jaiplusdesouvenirs

02 avril 2008

 

ARCHIVES II PROTEE/PYGMALION



Il a ton amour, son visage, ta peau et ta douceur, il a son regard et sa timidité, sa fougue et son âge, il a notre intimité, son corps, son sexe priapique, il a notre douceur et nos sourires, notre complicité, nos petits matins blafards et nos nuits d'inlassables caresses, il a tes mains sur ma peau et il a son désir jamais assouvi, toujours éveillé, il est toi lui elle lui encore et lui aussi, il est ma créature, mon fantasme et mon désir, ma jeunesse et ma fougue....

Il est ta manière de me faire l'amour en douceur, après avoir longuement caressé ma peau, il est sa manière de me prendre violemment, sans même m'avoir embrassée ni demandé mon nom Il a ton odeur mais son gout, sa substance et sa langue, ta peau et ses baisers, ses doigts ici les tiens ailleurs...

Il est son orgueil et ton abnégation, il est ta patience et ta créativité, son inventivité, ta fidélité...

Il est aussi sa main sur mon cou et ces bleus sur mes seins et ta main dans mon dos doucement qui me berceIl est nos verres en commun et nos théatres et notre premier baiser, il est mon poing et mon sexe dressés, il est sa jeunesse et il est ta maison, il est ta présence et il est son absence, il ne brille que de doutes et de malveillance, je n'aime que le bruit tranquille et régulier des rames sur notre mer d'huile, dans notre barque si quotidiennement menée, si sécure....

Il est le passé et toi l'avenir, peut-être, sans doute, il fut aimé, vais je t'aimer...

Lui m'a dit va t en tu es là chaque soir

Il est sous la douche, il est à même le sol, il était la terrasse, la mer, les calanques, la voiture, les voisins, il est partout et toujours, inlassable, infaillible, tu es un lit d'amour et de tendresse rassurante, un bouquet de fleurs quand il n'etait qu'épines

Parfois même tu es elle, qui ne saurait tarder, tu le sais.... quand tu dardes ta langue, je l'appelle en secret....

Ils étaient....

Ils sont la nuit... parfois, dans mes rêves quand tu dors à mes côtés, ils me rendent visite et me disent "Viens, tu as besoin de moi, viens offre toi 10 fois ou 100 et ne joue pas à la femme d'un seul, ouvre la bouche encore et prends nous tous ensemble comme tu aimais le faire, prends nous a nouveau dans ces recoins obscurs, écarte un peu tes cuisses je serai ta pluie d'or""Dors" me murmures tu tout bas...

"dors ma chérie"Mais parfois sous tes mains... je suis cambrée, entre ses bras, les cheveux arrachés, si dociles entre tes doigts, parfois, etre verticale comme dans cette douche et je buvais crachais ruisselais, anale comme en cette ville ou ce bar, buccale comme avec lui si longuement, tendre comme avec toi seulement, violente comme avec l'autre, aimante comme avec toi, haineuse comme avec lui encore, proche comme avec toi seule, soumise ou encore fatiguée, déçue comme avec tous bien souvent, sale et bafouée, maculée et dégradée comme tu ne sauras jamais, belle comme avec toi aussi seulement, triste comme avec chacun trop souvent, avec sa langue ici et tes doigts là, prêts des miens, avec leurs mains leurs peaux et leurs lèvres, avec vos sexes à tous votre sueur et vos cris de jouissances, Tous, à a la fois, tous... en un seul...

Mais parfois seulement...

posted by lunar at

5/21/2006 04:16:00 PM 1 comments



Comments:
En fait, c'était cette écriture qui me fascinait...
 
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