jaiplusdesouvenirs

26 janvier 2007

 

inchimies


La fatigue elle pend à mes yeux, suspendue aux genoux en décollant la peau en de douloureux étirements, mes articulations molles je leur marche dessus, je foule au pied mes pas, les écrase les embronche. Et ma voix qui derrière moi fait une lourde traine de graves voilés brodés à la surface, scintillant de paleur, au bras Ma Suplication de me reposer enfin, aux paupières pendus mes rêves aussi, comme suicidés, par la gorge pendus, mes sourires qui rampent et m'arrachent des grimaces, se prenant dans mes pas qui s'emmelent aux genoux et barbouillent mes rêves qui
à mes yeux se pendent... cela ne rime plus à rien, de ne pas dormir.

moi c'est fini je ne suis plus bonne qu'à mentir et cacher ma fatigue, j'aurais voulu ce soir mais...

C'est infernal. Il faut que cela cesse.

j'ai parlé sous la couette.

Et j'ai dit ....

Ma voix sur le micro du portable, murmurée... :

...je sais oui, la lumière ne s'est pas vraiment éteinte, c'est juste une veilleuse, de celles qui te rassurent, de celles qui t'éloignent, de celle qui te fait peur... non la lumière ne s'est pas éteinte, que veux tu que j'y fasse ? moi j'aime le moment de silence de la lumière... moi j'aime quand soudain elle n'a plus la force de briller, petit à petit se rend, pose ses armes au sol, devient une femme qui se recroqueville, ferme les yeux et tout s'assombrit... j'aime, que par moment ... quel autre absolu que l'obscurité ? qui a-t-il en nous qui ne soit soumis au doute, à l'éclair, aux méandres de l'amour, à l'interrogation, aux méandres des l'amour, une tendresse froide chaude qui oscille la lumière qui s'éteint, le noir total, total, s'en remettre au vide, en lui faisant confiance. Il fait bien noir partout autour de moi je voudrais que tu sois la et que tu n 'aies pas peur, même en ma présence, que le noir ne soit plus de longues tapisseries déroulées qui tombent au sol et recouvre un Entier mais juste du satin de l'amour de l'espoir des étoiles au fond du cerveau, avec ou sans la peur enracinée dans l'encens.... la peur c'est bon, la peur est une amie doucement... comme moi quand tu es dans ton lit elle vient doucement, se couche à tes côtés, ses gestes sont savants comme les miens, elle sait ce qu'elle a à faire, parfois elle promène un fil sur ta joue que tu ne vois pas mais que tu sens, il t'intrigue et t'agace car il est ta faiblesse, parfois la peur prend ta main et elle souffle dedans alors tu te sens en vie, pourquoi ? la peur est joyeuse, il lui plait de nous voir incessamment transis, et moi, elle m'étouffe, ou alors m'embrasse, doucement, doucement elle caresse mon corps mon sexe, la peur doucement est ma maitresse, c'est ainsi que je l'aime, je ne la rendrai pas. Nous dansons parfois, elle et moi enlacées, nous dansons...

Plus tard...

j ai dit

je suis blottie blottie ... blottie , sous ma couette (je tousse) écoute écoute tu m'entends ? complétement blottie... je suis près des choses... sous ma couette, il y a des choses qui se passent, des choses, de moi qui communiquent... écoute... ma tête et ma tête et mon corps glacé... sous la couette nous sommes plusieurs, plusieurs à avoir froid (je tousse)... la couette mes cheveux mes joues mon cou mes fesses mes jambes on est tous là comme ça et on se regarde ... mais où est il où est il ? ou est le froid ?... la peur la peur autour de nous... la peau la peau... le froid... il essaie d'arriver par en dessous... un objet se déplace... (souffle) haaaaaa
... coupé... souffle. Pourquoi ?.... mets tes mains mets tes mains... pourra-t-il pleurer ? pourra-t-il pleurer ? entrer en moi, pourra-t-il tel un cheval ? (toux)... et mon corps a soif et ma bouche a soif, pourra-t-il être un homme ? oublier oublier ... le premier aveugle et son poids.. faire l'amour ! faire l'amour, à en crever !

ai-je dit


Comments:
mon amour, mon ange, ma rédemption...ma croquette de poi[s]son.
 
Au clair de la Lunar... hullulait la caille noctambule sur le blog de sa butte, quand, ici, je posais mon chapeau bas et un châle en cahemire sur les épaules de la fatigue, soie sur ses cernes et mon écoute au creux de ses bras. T'embrasse tierno, mucho, qu'il est beau ce nocturne cocktail-là!
 
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