jaiplusdesouvenirs

30 octobre 2006

 

Etre la 2conde, encore...


MOURRASTU ?
en relisant cela je me demande si c est de mon enfant qu il s agit ou de mon desir d enfant... de l enfant mort dont passe un certain age nous avons toute eu a faire le deuil, ou de celui que l on refoule de peur de ne pas trouver l amour... des trucs comme ca... qui travaillent doucement... qui creusent, un peu, qui pesent, beaucoup...
MOURRASTU ? pourrais etre aussi le desir de lui, a cote de qui je dors chaque nuit et qui me tourne le dos car lui reve d une autre.

Quand on s est connus, je n avais jamais connu une telle absolue douceur avec un homme, jamais les minutes ne s etaient etirees si longuement sous les mains patientes d un homme, jamais mes cheveux n avaient ete lisses si longtemps entre les doigts des autres et jamais ma peau si meticuleusement exploree, soyee, dans les moindres de ses recoins. Jamais. Jamais je n avais eu enfin le loisir de me livrer a une telle douceur a mon tour, sans craindre d effrayer ou de lasser.
Le temps se suspendait tout simplement entre nous, loins de tous au Guatemala, nous nous retrouvions de ville en ville pour faire l amour, longtemps, et encore, et longtemps, saisis tous deux par un si grand, originel vertige, inoui.
Le commencement de toute chose quand il etait en moi, le basculement de l ame quand je jouissais, l effondrement du sol et l enfoncement sous terre, le plafond comme Dieu que j implorais alors, ou les etoiles la toute premiere fois sur la terrasse de son hotel, et il n y avait plus de haut ni de bas ni d avant ni d apres. Deux inconnus pourtant, qui passaient ensuite en silence d insatiables immortelles minutes a apaiser nos corps en eteignant le feu sous nos mains qui ne tardaient pourtant pas a les embraser de plus belle.
Ce fut cela, ce fut tout autre chose aussi, se quitter les petits matins, se chercher dans la journee tant le desir cuisait, se retrouver le soir et a nouveau s unir.
Ce fut tout cela.

Il m a a peine touchee.
Il est monte sur moi sans m embrasser, j ai senti comme cela pouvait me dechirer de n etre que cela, comme soudain tous mes souvenirs allaient crever si je le laissais faire. Je me suis souvenue qu il m avait dit qu un mois avant il lui faisait l amour avec sentiments et qu il avait oublie comme c etait bon. Je l ai repousse.

Dois je le repousser ?
Je cherche dans ses bras a revivre ces instants primitifs mais je crains qu ils ne soient plus possibles, qu ils appartiennent a une prehistoire quelconque. Je crois que je vais devoir cesser de souffrir, cesser de vouloir, cesser encore et la laisser dormir tout au fond loin sous terre, baisser la tete et soupirer un peu plus fort dans les rues de New York, face au soleil reflete dans les gratte ciel, ceder ma place a celle qu il aime et a qui il reve quand je suis dans ses bras.

Il faut savoir perdre.
Mais putain ca fait mal.

Chhut, dors, un jour peut etre, c est toi qu a une autre on preferera.


Comments:
Pour cet essentiel qu'est l'"amour" -s'il existe vraiment?- il faut savoir ne plus penser, mais être prim(ani)mal !
 
Sauf si ce n'est qu'un simple exercice littéraire sans implication intime profonde, agis, fais-le et tais-toi...

Ou sinon, si ce n'est que superficialité artifice en écriture narcissisante, continue à remplir des pages et des pages, et des notes et des notes...

Nous aurons dès lors toujours plaisir à te lire pour tes éventuelles qualités romanesques !
 
D'ailleurs tu vois, Lunar,nous sommes sympas...

Nous avons déjà tous compris que tu clavardes sur un clavier où les accents n'existent pas !

Donc, vas-y, lâche-toi...
 
narcisscisantes, superficialite, eventuelles... je n ai jamais compris comment je pouvais suciter tant d agressivite chez d inconnus lecteurs qui vont qd meme s abreuver de pub coca comme des boeufs apres avoir pisse leur frustration bileuse sur mon blog... m enfin...
 
Tu es bouillonnante, inconstante, passionnée, insaisissable, bref tu es vivante, c'est ça qui les terrorise, en plus tu es talentueuse... c'est impardonnable...
 
et toi tu es vraiment gentil... a bientot
 
C'est gentil, c'est vrai, c'est ennivrant , mais c'est pas ça qui te met un amour chaud, doux et BGBN dans ton pieu
 
bein voila merde !
 
En attendant, bon anniversaire, belle Andalouse !
 
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