore mais qui a la reputation de mal baiser, ou celui qui est loin et doit venir, ou cette fille encore qui me dit etre d'accord, ou ce si jeune au membre si gros qu'il en est difforme et qui sait si bien me l'enfoncer jusqu'au plus profond de moi meme, que ce soit encore avec ce moins jeune timide et charmant qui se révèle petit a petit ou avec mon ami qui m'attend depuis longtemps et dont les caresses me transportent peut etre avec cet ex qui m'adule ou celui à qui je veux faire mal... si seulement je les prenais les uns à la suite des autres, ou si je me faisais prendre par tous en même temps, si seulement je pouvais être à la fois pute et amie, maman et putain, chienne à en crever de crasse et aimée comme immaculée, si le sperme était l'eau bénite et la bite le corps du Christ...

Il y a qu'elle est là, jolie poupée de sang, et que j'entr'aperçois le faible rayon de ses yeux qui s'entrouvrent, il y a qu'elle est de plus en plus près de moi, et qu'elle accompagne toujours mes traversées de l'Achéron, me portant sur son os, après avoir dévoré Charon. Il y a qu'elle me donne le frisson, le dégout, la colère et la rage et en même temps l'amour des choses sans retour, du frisson, de la peur, de la colère et de la rage.

posted by lunar at 6/10/2006 07:09:00 AM


18 mars 2008

 

reve 2


Je m'éveille et vais a la salle de bain. Je lui dis que j'ai mes regles, Nue, je me mets debout dans la baignoire vide qui est dirigée Nord Ouest non Sud Est je ne sais plus mais elle est dirigée c est sur. Du sang coule de mon vagin sur mes jambes le long de mes jambes, deux filets de sang clair. Ils tracent dans la baignoire des rigoles de sang qui se jettent dans le trou d'évacuation. J ai mal au ventre lui dis-je a travers la porte, mal au ventre. J arrive ma Cherie se rendort-il, MAL AU VENTRE. Je me contracte, le sang coule plus fort, le débit s'intensifie et la couleur aussi. Je me sens me vider, Je me plie en deux. Je commence à avoir peur. VIENS. Il dort. MON CHERI VIENS. Il dort. Tu dors ? Il dort ? Il dort il dort. J ai mal au ventre. Le sang noircit et coule toujours le long de mes jambes, dans la baignoire, le trou d'évacuation, j ai JAI JAIMALAUVENTRE, je sens mes tripes se vider, MON CHERI je pleure, je plaque mes mainspoings sur mon sexe pour interrompre le flot qui se met a jaillir entre mes doigts et éclabousse je crie les murs J AI MAL AU VENTRE des jets de sang qui de mon visage sur mes jambes entre mes doigts dans la baignoire le trou d evacuation le mur les murs giclent et partout partout autour de moi je crie. JE CRIE


 

dans ma tete....





17 mars 2008

 
Comment se fait-il que mon Amour-parfois
J'ai le coeur qui batte pour d'autres que toi ?


22 février 2008

 

La dictature des oignons...


Il est 22h22 a Krabi, Ao nang plus precisement.

et ... je deviens transparente.


La Thailande est un gage de fidelite total pour les hommes : je deviens transparente : au debut je n y pretais pas attention, j avais de legers vertiges c etait tout, rien de plus normal pour quelqu un qui s installe dans un pays tropical somme toute, j ai meme ete hospitalisee pour cause de "perte de rapport a son corps personnel' disait le diagnostic (PRCP ils appellent ca en jargon medical) si vous connaissez pas tant mieux, mais allez sur doctissimo vous serez supris.

Et puis je me suis mise a me fondre dans l autre, c est un phenomene naturel, une consequence inevitable du couple (c est ainsi qu on appelle le fait de vivre dormir manger baiser avec la meme personne plusieurs jours de suite, je crois) : petit a petit les gens se mettent a dire vous quand ils s adressent a vous (moi). Au debut je prenais ca pour de la politesse excessive entre collegues mais bien vite j ai realise c est que : j etais devenue deux ! Bordel ouai deux... : "Venez manger demain soir si vous voulez" " Vous faites quoi ce week end ?" "Vous avez une mycose vaginale ?"



A partir de ce moment-la, la lumiere a commence a filtrer a travers mon corps. Je suis passee par une phase floue, les gens ne me voyaient plus bien, ils disaient " Lunar c est toi ?" puis ils reconnaissaient ma voix d homme. Les gens me bousculaient un peu, rien de grave, ils s excusaient, je leur donnais parfois des migraines ophtalmiques mais ca passait car on mettait ca sur le compte de leur alcoolisme latent. Ils osaient rien dire. Les avantages de cet etat de semi flou transparent a l epoque etaient : on pouvait me prendre en photo en contre jour et la lumiere filtrait a travers mon corps dans le gout d un store BHV (j avais la degaine de Peter dans Heros quand il reve qu il va exploser voyez c que je veux dire ?). Mais meme cela a fini par me fatiguer. Non je vous jure c est pas gerable.

D ailleurs j ai fini par disparaitre totalement.
Ce n etait pas pourtant pas faute de ne pas sortir le grand jeu : en talons eiffeliens, decolletes Andersoniens, mon maquillage Hiltonien mais rien a faire : les gens continuaient a me rentrer dedans et je n etais plus qu un souffle d adipeuse transparence dont on presageait la presence quand on la frolait.

Les femmes thai avaient alors le champ libre. Leurs petits seins durs, leur peau blanche si douce, leur cul plat et leur sourire faussement enfantin l emportaient sur mes masses confortables qui en avaient ravi plus d'un pourtant fut un temps (mais a l epoque j avais pas encore trente ans faut dire). Pacsman non plus bientot ne me vit plus.

Meme moi je succombais a leur charme redoutable et lorsque mon mec s amusait a foutre sa langue dans les reliefs krastiques de ma vulve Kho Phiphienne en en depliant les replis comme on deballe un cadeau emballe dans du papier tres fin dans le style celui du Bon Marche -je me comprends- je me prenais moi aussi a imagnier qu il s agissait d'une de ces beautes exotiques a cote desquelles je n etais plus rien et je me representais leurs cheveux de jais sur mon bas ventre etales, j y plongeais mes mains jusqu a enfoncer leur tete bien loin dans les trefonds de mon vagin orguesque et, lachant un surplus de mouille (transparente ) que mon mec (que j ai choisi en fonction de sa capacite a avaler ma mouille sans en foutre partout a cote et sans que j ai besoin de dire 'retire toi han han je han han viens') se chargeait d avaler gouluement alors que je l appelais secretement Joy ou Boo ou Pam ou Mint ou Noc ou Pad Thai ou Noodle ou "Sans Oignons", je les y enfouissais, les noyant dans ce tsunami de jouissance... transparente.

Pour me consoler de tout ceci, me voici profitant pleinement d une soiree solitaire pendant laquelle je vais aller tester transparentement une de ces petits bites thai dont la reputation n est plus a faire.


07 janvier 2008

 
LA FEMME EST LE PRIX DU FEU


20 décembre 2007

 
je n'entends plus ton coeur cogner...


manque

mat


15 octobre 2007

 

cactification




 

je meurs



dit jaiplusdesouvenirs...
bientot j emigre vers de nouveaux horizons... bientot
en attendant il ne faisait pas etre bon etre malade en cette saison de retour de copies....


12 octobre 2007

 

ENTRE AUTREs


Ce que jamais le couple ne remplacera c est….


dans la solitude,




benie la solitude, masturbation et miettes dans le lit, desordre et coups de fil, larmes immotivées mais surtout,




et soudain,




si lentement,




les premieres notes, l élévation de ce qui s impose, se reconnaît, de facon non intelligible, comme en secret notre musique, ce sourire bien entendu qu elle nous adresse quand elle démarre, elle qui nous porte et nous exprime, fait que l on adhere a la vie avec une plus grande acuité, ce face a face a nous meme et a nos souvenirs, ce mur impermeable ou défilent invisibles nos petites choses si precieuses, ce besoin de parfois retrouver l emoi de Baltimore ou d Over the rainbow, cette incommunicabilite de soi a soi, pourtant si evidente, cet enracinement et l echo encore parfois vierge, je t en prie reste originel de peur de me perdre a moi meme, du retour a la toute premiere fois des toutes premieres fois ou l on a aime sur cette chanson, dix ans, en Italie, un an, a Paris, auparavant. Notre vie faite Bulles...
Notre cœur qui implosait de joie toute nouvelle, en enlacant en creux l absence, pour y danser un slow ridicule, nos mains comprimees sur notre ventre, comme on pressait la peluche de notre enfance.
Cette acuite du souvenir que nous vole un amour quand il en remplace un autre.

Mais la solitude aussi de retrouver ses propres regards caressant par la fenetre les nuits, quqnd cigarette allumee nous suspendions le temps a nous meme seulement, enlaces par l absence et le manque et qu ils nous faisaient co,,e de grandes ailes d ange ds le dos…. Ou quand parfois encore, partageant notre cigarette, notre joint, notre dernier verre d alcool, avec la solitude et le manque dans une discussion muette dont un meme regard a la verticale balayait le ciel de Paris, ou de Maubuisson, louchant sur la lune, les etoiles, un espoir quelconque. Un reflet de soi. Un assentiment du ciel.

Ces instant ou pendue aux bras des chassis des fenetres, des instants ou bercée par moi-même enlacee du velours toujours confortable du vide, la tete sur l epaule d une voix interieure, et lentement je tournoyais dansante, me plaisant a me dire que nul au monde ne le saurait jamais, ne me verrait jamais.
Quand les premieres notes de mes morceaux, de mes concerto, de mes balades et du flamenco qui dechire la nuit, et me rendent louve hurlant au silence de moi-même, a la propre lune que je peux etre. Sans l autre.

Sans l Autre.

Qui pourtant si souvent est Soleil.

De ma chambre en coloc a Château d Eau, de ma terrasse a Maubuisson, et de tous les instants ou la nuit ne fut qu a moi, le lever du jour a moi seule et la musique a moi seule, comme une immense me vague me bercant en son sein.

Ce matin en remettant ma play list de celibataire, qui depuis a ete remplacee par ma playlist d amoureuse, m est revenue la quietude de ces instants que pour rien au monde je ne vous devoilerai.
Et sur l ecran de l horizon defilaient comme defilent sur un ecran de cinema le generique de fin et les noms de ceux qui ne sont plus, des instants que j ai sacrifies a la vie a deux….




Puisse-je ne jamais me couper de moi au point d oublier le bonheur de se pencher seule a une fenetre pour y contempler la nuit y cherchant une etoile. Et surtout, que le manque de moi souvent me revisite et que sur ce mur se confondant avec le ciel, defile invisible ma vie, et a peine invisibles des signes obscurs comme drappes de nuages, invisibles les adieux, invisible les etres et leur peau et leur voix, invisibles des aria et les danses echevelees. A moi seule intelligibles.

Ne pas se fondre.


11 octobre 2007

 
parce que le delire de la fievre les coups de queue dans les taxi les partouzes et les fioles d alcool l opera la traviatta et violetta qui ne veut pas aimer pour ne pas se claustrer parce que parfois Bangkok et la violence des mini jupes et des femmes carnivores dont les jambes se referment sur



leurs proies dont meme moi et encore en ses veines le sang trop chaud des nuits qui puent le sperme et l alcool et les larmes et qui degoulinent et ruissellent sur mes joues et mes jours parfois la nuit maman et parce que sans fin l ete ici et l orage qui hier eclatait si fort que tout m en tombait des mains boum il eclatait comme un petard geant salop salop tais toi je sursaute et etre ici pour l avoir trop voulu anhelo anhelo el de estar aqui me convaincre de ce bonheur d avoir pu tout quitter parfois parfois quand je regarde par la fenetre et vois
BANGKOK qui s embrase comme si j en cramais la pestilence la putrefaction de l ame moi qui n en ai pas elle qui me la vole etre riche et leur dire merde a tous BANGKOK parfois qui me noie et appuie si profond ma tete sous l eau a m en donner envie de la boire cette eau nefaste et d en etre penetree comme de la penetrer pisser dedans et la vomir y nager et la suer dans mon lit depuis des jours l odeur du klong aaaaaaaaaaaaaaaaaah l odeur du klong les egouts de paris et les egouts du monde BANGKOK entiers les egouts juste en bas de chez nous "oh la jolie petite riviere ou se baignent les enfants" ps : au milieu des cadavres et des dechets mais vai vai continue et dansent les mots et les moto bike et les nuages noirs que j inhale et pete ensuite et qui retombent en suie au sol sur le parquet et je me mets au balcon et de loin
tout BANGKOK s embrase a nouveau et c est beau
c est si beau de loin
Voila ma confession
BANGKOK la ville au nom d une salve de fusil et du sexe de l homme...


 

au phasme de son bras


qui caresse mon sein


si si...juste la, sous ses doigts, mon sein....
apprenez a me voir comme je ne suis plus, plancher, bois mais encore creux trop plein sous ses doigts, mon sein

si si...
vous dis-je et croyez moi j insiste je me vois sous ses doigts





beaute de la fleur qui n a ni couleur ni senteur




si si, une fleur pourtant
et croyez moi j insiste

ecloses d'ombre


10 octobre 2007

 

c est une poupee qui dit ....


La poupee gonflable, pupetis masturbatis, a ete inventee il y a bien longtemps...

Ses premieres traces remontent au moyen age, ou la peau de chevre tapisse ce qui fait office d orifice. Sans "corps" cependant, elle se borne a n etre qu un "trou". Plus facilement dissimulable, le clerge, qui en est friand et on comprend pourquoi, mene une lutte acharnee aux Compagnons du vaginal orificum (dont la branche anale et plus puissante que les branches vaginales ou bucales) qui tentent de lui donner ses lettres de noblesse en lui attribuant une masse corporelle voire une physionomie et n ont de cesse de vouloir l elever au rang de production artistique au meme titre que la peinture. Bien evidemment, l'Eglise, voulant conserver secret l usage de ses pratiques avilissantes mais benefiques au bon respect apparent du serment de chastete, defait l ordre des Compagnons du Vaginal O. et brule tous ses ressortissants pour heresie pornographique et iconoclaste.

Les materiaux evoluent lentement mais a cet age d obscurantisme, baiser une chevre est aussi courant que se branler dans un vagin en peau de chevre : la pupetis ne connait pas la meilleure periode de son histoire.


L evolution des materiaux, et surtout l apres revolution industrielle donnent un nouvel essor a la Poupee Caoutchouc, laquelle comme son nom l indique est en caoutchouc. Mais la materiau est encore grossier et surtout s use vite, le sperme en altere la texture et laisse des traces indelibiles et nauseabondes.



A l aube du XXeme siecle, elle n etait pas vaginalement ergonomique : le latex pas encore au point, la penetration pouvait parfois irriter les penis et donner un effet "laine de verre" lequel n est, vous en conviendrez, pas tres sexy...


Il fallait donc etre un "sacre accro du cul en manque de chatte" (encyclopedia vaginalis) pour se taper une poupee latex a ses debuts....


Mais aujourd hui, tout a change. La branche Hedonicus de la science a extremement evolue et s est investie dans la pratique masturbatoire et ses deviantes. La Poupee dite gonflable, selon son mode de deploiement dans l espace, n est desormais plus une honte et nous la trouvons sur le marche satisfisant aussi bien hommes que femmes









S associant aux travaux de A. Turing sur l IA, des laboratoires, soutenus obscurement par l eglise scientiste, mettent sur pied des droïdes en tout point semblables a des femmes reelles. En voici la preuve :






femme ou droide gonflable ? difficile de trancher non ? facile a troncher dans tous les cas.

Bien sur cette avancee technologique n est pas sans poser de problemes ethiques .

Moi-meme qui vous ecris, suis un prototype de Droide gonflable, anciennement appelle Poupee gonflable. Je suis dotee d un complexe processus de combinatoires au potentiel quasi infini de logorythmes selon lesquels je peux adopter toutes les positions du kamasutra mais aussi, suis capable de parler, suis capable de feindre (dans une certaine mesure) un pannel de sentiments humains (mes reactions sont basiques et ont ete calculees a partir d un prototype de sous femme dit "blonde"). C est a s y meprendre totalement.

Tant est si bien que meme mon possesseur parfois, apres avoir ejacule en moi, ou plus souvent s etre branle sur moi, en oublie que je ne suis qu une machine, qu un objet, et se perd a me dire un "Merci" pathetique.

A nous maintenant droides des temps modernes de prendre le pouvoir au lit ! debarrassees des sentiments qui nuisaient a l epanouissement des relations hommes/femmes, nous femmes du futur, dont le QI est nettement superieure a plus de la moitie des femmes biologiques, nous pourrons donner entiere satisfaction a nos maitres jusqu a leur faire oublier que nous ne sommes, somme toute, que de vulgaires objets, des vagins artificiels.



09 octobre 2007

 

VOILA


ma maison est en vente...

il va falloir vivre avec ca maintenant et ne plus jamais la revoir.

Voila


 

Avez vous lu Colette ?


a trois reprises, sans conviction, je l ai remise sur la terrasse, en la reprimandant doucement, arrete Greum tu vas tomber. Elle poussait un miaulement inaudible, du fin fond de sa petite cage toracique defoncee, osseuse, decharnee. Je la reposais a l interieur, pensant que de toute facon, le soir meme elle finirait chez le veto, euthanasie....

Elle retournait, sans conviction non plus, se percher derriere la rembarde, au 9eme etage, tenant a peine en equilibre sur quelques centimetres de large, sur ses quatre pattes debiles et branlantes, fagots. Elle regardait le vide.

De loin, je la voyais, la menace de sa chute de plus en plus imminente. Et puis est venu un moment ou je ne suis plus allee la chercher, ou je me suis dit Qu elle tombe et merde de toute facon j en peux plus
Le matin meme je me souviens avoir eu la bonne surprise de la trouver debout, venant a ma rencontre, miaulant de la voix d un chat qui est presque en bonne sante. La prenant dans mes bras attendrie, j avais alors decouvert qu elle avait au cul une enorme plaque de merde dont elle n avait pas eu la force de se debarrasser. Rejetant la chatte, apres lui avoir enleve la merde dans un haut le coeur, j en avais concu pour elle l ultime degout, que ses yeux putrides que j avais soignes jour apres jour, ses oreilles immenses decollees, ses poils reches que je lavais apres chaque repas a la seringue, avaient deja entame depuis une semaine. J etais arrivee au bout de mon degout, de ma tolerance a l abject animal, a la faiblesse...

Je l ai laisse tomber. voila. je l ai abandonnee
Il etait temps que je laisse tomber quelque chose ici.

Je me figure pourtant avec quelque horreur ce moment de vertige ou l on bascule dans le vide, j imagine le chetif animal, deja mourant, pour qui on avait ete un dernier sursaut d affection, se sentir partir, s ecraser 9 etages plus bas. Explose.
Je l espere.

L absurde dans tout ca, ayant ete de l avoir paye une misere, d avoir ete chez le veto pour la faire soigner deux fois, et puis de l abandonner sur la fenetre, de la laisser mourir.

L absurde d un sentiment altruiste qui se leurre lui meme, par reflexe s elancant a la rescousse d un etre dans le besoin pour sitot qu on l a pris sous son aile, l abandonner a nouveau.
Absurde de penser qu on aura toujours a aider quique ce soit.

Et merde, je devais lacher du lest. Voila qui est fait.


08 octobre 2007

 
C'est vrai qu'elle est belle ta chatte...
Nous la caressons ensemble, attendris, son pelage velvettin sous nos doigts glisse, offerte sur le canapée, a nos regards avides, a nos doigts experts.

- C'etait l'anus le plus confortable de Bangkok, continue-t-il, je pense qu'il veut dire ergonomiquement confortable, la bite s'y encastre admirablement, confirme-t-il. Ils l'ont tous entendu hurler.La premiere fois que tu entends Joy jouir tu te dis que tu as de la chance, puis la deuxieme la troisieme et la quatrieme fois sont si proches, et elle se transfigure, c est une vraie cochonne elle ne s arrete jamais, elle s'aggrippe a tout, dans le taxi c en etait parfois genant...
Il continue a me parler tout en caressant ma chatte qui parfois entrouvre les levres pour laisser echapper un miaulement a peine audible de bien etre reconnaissant. Je lui ai demandé si elle voulait sucer le chauffeur, ça l a excité a mort, elle en pouvait plus, je l ai fait jouir une fois de plus, la tete ecrasée contre la vitre, le chauffeur se branlait en nous regardant dans le retro...

Son regard brille. Je suis perplexe. Ma chatte ronronne cependant sous ses caresses.

- As tu deja fait l amour en public me demande-t-il ? Avec elle on a fait l amour partout mais une fois, dans un bus, un enfant nous a surpris, cela m a gene un peu, mais autour les hommes nous regardaient, on voyait qu ils aimaient ca, le probleme c est qu elle criait trop fort. Ils l ont tous entendu jouir mes amis. Au condo, tous, quand je la ramenais chez Teub2, elle gueulait pour qu ils l entendent, ils voulaient entrer dans la chambre, ils m ont tous demande que je la fasse tourner. Parfois je ne savais plus ou me mettre.
Ma chatte laisse echapper un mince filet de bave qui tache le coussin.
- Elle aime les femmes mais je n ai jamais reussi a lui en trouver une qui veuille d'elle, on s est arrete a la double P. Le probleme c est que ce soir la, j etais un peu fatigue, on avait trop bu avec Teub4, du coup, j etais plus dedans, je voulais bien l enculer mais sans que cela me fatigue alors je restais sur le dos, la tete calee sous l oreiller et elle essayait de trouver une position ou je puisse a la fois l enculer et ou Teub4 pourrait la baiser simultanement.

Il parle de ca lentement, me ressert du wiskey. "Je crois que je me suis endormi, je pense qu elle le sucait a se moment la, je ne me souviens meme plus si j ai ejaculé ou pas."

Ma chatte dort, si je me laissais aller a l anthropomorphisme primaire je dirais qu elle semble sourire béatement.

Plus loin, par terre, recroquevillée, l autre chatte, celle qu on a recueillie pour ne pas qu elle meure de deshydratation en cage. Son poil est reche, elle sent mauvais, ses yeux sont collés, infectés.

- Le probleme des farang c est qu elles sont trop dominatrices, elles veulent qu on leur prouve des choses, qu on les fasse jouir 3 fois de suite et qu on assure et qu on bande toujours dur et puis elles se prennent pour des tops et quand elles sont chaudes c est tout de suite du porno.

La petite chatte malade ne bouge presque plus. Je me demande quand est-ce qu'elle va mourir, elle qui est trop repoussante pour avoir droit a nos caresses, nos regards et nos mots hypocoristiques. Un temps elle m a attendrie mais maintenant elle en vient a me dégouter. Je ne comprends plus ce qu elle fait chez moi. Elle contamine tout, jusqu a moi.

- Elles n ont aucune tendresse. Les thai font tout le temps semblant d etre amoureuses, elles ont la peau veloutee et nous disent qu elles nous aiment. Elles nous mentent et c est agreable. La nuit elles ne bougent pas et sont calines. Les farangs bougent et suent, elles ont la peau pleine de boutons de sueur. Elles sont exigentes et jamais contentes

Elle est cadaverique. Repugnante. Cela fait une semaine qu on tente en vain de la sauver. Secretement j en suis arrivée a souhaiter sa mort. Je me suis trompee en voulant l echapper de la cage du marche. Je hais son odeur, ses poils durs et ses yeux infectés. Je me fous qu elle soit devenue ainsi par manque d affection : je ne suis plus celle qui soignait les plaies, je me suis trompee en la ramenant du marché.

- Une thai peut tout te faire, elle n aura jamais honte, elle sentira toujours bon, elle se lavera apres, avant, elle en voudra encore. Elle bouge lentement, gracieusement. Il me tend a nouveau un verre plein : la petite chatte sur la canapé emet un miaulement plaintif pour manifester sa presence et raler contre celui qui l abandonne. Il la prend dans sa main ou elle tient entierement, il l embrasse sur le museau et elle joue avec son nez, envoyant delicatement ses petites pattes inoffensives.

Je me tourne vers l'autre, je voudrais qu elle fut deja morte. Je n ose plus l aimer.

Je passerai la nuit a l hopital, malade, contaminee par ma chatte, ni douce, ni belle, qui ne sent meme pas bon.
Une chatte farang quoi...

Demain, je la ferai piquer.


02 octobre 2007

 

Le seul bien qui me reste au monde...


Blessed was le plus ancien des temps ou l on pleurait discretement retenant nos reniflements et masquant nos intarrissables larmes sur Morricone qui alors ne composait que pour nous, pleurions simplement parce que le paysage voulait bien se donner la peine de defiler sous nos yeux pluvieux, a travers les vitres de la voiture parentale, enfermes que nous etions dans le cocon asphyxiant d un amour familial que nous regretterons pourtant chaque jour. Mais plus tard seulement...

Blessed was le temps de nos premieres amours si dechirantes ou de Nothing Compares a Paranoid Android nous maudissions notre vie notre cul trop gros notre avenir necessairement sombre nos parents encore une fois, nos premiers cafards, nos traitres d amis. Si purs premiers spleen, si beaux et cette gratuite de nos larmes d alors que l on accusaient de nous debiliser, nos larmes, juste parce que le dimanche soir se donnait la peine de preceder le lundi, d etre si noir en hiver.

Blessed is le temps ou l on pouvait pleurer tout son soul sur un concerto de Mozart ou l'adaggio de l'Empereur de Beethoven, si proche de moi ce temps-la que lorsque je tends le bras il me semble encore pouvoir le toucher et meme y froler mon visage pour y secher mes larmes en me murmurant doucement ca va passer ca va passer. Un an peut-etre, a peine quelques mois, et je m enfermais maudissant les coupables et devenais l'Autruche, tete sous l oreiller...

Benis soient ces isntants de pures maladie, de tristesse a crever.
Car, mais plus tard seulement, c est passe.

Et je me damnerais, pour chialer et plonger comme l enfant que je ne sais plus etre, la tete dans l'oreiller, ou a l arriere de la voiture de mes parents, ou entre les bras de ceux qui surent me consoler, ou prendre moi ayant 13 ans, un de ces va-et-vient dont ma mere avait le secret et qui parfois me firent saigner les levres, pour que me quitte un homme, ou que meure un oiselet trouve dans le jardin, ou une tortue, ou mon chat enter mes bras, pour que mes amis me blessent, pour que j aie saintement, ou stupefiantement, peur de la mort, qu a nouveau je me sente capable de vomir expier hurler ne plus contenir la nausee permanente de qui ne sait plus aimer, ni chialer.

Pleurer bordel, comme ici le ciel se le permet chaque soir m invitant d un sourire grondeur a inonder les rues de Bangkok, pleurer comme on jouit et m amuir jusqu a disparaitre dans cette mer de larmes au milieu de laquelle mes yeux seraient deux iles vagabondes.
Pleurer pour a nouveau aimer.

Et marcher dans les rues a m en user le coeur sur les recifs de la connerie humaine et vouloir tout detruire pour ne plus avoir a porter le fardeau d un coeur sec et qui en me souriant se venge de l avoir, peut etre, mais peut etre seulement, trop use.


25 septembre 2007

 

CCCCcccccchhhuut....




Hormis le ronron du frigo, tout dort.
Je regarde la ville a travers la baie vitree, qui me fait un ecran de lumieres qui patiemment me sourient...
La tete me tourne un peu, c est peut etre la centieme fois aujourd hui, la chaleur, la fatigue, le boulot, le couple, les suees, les piments, les etoiles filantes figees masquees par l epaisse pollution ouateuse comme le kaki la premiere fois dans ma bouche, c est peut etre...

Cette incapacite a prendre une decision que je masque, figee, derriere l epais brouillard de mes actes vains, rapides, pas de pause, taylorisme egotique, je vis a la chaine.

Autre vertige quand j entre en moi meme, des que je me concentre au sens physique, des que je cesse de m abymer


vertiges, comme s il manquait sans cesse un pied a ma chaise et que je bascule doucement dans l interstice de ce ridicule vide qui me donne l illusion de tomber. Comme si j etais incapable de vivre debout.
Vivre cachee.
Qui vais je devenir...?

Autre vertige.

Je ne sais plus dire pars, je ne sais plus dire je ne t aime pas, je ne sais plus dire vous me faites vomir, ni je te desire, ni ne m abandonne pas ni je t aime. Ni pleurer.

Je ne sais plus dire. Je ne suis plus digne d etre lue, j ai deja tout dit.


Vertige numero 179 : le vertige numero 179 a ete du a une soudaine prise de conscience du sujet, le 178 etait lui provoque par le glissement de la conscience du sujet face a lui meme : une necessaire mais douloureuse introspection, dont l effet ci nomme vertige peut etre considere comme un message explicite de mecontentement du metabolisme en direction du psychisme. Le vertige 180 sera sans doute le dernier de la soiree, il symbolisera l echec renouvele.
Ces perturbations ce poursuivront sans doute jusqu a un etat de rupture.



Ajoutons : le sujet multiplie l usage de stupefiants et autres anxiolitiques tels que
- alcool
- haschich
- lexomil
- somnifere
- magnesium
(...)


Bangkok, force creuse

Et j assomai un moustique entre les touches de mon clavier, l ecoutant agoniser entre shift et entree, un sourire jouissif aux levres. Je tenais ma vengeance !


Surtout ne pas se pencher au dedans.

Vertige 180, echec...


19 septembre 2007

 

LOIN DE.....


mon mot de passe


-



et.....


peut-etre aussi...
mais je ne savais pas....








qui pue pourtant,



pins







une Gwenouille qui saute dans un ruisseau tape des pieds et comme une gwenouille dans un ruisseau.....



sang des palmiers


....................... au fond d un carton, le tiroir..............;


calanques ressac aveugle....



! HAHAHAHA ! tchin ! c'est la mienne !


















Moi surtout




Kasd@medusis


16 septembre 2007

 

Kamasutra


Regarder le mur et soupirer en cadence
Variante :
Regarder le plafond et attirer sa tete dans note cou comme pour signifier un geste d amour fusionnel
Variante :
La levrette et les ahanements qui en decoulent et qui ont le double avantage de faire passer l ennui pour du plaisir et de cacher notre masque d atermoiement resigne
Variante :
Le cuni, qui leur plait toujours autant, leur donne bonne conscience et a l avantage de nous apporter quelques vibrations pas trop degueu par moment, meme si l epicentre est un peu toujours le meme et que les ondes ne se propagent pas forcement bien loin... risque : une penetration post orgasmique.
Variante :
L episode 15 de Heroes
Variante :
Simuler qu on dort
Variante :
penser a quelqu un d autre ce qui peut entrainer parfois des resultats surprenants en matiere de cris aigus.
Variante :
Se laisser faire par depis et docilite
Variante :
Dire non
Variante :
La conversation technique qui va donner un truc du genre : bon alors mon cheri, la t as l impression que ce que tu me fais apporte ses fruits c est ca ?
Quoi t aimes pas ? mais tu mouilles !!!!
Je mouille parce que ton doigt est dans ma chatte et qu avant de l y mettre je te l ai mis dans ma bouche
Variante :
La playatation mais merde mon clito putain c est pas un joystick
Variante :
baiser ailleurs
Variante :
Une de chaque, vous n etes pas obligees de vous abonner a une seule. Se resigner, chialer....

Ultimement : ecrire


14 août 2007

 

No way back....



Ma grand-mère est dotée d'un moteur à propulsion : à chaque pas qu'elle fait, elle lâche des gaz généreux qui étant donné son âge avancé lui permettent je pense, de poser un pied devant l'autre dans un moindre effort. Bien sur, ce n'est pas l'idéal en terme de réchauffement climatique ; ceci dit, la douce musique de ses membranes fessiques qui s'entrefrolent dans un blatèrement non moins chamelesque que les deux bonnes vieilles bosses avachies de sa poitrine mourante, lesquels fesses et obus ramollis dans le style d'une horloge Dali sont comme il se doit recouverts j'en mettrais ma main au fond du slip de mon mec, d'un doux duvet faisant écho à la barbe dudit camelus bactrianus, n 'est pas sans me délecter quand dès mon réveil, elle s'approche de moi, sautillant, se vidant, analement chantant pour me demander si je veux du lait du sucre du café des biscottes du lait du sucre du café des biscottes, tournant autour de la table de la cuisine, le jour pâle faisant la grace mat, pétant, et s'agitant, poursuivant sa danse à laquelle les gaz cadencés donnent un air de mouvement perpétuel, une métaphysique du petit déj carbonique...
Ajoutez au tableau que, l'alcool ayant coulé à flot, j'y ai laissé un pied, et si la perte de mon membre ne me gêna pas vraiment pendant les vacances, en revanche, pour fuir le bombardement grand-maternel, elle devient un sérieux handicap...



Quelques heures plus tôt, dans ma chambre suspendue entre deux lignes horizontales (... ) le temps ne passait plus depuis bientot 2 jours et 3 nuits (... )


25 juin 2007

 

A quand le mariage ?


Oh de la salade verte ! file moi les crevetttes d'Hugo ... Alors l'Afrique ? Ouh lalala des patates bouillies mmmmh Ma chérie tu me... non merci pas de vin, non mon chéri je parle... Ouai le Burundi oui difficile... ohh du gigot... Ma chérie tu me dis que tu m'... non là je parle avec des gens là ... tape-clito au Burundi ! ah bon... un bisous ? pffff, lache moi un peu... ouai ! un trou normand je peux enfin boire ! ... alors le test de grossesse dans les toilettes.. une surprise ! mon chéri tu veux du vin ? mon chéri ? bon.. avortement ?... ouai des haricots !... fausse couche... sms : je t'aime de loin...la sorcélerie en Afrique vue par un neuropsychologue... mon psychiatre... un enfant super actif c'est horrible !.... on danse ensemble tout à l'heure ma Chérie ? .... le mont Kili... 3 jours 4 nuits... oh les bons choux de pâte d'amende ! amoretto.. non pate d'amende...tu me passes le fromage Pacsman ? il neigeait... mon frérot tu me manques... alors vous allez bien ? ouai ouai et toi ? vin, torchés... tu vas m'adresser à nouveau la parole ce soir ? ouh lala c'est pas le moment là ! Tanzanie ... élèves sympas cette année !... Tape clito Burundi... la grosse salope ! du vin ! trou normand ma Chérie tu m'embrasses ? ouai du Champagne rhaaaaaaaaa enfin ! tape clito me faire baiser Doliprane s'il te plait ? vive la mariée ! la tonse de mouton en Australie ! vous n'avez pas vu Pacsman ?

Rrrrrrrr zzzzzzzzzzzz Rrrrrr zzzzzzzzzzzzzz


17 juin 2007

 

Nouvelle sudaméricaine ( à fignoler à et à commenter )


La soirée, rituel annuel de l’école de droit, n’en finissait plus de s’étirer comme j’aurais tant désiré en faire de mes jambes lorsque le garçon nous apporta enfin l’addition que j’accueillis comme un allé simple vers la liberté. Les rires de mes commensaux, leurs conversations légères, souvent grivoises, m’avaient éreinté et je m’étais tout au long du repas senti comme à l’écart malgré moi, ne sachant comment m’y prendre pour avoir l’air intéressé ou faire bonne figure, par où initier ni alimenter les conversations, ne pesant jamais avec justesse mes pointes d’humour et multipliant les faux pas qui me laissaient comme une sensation de décalage pénible laquelle s’était confirmée au fil des heures. Finalement j’en avais pris mon parti et m’étais contenté d’adopter le style de celui qui est là par hasard, comme un invité de seconde catégorie, et m’étais satisfait d’un sourire poli qui m’avait tenu lieu de parade toute la soirée.

Nous sortîmes enfin tous du restaurant. La nuit était avancée et je patientais sur le trottoir de le rue du Prince de Condé, en attendant que les derniers convives prennent congé. Déjà presque seul, j’avais basculé dans un autisme puéril et chassait la buée hors de ma bouche, faisant les cent pas comme un tigre en cage, tête au ciel, renouant avec des plaisirs enfantins, attendant que les amis avec qui je devais faire le chemin du retour me rejoignent. Un bruit de talon s’approcha et une jeune femme qui avait été assise non loin de moi me salua presque en chuchotant, je lui rendis son salut sans conviction, charmante. Vraiment. Mais ce soir, je n’étais décidément pas d’humeur.

Mes camarades ne tardèrent plus longtemps et nous primes le chemin du Bd St Germain, à la recherche d’un taxi. Je les écoutais à peine et leurs voix que l’alcool avait échauffées, commentant la soirée, se mêlaient les unes aux autres, toutes égales, créant un agréable flou sonore, qui comme le ressac de la mer, servait de bruit de fond à ma rêverie. La tête toujours levée vers le ciel, je m’adonnais à la contemplation des immeubles haussmanniens du quartier et fut attiré par un intérieur bourgeois au troisième étage d’un immeuble lequel était fort éclairé par un immense lustre en cristal qui me laissa bouche bée par sa dimension. Alors que je ralentissais le pas pour l’admirer à loisir, une femme apparut brusquement à la fenêtre et plongeant ses yeux dans les miens sans hésitation, se mit à me dévisager avec une expression de calme froid, faisant naître en moi un étrange malaise non pas tant parce que j’observais son appartement, ce qui aurait pu passer pour du voyeurisme, que parce qu’elle avait rencontré mon regard en ligne droite, comme si elle avait su que j’allais me trouver à cet endroit à ce moment précis.

Gêné, je ne me donnais même pas la peine de sourire en guise de bonsoir ou d’excuse et baissais les yeux pour reprendre, l’esprit quelque peu perturbé, ma marche.

Quelques mètres plus loin, encore marqué par l’acuité du regard de cette femme, je finissais, amusé, par attribuer ma stupeur aux vapeurs du vin et pressant le pas, rejoins mes amis dont certains m’attendaient pour me saluer, ne continuant pas le chemin avec nous. Nous nous serrâmes la main, et entendre le timbre de ma propre voix acheva de me réconcilier avec une réalité dont j’avais autorité mon esprit à malmener les lois au cours des minutes précédentes. Un ancien camarade de classe achevait de m’expliquer qu’il organisait un tournoi de polo chez ses parents et qu’il m’y conviait bien entendu, et je concentrais mes efforts pour l ‘écouter avec attention quand mon regard fut attiré par un mouvement au troisième étage de l’immeuble derrière lui.

La femme de tout à l’heure, qui m’était apparue dans l’appartement au lustre extravagant, venait d’apparaître dans l’encadrement de la fenêtre de l’immeuble qui se trouvait en face de moi, me fixant, exactement dans la même attitude de mutisme glacial que précédemment. Je restais bouche bée, mon ami me fit remarquer que je n’avais pas vraiment l’air de l’écouter, je ne pus que m’excuser, ne voulant pas attirer son attention sur l’ « apparition » ni paraître impoli en n’ayant pas prêté tout l’attention requise à son invitation, ce qui pourtant était le cas. Je plaidai la fatigue à quoi il répondit « l’alcool mon vieux tu veux dire », par chance j’emis alors un rire si naturel qu’il parut authentique et lui serrai la main en guise d’adieu.

Je levai à nouveau les yeux, la femme était toujours là, si absolument immobile que je l’eus prise pour une figure de cire si je ne l’avais vu apparaître la première fois. Je soulevai mon chapeau pour la saluer. Elle ne bougea pas d’un pouce, ni ne me rendit mon salut.

Entre sa première et sa seconde apparition, je comptais que j’avais effectué une centaine de mètres. Elle vivait donc dans un appartement extrêmement spacieux, ce qui justifiait la taille du lustre que j’avais précédemment vu. Décontenancé, je repris ma marche et encore une fois finis par me raisonner.

Nous arrivâmes mes amis et moi au croisement du boulevard St Germain et de la rue du Prince de Condé et ils décidèrent de prendre un taxi. Quant à moi, troublé, j’optais pour la marche à pied, comptant bien sur le fait que personne ne déciderait de m’accompagner, les températures prohibitives me faisant passer pour un extravagant. Je les abandonnai donc et poursuivis seul, quelque peu soulagé de ne plus supporter la cohorte de mes amis bruyants.

Je m’engageais rue XX n’osant lever les yeux. Bientôt l’air frais reprenant le dessus je me mis vite à digresser et je finis par ne plus du tout songer à l’étrange vision que pour m’amuser de moi.

Me redressant alors, comme pour braver inutilement je ne sais quel hasard, je me remis à regarder à travers les fenêtres.

Cette fois-ci, ce ne fut pas la surprise qui s’empara de moi mais bien un réel effroi : alors que j’avais changé de rue, la même figure se dressait à l’encadrement d’une fenêtre éclairée par un lustre, raide et immobile. Inquiétante.

Je pressais le pas, essayant de me raisonner, mais la femme se mit alors à marcher lentement d’abord, me suivant de loin, puis accélérant le pas, elle se maintint dés lors à ma hauteur. Elle avait un visage sans âge, les cheveux tirés en arrière en chignon, blonds cendrés, vêtue d’un tailleur beige et marchait comme si les immeubles n’avaient été qu’un long appartement longitudinal, ne craignant nulle cloison et toujours me regardant. Je craignais de perdre la raison. J’alternais le rythme de mes pas, tantôt le pressant, tantôt le contenant mais elle réglait son pas sur le mien, la tête tournée. Toujours me fixant, d’un visage de cire.

Finalement, je me mis à courir pour atteindre le carrefour du bout de la rue et traversai au plus vite. Du trottoir d’en face, je me retournais pour l’observer, elle était restée à l’extrémité du dernier appartement, au troisième étage, dans l’encadrement de la fenêtre. Je me détournai.

Pour rentrer chez moi, il me fallait encore traverser une bonne partie de Paris à pied mais avant tout, je comptais m’arrêter un instant sur n’importe quel pont qui me tiendrait éloigné d’elle, aussi me dirigeai-je vers le Pont des Arts et m’asseyai pour reprendre mes esprits.

Il me fallut peu de temps pour conclure à une supercherie de mes amis : sans doute avaient-ils versé quelque drogue dans mon verre et les effets sur moi en étaient décuplés par la fatigue.

Il ne pouvait y avoir d’autre explication, aussi repris-je presque sereinement mon chemin après de longues minutes pendant lesquelles j’avais réussi à calmer les battements affolés de mon cœur.

C’est sans appréhension et amusé de mes émois d’adolescent que je m’engageai dans la rue Saint Denis que je devais remonter jusqu’à la Gare du Nord. Je levais les yeux, confiant, vers le troisième étage et effectivement ne vis rien, ce qui acheva de m’apaiser et de confirmer mes soupçons. Maudissant ma naïveté et préméditant quelque plan de vengeance, j’avançais alors tranquillement laissant mon regard errer sur tout ce qui se présentait à lui, soulards, chiens, femme de joie qui tentaient de m’attirer sous des porches. Un autre soir sans doute aurais-je cédé à leurs avances comme il m’arrivait parfois de le faire pour soulager quelques instincts, mais les événements de la nuit m’avaient abruti et je ne souhaitais rien de plus que de la finir au calme pour achever d’apaiser mon esprit encore traumatisé par l’intensité de ces émotions contradictoires.

Tout m’était un agréable spectacle après mes stupeurs enfantines. J’avançais, comme par reflexe, les yeux au sol quand soudainement il fut illuminé par un large rai lumière qui venait d’un immeuble donnant coté rue. Levant machinalement la tête, je la vis alors, figure maudite. Mon sang se glaça. Sans réfléchir, je m’engouffrai dans l’édifice aux pierres de taille et montai les marches à sa poursuite. Elle était au troisième étage, nul doute, elle ne m’échapperait pas. Je tambourinai à la porte et personne n’ouvrit mais j’entendis à l’intérieur comme des pas feutrés précipités. Je frappais de plus belle et criai que l’on vint m’ouvrir. Rien n’y fit.

Je décidai d’attendre dans le noir. J’attendis un long moment. Seuls les battements de mon cœur rompaient le silence.

Au bout d’un long moment, je me levai, ne sachant que faire.

Je sortis, le jour se levait timidement.

Je repris ma route, sachant qu’elle était là, ou y serait bientôt. Une femme m’interpelant, je me dirigeai vers elle pour connaître la réaction de mon observatrice. Elle disparut un instant derrière le mur mais je devinais sa présence. Effectivement elle ne tarda pas à réapparaître dés que j’eus repris ma route et marcha aussi calmement que moi, toujours traversant les parois des immeubles de façon inexpliquable.

Je parcourais toujours la rue Saint Denis, mon étrange compagne m’escortant à distance comme une ombre.

Mais à la vue d’un porche ouvert la panique et la curiosité s’emparèrent à nouveau de moi et je m’y engouffrai sans réfléchir. Sans même prendre le temps de chercher l’interrupteur je me mis à monter les marches quatre à quatre dans le noir. Je tâtonnais à l’aveuglette, tombai, me relevai, avec l’énergie d’un désespéré dont le sort se joue et qui est sur le point de résoudre le mystère de toute son existence à condition qu’il ne perde le fil tenu qui le rattache à la vie. J’avais perdu toute notion du temps, je ne savais plus depuis combien de temps je montai, ni où j’en étais. J’arrivai enfin au troisième étage, frappai à la porte et me mis à crier :

- Ouvrez moi, ouvrez !

Personne ne répondit. Je continuai à frapper à la porte, fermement décidé à ne pas bouger, dussé-je y passer le restant de ma vie. Comme la première fois, j’entendis à l’intérieur des bruits étouffés, des chuchotements. Elle n’était donc peut-être pas seule ! Je n’avais pourtant jamais vu qu’une seule femme.

- Madame, je vous en prie ouvrez-moi ! Dites moi qui vous êtes, ne me laissez pas ainsi !

Les pas se rapprochèrent puis je n’entendis à nouveau plus rien. Je restai immobile, prêtant attention au moindre bruit. Rien. Baissant les yeux, je vis alors des ombres bouger qui faisaient danser le rai de lumière qui filtrait sous la porte : elle se tenait à quelques centimètres de moi. Nous n’étions plus séparés que par l’épaisseur de la porte. Mon sang battait à mes tempes, une émotion intense me submergea.

- Madame, dis-je moins fort, ouvrez moi. Je ne vous ferai pas de mal, je veux juste savoir qui…

Je n’achevai pas. C’était inutile. J’écoutais son souffle, elle écoutait le mien. Nous étions deux animaux aux aguets. Après quelques instants de silence, je fis une nouvelle tentative et toquai à la porte. Mes appels restés sans réponse, la colère me gagna et je me mis à tambouriner violemment : je tapais sur la porte, sur le mur, une fureur s’empara de moi, fruit de la fatigue et de l’impuissance, qui me rendait à un état primitif et j’hurlais que l’on veuille bien m’ouvrir, j’essayais même d’enfoncer la cloison qui nous séparait en donnant de violents coups d’épaule dans la porte qui s’ébranlait à peine sous mon poids.

- Arrêtez ! cria-t-elle soudain, arrêtez je n’en peux plus ! Que me voulez vous ? je crus entendre des hoquets de panique dans sa voix.

- Je veux savoir qui vous êtes !

- Mais je ne comprends pas, pourquoi ?

- Je veux comprendre pourquoi vous me suivez ainsi depuis hier !

- Je vous suis ? mais que racontez vous ? c’est vous qui me suivez depuis bientôt six mois ! je ne peux plus faire un pas sans vous voir, vous êtes partout où je vais, vous en avez fait de même au début avec ma sœur qui a perdu la raison et depuis c’est à moi que vous vous en êtes pris ! Mon mari m’a quittée doutant de ma fidélité car vous restiez sous nos fenêtres chaque nuit. Elle se mit à sangloter. Laissez moi je vous en prie, je vous en supplie.

Je restai stupéfait. Comment cette femme osait-elle ainsi mentir ?

- Ouvrez moi je vous en prie, cela ne tient pas debout. Il y a un malentendu, dis-je

- Partez, partez ! Vous me faites peur !

- Maintenant que je vous ai trouvée, ne pensez pas que vous allez vous en sortir par un tour de passe passe ! Ouvrez ! A nouveau je tentai d’enfoncer la porte, une véritable folie s’était emparée de moi. Mais avant que j’eus achevé mon travail, j’entendis une fenêtre s’ouvrir, puis un cri. Je dévalai les marches et la vit sur le trottoir, morte.

C’est alors que je la reconnus.



25 mai 2007

 

comme un printemps qui pleure


le pis de la vache celeste a éclaté, et il y en a eu partout, pluie insipide, le ciel couleur de pisse mal lavée, trop hydratée, de celle qui ne laisse pas de trace au fond de la cuvette et que l'on contemple déçu, au fond de la cuvette.
Au fond de la cuvette, gît mon âme la pauvre, incolore trop hydratée, d'un vert de non couleur, d'une odeur de l'absence
bientot une heure qu'il gronde sans en demordre et je n'arrive même pas à en lacher une
j ai juste une odeur nauséabonde entre les jambes et mon sexe chiale ou peut être est ce mon chien qui pue et pas mon trou, ou les deux, odeurs de trahison, de pourri de rance... va savoir.
cela faisait un bail qu on aurait du la traire, il nous avait prévenus, mais on en a fait qu a notre tete, voila, il enflait a vue d oeil et puis, ce soir... boum, et que ca te pisse sur la gueule et ruisselle sur les cheveux, que cela t'en retourne le ventre comme un chant de mort ou un enfant mutilé sur un trottoir de Luanda, de ceux qui tu imaginais déjà si ensoleillés...
roulement de tambour et entrée en scène d'une profonde déchirure qui se pavane talaaaaa ! mais rien à faire, c'est toujours une couleur de pisse trop hydratée, qu'a décidément le ciel ce soir.
Peut-être qu'à Clermont il en va de même, partout sans doute tout n'a que l'odeur et le gout de la pisse
et je ne peux même pas écrire, et je ne peux même pas en lacher une
seule ma chatte est humide mais qu'est ce qu'elle croit, qu'est ce qu'elle croit... pauvre sexe débile.
j'ai pissé sur Paris ce soir, et dégazé longtemps, j'ai tout mouillé sali, je vous ai inondés de mes eaux putrides, ma mouille vous imbibe
j'ai pissé sur toutes vos têtes nues qui couraient les rues riant, têtes de cons, têtes à vendre, à couper
comme un printemps qui chiale j'ai pissé sur vos têtes

J'ai pissé sur Paris comme pleure un printemps


08 mai 2007

 

J'avais escaladé mon Candy Boy et je m'agitais au dessus, l'écransant de tout le moids de mon gros postérieur, un des plus célèbre du Far Est (le 93), j'avais gardé le Stetson enfoncé sur les tresses à l'indienne que m'avait gentiment tricoté Petite Taffe à la veillée nocturne du jour d'avant. Enfoncé aussi le chapeau, sur mes yeux clairs au regard coléreux, enfoncé aussi, la bite de Candy Boy, profond dans ma chatte velue. Enfoncé pareil, s'il reste un peu de place dans tout ce fatras, le dégout de moi-même, qu'à chaque coup de gland il incrustait un peu plus dans les parois de mon ventreux.
Il essayait de gigoter au dessous, pour me donner plus de plaisir j'ai comme l'impression. Peine perdue, mon vagin était humide comme Hourtin Lake et il avait beau mouliner, ça ne me faisait pas plus d'effet qu'une cuiller en bois dans de la purée, une écharde en soie plantée sous mon ongle de diamant. Bref, pisser dans le violon de Smart, le joueur du Saloon. La fumée de ma clope me piquait les yeux, qui stagnait sous le rebord de mon amour de chapeau, que m'avait offert mon grand père du temps où on allait pêcher à la marre au Diable. Lui qui me montrait comment lancer le machin, moi qui m'accrochais aux branches, aux herbes, à toute cette merde de végétation. Bref, une fois encore, bref, car il le fut sans doute un peu, et de toute façon qu'est ce que ça aurait changé ? Une fois le mode tourniquet lancé, vous pouvez bien pivoter et vous astiquer la machine, au mieux, vous aurez une petite émotion tout particulière qui vous fera éperonner en hurlant "oui da mon bon Candy, fous moi la bien au bout du bout ta bonne grosse branche" au pire, vous finirez votre clope, pendant qu'il reprendra son souffle. Qu'est ce que ça change ?

J'ai fini ma clope toujours empalée, pi je me suis allongée à coté, j'ai éteint le mégot sur mon clito tout rougi, gonflé et trempé pi je lui ai dit "nettoie moi tout ça d'un coup de langue". Alors, pendant qu'il achevait le travail que Madame Sa Bite avait commencé, et tandis que je finissais mon Scotch, je pensais à Dieu tout puissant, à ma mère qui me nettoyait au coton tige quand j'étais gamine, je pensais à ma gueule quoi.
Comme d'hab.
Et je me disais que si là-haut, il existe un Connard un temps soi peu connard pour nous entendre, bordel, il avait bientot besoin qu'on lui paie un audiophone, ou qu'on lui sorte du fion.

Fin du chapitre 2


06 mai 2007

 

le 6 mai 2007,




mes frères ont 24 ans !!
on souffle les bougies youkoulélé
on se donne des cadeaux youhouhouhouuuuu
on échange des bisous héhéhéhéééééééééé
c'est vraiment trop sympa la famille ouaiii...

à part ça RAS, tout le monde va bien dans les chaumières, la France est bien gardée... il est 19h16



23 avril 2007

 

bROKE MY tain BAcK


Il essaie de me prendre dans ses bras, ses yeux scintillent de bonheur, sa bouche est cerclée de bave/mouille/c'est tout, pas de scato ici bas. Il me dit "tu L'as eu ?" il ne parle pas de Dieu au téléphone, il parle du divin orgasme que par pudeur il n'ose nommer, pieuse retenue devant le Sacré féminin. " C'était bien ? Je suis venu un peu trop vite mais c'était bien ? t'as aimé?"

Je le regarde. Ou pas d'ailleurs. J'hésite à le regarder de peur de le mépriser, de peur de retrouver en lui les traits de Candy, ses boucles blondes, ses grands yeux bleux qui s'humidifiaient à chaque occasion quand elle batifolait avec Capucin. Je me demande si je vais l'en aimer plus ou en être dégoutée.

Je m'asseois, je n'ai pas quitté mon Stetson pendant toute la levrette, et j'ai gardé mes chaussettes, je suis face à lui, le Country pentu sur les yeux, je vois ses lèvres bouger, mais je ne l'entends plus, j'ai envie de massacrer une famille d'indiens, de les scalper et de rembourrer mon oreiller avec leurs perruques à ces salops d'indigènes bordel !
J'ai encore eu un orgasme clitoridien et ça commence à me taper sévère sur les nerfs de ne pas pouvoir jouir à en faire trembler le rayonnage. Je tends la main pour prendre mon scotch et je regarde Candy qui se tord les doigts, pleins de mouille et de sang car on avait enlevé mon tampon juste avant qu'il me baise, il s'allume un clope dont je me saisis
- Je me suis fait chier, que jui dis. T'es trop doux.
Ah bon, bafouille t il. Mais c'est qu'après tu vas me dire que...
- Ta gueule, je m'emmerde.
Tu L'as eu pourtant non ?

Je joue avec le barillet de mon revolver, le porte à ma bouche et entreprends de le sucer comme j'ai sucé le gland brulé à l'acide de Bill Tcherno.
-J'ai encore envie, lui dis je.

Une mouche vient taper contre la vitre, il me dit que c'est une guêpe, je le braque avec mon flingue, il est d'accord, c'est une mouche, elle se prend la vitre au moins 500 fois comme si elle se faisait enculer par un monsieur mouche contre la vitre la petite pute. Ca me donne envie de butter une famille d'indiens encore, et de leur ouvrir le bide pour y chier dedans.
D'ailleurs j'ai envie de chier.
je remets mes Santiag et m'absente pendant que Candy est chargé de se branler pour s'activer la pine s'il veut pas que j'aille me faire troncher par Bill.

Fin du premier épisode.


12 avril 2007

 

Lectures ?



Une envie de lire... ouai sacrément envie d'un bon bouquin là.

Je vais me prendre un petit joyau de derrière les fagots, un bon roman noir tiens un Ellroy ou un Dantec et soudain....
des flics vereux me sont apparus, des rings, un monde sans espoir, sans écho même, des tueurs sanguinaires, des complots... ouf ! après American Psycho et ses clodo enucléés, ses putes eviscérées et autres rejouissances du bas ventre dans toute sa déchirure... je me suis dit qu'il me fallait un truc un peu plus... rose bonbon, ou tout au moins très romanesque détendant, genre un bon vieux classique.
Alors je me suis dit que j'allais me faire un Balzac, en sautant le tiers chiant du bouquin pour garder le palpitant, éviter les descriptions des fissures murs qui renvoient aux fissures de l'âme, je prends les Chouans, trop gros, une Ténébreuse affaire et sur la 4ème de couverture "la politique à coeur ouvert", bof en pleine présidentielle, "premier roman noir"... mmmh, j'ouvre, les caractères d'imprimerie sont du 8 tapés en Times New Roman : NON !
Je persiste en classique, je feuillete Lamiel : "elle contempla la tâche de sang et se dit en souriant : c'est donc ça l'amour ?" : NON. Mes lacunes : Le ventre de Paris, Nana, Bel Ami, Thérèse Raquin (ou peut-être mais je m'en souviens plus), Malraux... pfff la flemme bordel !
Un Palahniuk ? non encore des tarés dans un univers mental parallèle et puis trop vu, trop fait, trop drôle, trop attendu, trop bouffé ces derniers temps.
Duras ? Non, j'ai arrêté l'Amant y a un mois et je mourais d'ennui contemplatif.
Je repense aux Braises de Sandor Marai (avez vous lu Divorce à Buda ? alors ? moi non), je voudrais un livre digne de celui-ci, aussi doux et litotique qu'une Histoire Vraie, en moins chiant quand même. Ou Histoire de Pi, toujours aussi léger et délectable...
Je prends des trucs qui trainent aux chiottes, chez eux, chez moi, des BD, des Libé (en entier tellement je m'emmerde !) , des Nouvel Obs, des Point... NON !
Je commence Asimov, j'avance au rythme de 5 pages par jour, pitoyable, en même temps j'en feuillette mille autres, j'ai laissé Les Possédés chez moi et le dernier Saramago, je suis sure que j'aurais aimé les lire. Je plonge deux minutes dans Lord Jim, j'ouvre La Perle, je lisote Burroughs, 4éme de couverture de Opération Corneille, efficacement commercial normalement... Rien y fait.
Merde merde j'ai pas faim, je n'y parviens plus. Je suis comme écoeurée, constipée, je veux découvrir un truc nouveau, du feu de
Dieu, quelque chose d'inédit, une sorte d' Oeuvre au Noir
Je prends le Brave soldat Chveïk, on verra bien.









MAIS QU EST CE QUE VOUS LISEZ VOUS DITES MOI ???




Enfin preuve que le monde va mieux, des supers héros du monde musulman arrivent, c'est un comic koweitien dont le créateur est "Naif al-Mutawa, 34 ans diplômé de psychologie clinique et fan de BD, qui publie aux Etats-Unis (et oui Terre libre ! c'est qu'ils ls aiment les arabes, surtout les koweitiens d'ailleurs... ) “The 99″, un comics représentant des super héros “s’insurgeant contre l’injustice et combattant contre le mal”…dans le monde musulman (ouai mais c'est quoi le mal pour eux ? est-ce un mal Chavezien-Husseinien ou un mal papal ?)


Pourquoi 99 ? Parce que tel est le nombre des attributs qui, réunis, forment l’unité de Dieu dans l’Islam… Jabbar, le Saoudien très “hulkien” qui incarne la force, fait donc équipe avec Noora (illus. droite), l’Emiratie qui a la faculté de lire la vérité dans les êtres humains" (comme toutes les femmes mais ça il ne le sait peut-être pas le koweitien). Voilà, c'est pas les 4400, c'est pas non plus les 4 Fantastiques mais c'est une version reubeu de Heroes, à ce que j'en ai compris, c'est à dire pas grand chose. mais allez voir vous mêmes

bonne lecture



07 avril 2007

 

le couple...


Il est écrit :
- tu ne commettras pas l'adultère
- tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain
Mais ils ont oublié :
- tu ne feras l'amour que dans un lit
- tu ramasseras le linge sale de ton mec
- tu pueras le sperme qui te sort du cul toute la journée
- tu mangeras des trucs qui font grossir
- verras plus tes potes

et d'autres trucs réjouissants dans le genre


Il est écrit aussi :

Le mot couple désigne généralement une paire de choses de la même espèce, elles peuvent être différentes; en s'associant forment une entité différente des choses d'origine. (bon "une paire de choses", messieurs vous avez donc un couple de couilles mais moi perso, je ne peux etre en couple puisque je ne suis qu'à moitié une chose)


Ou encore :
Membrure qui prolonge la varangue sur les bordailles. (bon là j'avoue que je sèche, à moins que quand je tripote mon mec ça lui prolonge la varangues sur mes bordailles mais sinon...)

Plus loin :
Il se mesure en Nm ou en m.daN anciennement en m.kg . C'est l'effort qu'il faut appliquer au bout d'une barre d'un mètre de long tournant avec le vilebrequin pour faire caler le moteur. Couple de serrage = C’est l’effort appliqué au serrage d’une vis ou d’un écrou multiplié par le bras de levier offert par la clé. Un effort de 20 kg appliqué au bout d’une clé d’une longueur de 0,20 m donne un couple de serrage de 4,0 mkg ou 4,0 m. ...
( ok : Je forme un couple de serrage, ça merci j'avais capté, de combien de kilos je ne vous le dirai pas, quant à la barre de longueur de ma moitié de chose, elle ne fait pas 1 mètre, mais je n'ai pas à m'en plaindre : elle me tourne le vilebrequin jusqu'à m'en faire caler le moteur, c'est sur !)

Couple définition, toujours :
(Couple de forces): Ensemble de deux forces parallèles, de sens contraires et de même intensité ou système équivalent à cet ensemble. Il est caractérisé par son moment.
Ok c'est la théorie du kairos. Mais moi qui pensais former un couple de forces, même pas, pourtant en terme de forces contraires, je pense qu'on se démerde pas mal.... Ouais nous le problème c'est qu 'on se caractérise à mort par le "moment", mais y a que ça, des moments... un moment ou on se prend la tête, un moment ou on discute, un moment ou on baise, un moment ou on bouffe... ouai, et alors ? alors rien. Cette définition est pourrave.

Couple toujours :
En échangisme, se dit d'un homme et d'une femme n'étant pas spécialement marié, vivant ensemble sous le même toit n'étant formé que dans le but de l'échangisme. pas ça non plus, on peut pas dire qu'on se fait tourner trop trop pour le moment, enfin on en parle... va bien falloir y passer parce que bon le canapé là, hein bon... bref bref tralalala

ENFIN ! j'ai trouvé ! youpi tralala again ! loukatdèss !

COUPLE : Un couple est une union maritale de fait, légitime (marié) ou non. (INSEE)

Hahaha vaste blague ! "une union maritale "!! bordel

L'autre soir, mon "cher union maritale" et moi étions sur notre canapé à nous léchouiller, nous regarder dans le blanc des oeufs et tout et tout, quand soudain !! quoi ??
ON TOQUE à LA PORTE

TOC TOC TOC
- t'attends quelqu'un ?
- non et toi ?
- non, j'y vais
- vas-y.
La, un mec, chapeau melon et bottes à nique, grand, froid, pipobec, qui me dévisage :
- Sarah Connor ?
- Heu non Lunar e toi ?
- Peu importe
- Bein non
- Bein si
- Bein non
- Bon
Il entre. Il grandit au fur à mesure qu'il avance dans la pièce jusqu'à l'envahir totalement.
Mon "union maritale" est toujours sur le canapé, se finissant à la main. Après quoi il la lui tend lui disant :
- A qui avons nous l'honneur ?
Et l'homme de s'assoir sur le canapé "Sympa chez vous Lunar" de s'exclamer, non de dire, non de tressailer, non de hululer, non d'asséner, authentifier, d'abonder dans le même sens bref "sympa chez toi, on se mate un film fissa" ?
- Bein non, avance mon "union maritale", on allait sortir se prendre une pizza à emporter
- Oui mais regardons d'abord un film, insiste-t-il
On cède. On végète, tous 3 dans le canap, nous vautrés ; lui digne.
Vient la fin du film. "Commandons une pizza" propose t il.
Nous commandons une pizza, et mangeons en silence. Surréaliste non ! et ouai c'est fait pour.

"Union maritale" et moi, on se fait une tisane, il refuse, on se caresse les doigts du bout des yeux, on sait pas trop quoi faire, il dit rien, on dit rien pi je dis
- Bon monsieur, qu'est ce que vous faites la si c'est pas trop vous demander ?
- Rien, je vais partir.
- Ah bein ok, je vous aimais bien mais quand même.
- Oui
- Oui
- Bon bein salut
- Salut
Il s'engouffre dans l'escalier quand prise d'un dernier sursaut de curiosité je lui crie
"Hé Monsieur, c'est quoi votre nom ?"
- QUOTIDIEN me crie-t-il, Monsieur QUOTIDIEN, a votre service....


 

qui a dit


Qu'il fallait être heureux au printemps .... ??


 

In cruce figariste !


Digne soeur gargantueuse que je suis, j'ai commencé mon éducation suivant les préceptes rabelaisiens de "Trop n'en faut" : Arphocras hic cum Lunara bene futuit denario.*Avouez que ce n'est pas cher ! et sur le modèle de Gargantua, moi qui aussi bien ai la gargante à jamais tarie de par ma chatte sempiternellement humide puisque mes fluides corporels se sont inversés et que l'aigue buccal est l'aigue gynécal et mon aigue gynécal devenue mon aigue buccal et comme mon frère païen j'en ai à jamais la gargante sèche et la chatte humectée, j'ai pris

un concombre
une carotte
le manche à balais
une canette de bière
un cierge
un énorme saucisson auvergnat
la bite de thomas
celle de l'autre thomas (onomastique qui inspire le masticage)
et j'ai tout gobé, tout enfoncé, les uns à la suite des autres, dans le vagin bien profond, et han ! han ! ça tenait facile, vous parlez, une bonne grosse salope comme moi, les écarteurs, forceps et autre sécateurs avaient rempli leur office orificeux... alors j'ai rajouté
la bite à papa
celle des chevaux de Mongolie dont le nom exotique m'échappe mais qui à coup sûr pue la merde et le vent Gobien
celle de l'éléphant du zoo de Vincennes dont la taille m'avait marquée...
le gode super Black power
Et j'ai tout enfoncé, poussez bien, avancez jusqu'au fond de l'uterus s'il vous plait, avancez dans le fond allez, on s'entasse, han !han! han ! faut pas pousser hé ça va... rhoooo !
mais encore une fois, cela rentrait facile, une fois la configuration d'un coffre de voiture obtenue...

Et luy feurent ordonnées dix et sept mille neuf cens treze vaches de Pautille et de Brehemond pour l'alaicter ordinairement. Car de trouver nourrice suffisante n'estoit possible en tout le pays, considéré la grande quantité de laict requis pour icelluy alimenter, combien qu'aulcuns docteurs Scotistes ayent affermé que sa mère l'alaicta et qu'elle pouvoit traire de ses mammelles quatorze cens deux pipes neuf potées de laict pour chascune foys, ce que n'est vraysemblable, et a esté la proposition declairée mammallement scandaleuse, des pitoyables aureilles offensive, et sentent de loing heresie.

alors j'ai été chercher la Tour de Pise
celle de Babel
le Tour Fondue
la Nicoti
La Nicota...
Celle du Pin
La Montparnasse
Pi le Chrysler Building et l'Iron Flat côte à côte
la grande muraille de Chine
et allez on y va, on se tasse à l'intérieur, pire que dans un wagon sous tôle brulante comme des bestiaux, on s'entasse à en crever, sans une goutte de mouille, c'est pas rodé, ça fait bien un peu mal, Han ! Han ! on pousse bien fort Han ! Han !

Merde ça passe !

Tout y est passé, rien n'est jamais trop gros pour ma chatte goulue, mon trou nymphowoman.
Si vous avez d'autes idées ou suggestions ? car tout ceci digéré, bientôt la dalle va me reprendre.
Le système solaire n'y suffira pas...
L'amour ne comble pas tous les creux, l'amour n'égale pas le Mal en matière d'inventivité.
L'amour m'emmerde un peu, même si c'est pas déagréable.

L'heure du Coït non interromptus a sonné...





*(cliquez )


05 avril 2007

 

La nouvelle rêvée...


-Avoue. Oui mon chéri. Allez avoue. MMh. Parle. Tu me fatigues. Allez. Dis moi la vérité, je sais que tu mens. Je peux lire tranquille ? C'est trop facile ! tu t'échappes toujours, tu fuis tes responsabilités et tu te réfugies dans une autre activité ! Parle maintenant dis le ! Tu m'emmerdes, je n'ai rien à dire. Tu mens. Et toi tu m'emmerdes. Ouai c'est ça, c'est moi l'emmerdeur et toi t'es la salope. Tu vas trop loin, méfie toi que je ne commence pas à m'enerver pour de bon. Ouai bein vas-y pour une fois enerve toi et parle à bon escient. Non ce soir je n'ai pas envie. Ah bein tiens, tu lances des allusions douloureuses et puis tu te tais, mais ma parole tu es une putain de sadique ! Et toi masochiste qui vois des piques où il n'y en a pas.

L'amabiance se tend, lentement, comme les ressorts d'un piège qui se referme.

- Je ne te laisserais pas que je ne sache la vérité. Et si je continue à lire. Pose ton livre, prouve moi que tu me respectes. Ferme ta gueule et laisse moi lire, prends un livre, prouve moi que tu as confiance. Non, je n'ai pas confiance, je n'ai pas de livre et trop bon trop con. Trop con trop con aussi. Et puis si tu n'as pas de livre va regarder la télé, branle toi, occupe toi.T'étonnes pas après que j'aille voir ailleurs si tu te ridiculises et t'abêtis ! Ah alors voilà, tu avoues enfin ! mais bien sûr cela va être de ma faute c'est ça ? parce que je suis trop bête, je baise mal, je ne lis pas... Ah oui si tu es cocu c'est de ta faute, c'est que tu es un mauvais amant, ou un mauvais quelque chose c'est sûr. Je suis donc cocu ?Si tu continues cela ne saurait tarder...

Son visage est pâle, ses traits en sont figés en une crispation douloureuse, contrastant étrangement avec les murs q
ui se floutent, tout comme le reste du décor d'ailleurs dont les contours, comme sous l'effet d'une chaleur trop forte, vacilleraient.


PUTAIN !
Il m'arrache le livre des mains. COMMENT peux tu rester calme comme ça après ce que tu viens de dire !? Parce que justement, c'est moi qui viens de le dire, non amour ? Je passe ma main sur sa joue en un geste de douceur compatissante qui l'agace.
Tu m'amuses, souris-je. Regarde toi, tu perds tes moyens, tu es ridicule, tout petit mon bébé tout nu. Tu te noies dans une peur irrationnelle que tu viens de monter de toute pièce pour te distraire, mon Roi.
Arrête d'employer ce ton. Avec qui m'as tu trompé ? Dis moi qui c'était, comment il s'appelle ? quand ? je le connais ?
Et toi, est-ce que je t'emmerde quand tu revois ton ex ?
Je ne la revois pas.
Menteur.
Salope.
Avoue que tu la revois.
Non te dis-je. Tu mens. Avoue. Non. Tu la revois je le sais, elle t'écrit et tu la revois. Non c'est faux. SI ! pose mon livre et regarde moi ! Tu délires. Pourquoi m'emmerdes tu avec un petit cocufiage de merde alors que tu revois quelqu'un que tu aimes encore ? Mais tu es complétement folle ma parole ! Bien sûr, et quand tu me taxes de salope j'ai l'air moins folle non ?
Le niveau des eaux monte dans la chambre, nous sommes sur le lit, face à face, cerclés d'irrépressible colère.
Avec qui m'as tu trompé ? Qui est ce mec ? Et qui te dis que c'est un mec hein ? Une femme ? oui. Tu avoues ? oui. Bordel... Mmmh son petit minou, son petit clito sous ma langue. Quand ? Le même soir que celui où tu as vu ton ex et fait rouler son clito sous ta langue !. Recommence pas, quand ? Je viens de te le dire.!
Nos visages sont proches l'un de l'autre. Nos souffles courts.
Je ris nerveusement. Tout est dit. Il allume une cigarette. Un temps. On se toise.
Je souris toujours.

On arrête j'en ai marre ?
Viens, il m'embrasse, on est cons.
Ouai.
Tu m'as trompé ? non et toi ? Non. T'es sur ? Arrete. MMh salope, connard. Tu m'aimes ? non et toi ? moi non plus.


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