22 janvier 2007
Il n y a pas de choc plus violent que... la machoire d'un homme écrasée par une ranger sur le bitume...le bruit des os qui s'écrasent. (Pourquoi cette image ?)
Il n'y a pas plus violemment doux que le triangle de son regard vert, mauve, bleu,electrique tout ensemble, fixe penché sur moi, dans la nuit, arrêté sur mes yeux, disparaissant au rouge,au vert se rallumant
Pas de choc plus violent que... la main de ma mère s'écrasant sur ma gueule d'enfant alors que je cours vers elle pour l'embrasser et qu'elle la retire, du sang sur les doigts, le bruit de mon ventre qui s'oppresse se recroqueville comme un papier jeté au feu.
Il n'y a pas plus doux que l'infime tendresse de sa main sur ma peau
Pas plus violent que mon amour naissant, ma peur crevant se débattant pour survivre, par habitude, facilité, amitié.
J'ai marché le long de mes sentiments ces derniers jours, j'ai laissé mon regard errer sur le paysage de ce que je connais bien : j'y ai reconnu un lache amour troglodyte qui bien souvent s'enferme dans la roche caché de l'évidence, j'y ai reconnu des mines anti personnel ultra sensibles que d'autres avaient abandonnées, et bien sur quelques fleuves salés prêts à entrer en crue.
Tout ceci m'a lassée, je crois m'être surprise à rêver de gazon frais et de coquelicots, de paquerette et d'amour endormi, de quelques jolis nuages dans un ciel pourtant dégagé qui clairsement la lumière comme les taches d'une robe pommelée en égaient la livrée.
J'ai décidé d'oser, le bonheur
Il n y a en definitive pas plus violent que ca, le bonheur
Il n'y a pas plus violemment doux que le triangle de son regard vert, mauve, bleu,electrique tout ensemble, fixe penché sur moi, dans la nuit, arrêté sur mes yeux, disparaissant au rouge,au vert se rallumant
Pas de choc plus violent que... la main de ma mère s'écrasant sur ma gueule d'enfant alors que je cours vers elle pour l'embrasser et qu'elle la retire, du sang sur les doigts, le bruit de mon ventre qui s'oppresse se recroqueville comme un papier jeté au feu.
Il n'y a pas plus doux que l'infime tendresse de sa main sur ma peau
Pas plus violent que mon amour naissant, ma peur crevant se débattant pour survivre, par habitude, facilité, amitié.
J'ai marché le long de mes sentiments ces derniers jours, j'ai laissé mon regard errer sur le paysage de ce que je connais bien : j'y ai reconnu un lache amour troglodyte qui bien souvent s'enferme dans la roche caché de l'évidence, j'y ai reconnu des mines anti personnel ultra sensibles que d'autres avaient abandonnées, et bien sur quelques fleuves salés prêts à entrer en crue.
Tout ceci m'a lassée, je crois m'être surprise à rêver de gazon frais et de coquelicots, de paquerette et d'amour endormi, de quelques jolis nuages dans un ciel pourtant dégagé qui clairsement la lumière comme les taches d'une robe pommelée en égaient la livrée.
J'ai décidé d'oser, le bonheur
Il n y a en definitive pas plus violent que ca, le bonheur
