jaiplusdesouvenirs

05 septembre 2006

 

A VOUS


QUI LISEZ ... je fais du méta blog (ouai VdN ca devait arriver)

Pourquoi le pas d'envie est il négatif ? Sincérement je suis heureuse de n'avoir envie de rien, et encore quand je dis rien, il m'en reste pas mal.
Savez vous comme il est fatigant d'etre a ce point un être de désir comme je le suis ? savez vous planter les choux ? savez vous combien je m'use à me tendre vers la quête, la conquête, quête de cons, de connes (de toutes formes) ... Savez vous quelle est ma paix de ne rien vouloir ?
Laissez moi donc tranquille avec vos désirs de tout et rien, veuillez, souhaitez, embrassez qui vous voulez, je suis d'humeur comptine, et respectez mes non envies, ce n'est pas de l'apahtie, c'est un repos bien mérité après de si longues années de gourmandise.... Cherchez a toujours désirer est le plaisir des non repus, repue je le suis, et satisfaite... Alors ne cherchez pas à me faire aimer le vent les feuilles les secondes suspendues les poils du cul de Ju... m'en fous ! j'ai pas envie d'aimer, ni vous, ni moi, ni eux... et c'est très bien comme ça !


VOUS ENCORE ! qui commentez... mettez moi des choses droles, piquantes, salées, des choses étonnantes, délirantes, extravagantes, marions nous en commentaires, aimons nous possédons nous et déchirons un peu toute la retenue mortifère...

Je voudrais bien que vous cessiez d'avoir peur,

que vous cessiez de vous retenir d'insulter les gens que vous aimez ou meme de les hair, ou plus simplement, plus gravement même, de les aimer...

Je voudrais bien voir la couleur de vos tripes et en sentir l'odeur rancie qui s'en dégage,

je voudrais bien que vous pétiez rotiez éjaculiez plus souvent et aussi tout en dansant nus que vous criiez Dieu est mort et je vous aime ! ou l'inverse Je suis mort et j'aime Dieu !

Je voudrais bien que l'on fasse fi de la décence, la bienséance, la tiédeur et les demi-mesures, je voudrais des orgies verbales, des logorrhées gerbantes et des hymnes au Portenawak (Dieu maya s'il m'en souvient)

Je voudrais aussi entendre la joie le rire la colère et les larmes que vous cachez au fond de vous,

que vous baissiez ce putain de petit doigt que vous tenez en l'air quand vous sucez des bites,

que vous sachiez baver à table et m'enculer sur un billard s'il le faut, bordel !

rouler dans la farine et taper du poing sur la table, voler, mentir, aimer, jouir, gueuler, tuer, renaitre, s'excuser, recommencer les mêmes erreurs dont celle d'aimer à contre sens, la culpabilité, le doute, la rancoeur, l'incommensurable amour des Hommes, les promenades au clair de lune quand la montre est tombée dans l'eau....

Soyez volts, ayez l'air de tout !!!

mais ne venez pas me dire de quoi avoir envie, des envies, voyez vous, si je gratte j'en ai des tonnes... et vous ? elles ressemblent à quoi les vôtres ?



Comments:
Perdre
comme si
absolument
il fallait s'y tenir
Se tenir
à laisser courir
le laissé-aller
des autres .
 
En fait les utilisateurs anonymes sur les blogs le sont un peu au carré non?
ça m'échappe tout ça, jamais été forte en math, sauf en géométrie dans l'espace évidemment.
ça va?
('tain je me mets à t'écrire au taffe, je suis foutue!)
 
cela fait bien longtemps que je ne vous ai pas présenté mes salutations banlieusardes . J'ai suivi les cartes postales de votre voyage . J'ai été admiratif devant votre courage et votre détermination, inquiet devant votre naîveté,ravi de votre force morale,emu de vos coups de blues
et content de votre retour .
j'ai aimé vos derniers textes toujours un peu soutendus par oh rage oh desespoir mais contairement au héros vous avez toute votre vie devant vous pour briller et vous glorifier de vos combats
amicalement le qui né pas hardi
 
Oh oui, grattez grattez vos envies, sortez en des tonnes, des quintaux, des grammes. J'ai quelques onces de vos mots, et des envies à revendre à prix déraisonnable. Du lourd, du gras, du pâteux, du mouillé, du trash, de la non bienséance. Brut et pur, tel que cela doit être, de l'uppercut qui vous sonne, qui vous mets K.O, OK ?
 
Bah, vas-y crache au lieu de prévenir.
 
il me semble que du glaviot le blog par moment tient pas mal... et cracher moi ça va, je vais m en tenir à ce qui sort deja... et toi ? tu molardes tranquilou en ce moment ?
 
Tranches de porcs


Je veux te voir baiser
Avec cet étranger
Jusque là condamné
Par ses piteux attraits

Je veux te voir donner
Ce que tu m’interdis
Cloitrée dans les WC
D’un petit bar de nuit

Je veux être nargué
Par sa vulgarité
Te voir t’abandonner
Au point de m’oublier

Je veux voir s’acharner
Vos plus sombres pensées
Jusqu’au baptême sacré
A tes lèvres données

Je veux voir un autre homme
Jusque là retranché
T’attraper sans condom
Et jouir de t’abuser

Dès lors tu voudras voir
Pour enfin exulter
Ma lame de boucher
Vous démantibuler


your Mr Blood devil..
 
petite forme en ce moment, tu sais ce que c'est.
 
ouai une rentrée quoi :)
bravo blue devil... grande classe ! encore !
 
Je viens de te lire (un peu) avec plaisir.
Je reviendrai.
 
"que vous sachiez baver à table et m'enculer sur un billard s'il le faut, bordel !"....

Shu Qi (une pornographie délicate)


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La profondeur exposée de l’actrice de Three times et de Millenium mambo.



Shu Qi est debout, avec dans l’une de ses mains une fine et longue canne de billard sur laquelle elle s’appuie avec une indolence un peu lasse ; et tout son corps - pourtant si habile à la pose (Shu Qi est aussi mannequin) - son corps ne semble pas tout à fait en état de réguler les effets de son charme : le haut de son dos est à peine trop voûté, ses paupières sont un petit peu trop lourdes, trop tombantes (comme ses joues qui, à son insu, confient l’ennui d’être là, sur le plateau [1]). Enfin, il y a comme un je-ne-sais-quoi d’une lascivité impromptue, accidentelle qui, empesant soudain l’élégance de sa tenue, la détache, du même coup, et tout en douceur, moins de son personnage peut-être, que de son être d’actrice. En fait, tout se passe comme si Hou Hsiao Hsien, avec une pudique patience de libertin, avait filmé longtemps Shu Qi, juste pour dérober ce morceau d’elle, ce moment-là où Shu Qi s’oublie et laisse la paresse de son corps la devancer.


Mais la paresse de Shu Qi n’est pas un laisser-être simple, massif : elle relève plutôt d’une humeur, d’une tiédeur consentie à Hou et qui fait que « sa tête d’enfant/ se balance avec la mollesse / d’un jeune éléphant » [2] ; c’est un mambo, une lenteur ennuagée de vapeur sexuelle que Shu Qi souffle, malgré elle, entre la fraîcheur folle de sa bouche et ses paupières fatiguées ; cette paresse, par moments, a même pour effet de gondoler à peine le relief, si lisse ailleurs, de son visage : front, joues, petit nez et doux menton se courbent et ondulent de façon bizarre, finement excessive. Et cela, alors, rapproche Hou de ces amateurs de geishas qui, selon Kafû [3], préfèrent toujours celles dont un quelque chose dans l’apparence transgresse l’élégance surfacée de la Geisha par un surplus de corps, une grossiéreté discrète (un cou trop épais sous la soie, des joues trop grosses [4], etc.)


Shu Qi a de ces fines grossiéretés : entre mille petits détails, ses lèvres ; elles sont si rosement pulpées, si délicatement volumineuses qu’elles débordent vers le petit cœur au-dessus, celui qui touche au bout de son nez, de sa truffe [5] ; elles débordent même, croirait-on, sur la naissance de ses joues (cela était fascinant dans Millenium Mambo où les deux heures du film s’écoulaient tout contre la bouche de Shu Qi). En un sens, son visage entier est lèvres, petites lèvres et grandes lèvres, et sa bouche appelle irrésistiblement un désir de fellation (ou beaucoup plus) ; l’obscénité de Shu Qi, si palpable, est en fait toute en obliques, en suavités indirectes. D’où ce constat, si essentiel : son extrême beauté tient tout autant de la « part putain » [6] de Prigent que de « l’idole immortelle » de Baudelaire.


« La belle d’abandon » [7] (filmée par Hou) a la grâce de fondre en une même bouffée charnelle ce que la modernité a pour culture d’opposer : l’obscénité et la délicatesse. Pourquoi cela ? ce doit sans doute remonter à très loin (la chair chrétienne) et s’être comme solidifié à l’époque de la littérature courtoise. Mais il est pourtant beaucoup de textes qui ont ourlé l’inverse : Proust naturellement, savant en voluptés de toute sorte (en particulier, l’onanisme) et dont le faire catleya a si coquinement silhouetté les possibilités délicates de l’obscène ; et il y a Barthes aussi, et Bataille ; Bataille dont on on situe toujours mal, d’ailleurs, la violence : il est certain que les « divines guenilles » font suffoquer son corps, mais sa suffocation, elle, s’échappe d’une langue continuellement douce, implacable certes, mais toujours caressante (la violence n’est jamais dans le texte de Bataille, mais liserée sur sa membrane externe, sur sa petite peau).


Enfin, tous ceux-ci sont de doux jouisseurs - comme Hou : outre qu’il n’est pas un seul de ses mouvements de caméra [8] qui ne soient pelliculés de langueur, de délices calmes, Hou les rejoint encore par son goût pour la langue douce : dans Three times, ne surimprime-t-il à l’image de la bouche de Shu Qi, parlant, le son de touches de piano ? les lèvres de Shu Qi s’érotisent ainsi sans délai, comme bien avant elle, son nom, si charmeur. Dire Shu Qi : sentir la petite grâce truffée de ce « shu », si mignon à prononcer parce qu’il s’articule tout doucement et très vite, « au bord des dents » [9], avec une sorte de minutie souffleuse. Cela cerne encore une autre pornographie de Shu Qi, celle qui s’écoule, avant même qu’on la regarde, du chuintement liquide de son nom.

Stéphanie Eligert - novembre 2005



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[1] Ce n’est pas un secret, Shu Qi l’a discrètement formulé à bien des journalistes, lors de son passage au dernier festival de Cannes (où elle était, avec Hou Hsiao Hsien pour présenter le Three times, dont la scène de billard, effleurée dans ce texte, est issue), Shu Qi n’aime pas beaucoup tourner avec Hou qui, dit-elle, la « tourmente » trop en exigeant d’elle qu’elle expose, à l’écran, sa profondeur.

[2] Charles Baudelaire, « un serpent qui danse », in Les Fleurs du mal. Mais l’on peut aussi chalouper ces vers en songeant à la si belle interpétation de Gainsbourg, dans ce titre appelé lumineusement : Baudelaire.

[3] Kafû, Du Côté des saules et des fleurs, Picquier, Poche, 1994.

[4] Peut-être, en France, mais avec une beauté moins, comment dire, moins « éclatante » que celle de Shu Qi, peut-être est-ce Emmanuelle Devos qui dégage le plus cet affleurement d’obscénité à la surface d’elle-même : je pense à la fascination que me donne toujours sa bouche et surtout, le fait que celle-ci soit portée par une mâchoire à peine trop proéminente et dont l’effet est de sexualiser l’entièreté de sa diction.

[5] Ecrivant ce mot doux, « truffe », je ne résiste pas à faire affluer, ici, ce passage de La Physiologie du goût de Brillat-Savarin : « Qui dit truffe prononce un grand mot qui réveille des souvenirs érotiques et gourmands chez le sexe portant jupe, et des souvenirs gourmands et érotiques chez le sexe portant barbe » (Champs Flammarion, p.100).

[6] Christian Prigent, Le Professeur, Al Dante, 1999.

[7] Charles Baudelaire, « un serpent qui danse », ibidem

[8] Spécialement dans ses films « féminins » si j’ose dire : Les Fleurs de Shangaï, Millenium mambo et Three times.

[9] Charles Baudelaire, « un serpent qui danse », ibidem.
 
Elle en lui
Lui en luit

Lui en elle
Elle en hèle
 
jean cule et qqun d etrange non ?
 
jean c a dit...
Elle en lui
Lui en luit
Lui en elle
Elle en hèle
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lunar a dit…
jean cule et qqun d etrange non ?
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J'espérais un autre type de comment sur ce petit poème miroir, mais bon...

Jean C. est mon nom... Je suis désolé !

Dire que le C. correspond à "cule" (jean C. = j'encule) est une liberté que tu as Lunar, j'en sais quelque chose (!...), mais que je n'ai permise en réel qu'à de rares femmes, mdr...

Au-delà, pourquoi tant de prévention, d'agressivité, voire de haine sous-jacente ?

Parce que nous ne sommes pas du même sexe ?

Cela étant, en tant qu'homme, pour moi, sodomiser une femme n'a jamais été un fantasme recurrent (une autre orthographe possible = "récurant", lol...), peut-être d'ailleurs parce que la charge dominatrice et dévalorisante qu'y mettent beaucoup de mes congénères (mâles donc) me semble ne plus du tout correspondre à l'acte amoureux, que je considère devant être réciproque et égal...

Alors bien sûr, pas maniaque ni obsessionnel, j'ai néanmoins parfois/souvent le goût de la précision et du détail (l'acte amoureux n'est-il pas au mieux comme cela, non ?), il faut prendre le temps et être attentif, ouvert, voir l'autre...

Alors, OK, toi, impression que j'encule les mouches, diras-tu (mais, SVP, tu n'es pas une mouche, en revanche, peut-être un gros bourdon ou la mère abeille, lol...), so what ? : mea culpa et pardonne !

Cool sister...
 
"et qqun d etrange non ?"

Oups, Lunar, j'ai oublié de commenter cela...

"Etrange" ?

Absolument, et pour de multiples raisons, qu'en résumé : pas du même sexe déjà, plus généralement = chaque être est différent, donc étrange, pas pareil, bref étranger à sa propre psyché individuelle...

Heureusement, nous sommes "parisiens", sinon imagine Lunar quelles autres étrangetés viendraient de surcroît interférer !
 
Au fait Lunar :

tu écris en note à laquelle je réponds :
"que vous sachiez baver à table et m'enculer sur un billard s'il le faut, bordel !"

Alors, de quoi te plains-tu que jean c. fasse jeu irruptif ?????

Cela d'autant que j'ai aussi maintenant du coup les boules, outre la simple queue au départ de la partie...
 
Snookin' you dear !
(to snook = faire un pied de nez)

I cock a snook at you Lunar = je te fais la nique Lunatique...

=====Snooker = jeu de billard======

But, alas, think you that i am, jean c., snookered ?

i.e. suis-je en mauvaise posture, et à la base dans l'impossibilité de frapper directement la bille ?

Comme justement, je ne te sens pas comme une bille, tu pourrais me rassurer, non ?
 
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