04 mai 2006
Prostitution
Je ne dois pas je sais, mais encore une fois je cède à l'appel de la gloire facile, gloriole rime avec vérole, variole, avec glaviole qui n existe pas plus que gerbiole mais parait plus réel pourtant, et va dans le meme sens.
Auréole.
Gloriole glaireuse du blog, je lis Hell, sorte d'Orange mécanique raté de la Jet Set ou Bob Sinclar remplace Beethoven, ou la violence est celle de l'immorale vénération du luxe, ou le verlan incarne la décadence pour pallier le style lui-même qui ne parvient pas à imager par pauvreté lexicale et rhétorique, et je trouve ca nul a chier et pourtant par moment, je me dis que si sur mon blog j'avais ecrit moi aussi "L'amour c'est tout ce qu'on a trouvé pour aliéner la déprime post-coïtum, pour justifier la fornication, pour consolider l'orgasme.....", j'aurais pu recevoir des commentaires ou des mails me disant, "he pas mal ! qu'est ce que tu ecris bien !"

Prends un livre, un vrai j'entends, ouvre le, et regarde ton blog, pleure...
Prostituée oui, écrire comme je baise, cédant à l'instinct primitif d'assouvir un désir, ce ne sera pas si mal fait et même recevable car la plupart n'écrivent pas, ou ont peur de tout au pieu... et moi trop peu peur, sauf de m'avouer et m'ouvrir (le coeur bien sur, pas la chatte dont le trou est aussi élargi que la mer Rouge lors du passage de Moise).
Et c'est ce que disait Franck, il y a tout sauf toi ici, comme au lit, il y a tous mes moi, sauf moi.... Je ne sais pas Etre présente, je ne sais qu'etre au passé.
Faire l amour et ecrire, encore et toujours, enchainer les posts et les mecs, positions, postures et écritures, consommer...
Je consomme, mes nuits d'amour, ou mes nuits d'ecriture, je prends autant de malin plaisir a agiter mes doigts sur le clavier qu'a avoir un sexe dans la main, ou la bouche....
Pour etre lue, pour etre aimée, j'ai sucé, j'ai rimé....
misère... Le livre à venir, et l'amour, ou se sont ils encore perdus...?
Je n'ai pas envie pourtant, mais je le fais, je me dis que je dois cesser, cesser, qu'il faut que je perde le reflexe de le porter à ma bouche, à chaque instant, quelqu'il soit, que je perde le reflexe de me vautrer sur mon clavier, dans un pieu, que c'est devenu une maniere d'offrir sans rien donner, commerciale.
Je n'aime pas ça, ni ma manière de faire l'amour qui ressemble à tout sauf à de l'amour, ni mon écriture, qui donne l'illusion d'en être une, mais ne Crée rien, ne suscite rien.
Et je cède, chaque jour. Aujourd'hui aussi, je l'ai porté à ma bouche et bouffé à mort, et je m'en veux deja, et je m'acharnais dessus, mastiquant, sucant, mordant, aspirant, avalant, le sang et le reste avec, et j'avais mauvaise conscience et pourtant, j'y retourne, j en prends un autre et encore un, et je ne peux les oter de mes levres et meme s'ils souffrent et moi aussi, je les bouffe...les enchaine... sans amour, pleine de rancoeur, me détruisant... doucement... vibrant de m'amputer, antropophage...
jusqu'a en avoir mal d'ecrire, jusqu'à ne plus pouvoir, physiquement, taper sur le clavier et raconter....
prostituée... bouche béante, doigts saignants, bouche toujours prête à avaler
l'âme, le corps....
il faut vraiment que j'arrête de me ronger les ongles...
Auréole.
Gloriole glaireuse du blog, je lis Hell, sorte d'Orange mécanique raté de la Jet Set ou Bob Sinclar remplace Beethoven, ou la violence est celle de l'immorale vénération du luxe, ou le verlan incarne la décadence pour pallier le style lui-même qui ne parvient pas à imager par pauvreté lexicale et rhétorique, et je trouve ca nul a chier et pourtant par moment, je me dis que si sur mon blog j'avais ecrit moi aussi "L'amour c'est tout ce qu'on a trouvé pour aliéner la déprime post-coïtum, pour justifier la fornication, pour consolider l'orgasme.....", j'aurais pu recevoir des commentaires ou des mails me disant, "he pas mal ! qu'est ce que tu ecris bien !"

Prends un livre, un vrai j'entends, ouvre le, et regarde ton blog, pleure...
Prostituée oui, écrire comme je baise, cédant à l'instinct primitif d'assouvir un désir, ce ne sera pas si mal fait et même recevable car la plupart n'écrivent pas, ou ont peur de tout au pieu... et moi trop peu peur, sauf de m'avouer et m'ouvrir (le coeur bien sur, pas la chatte dont le trou est aussi élargi que la mer Rouge lors du passage de Moise).
Et c'est ce que disait Franck, il y a tout sauf toi ici, comme au lit, il y a tous mes moi, sauf moi.... Je ne sais pas Etre présente, je ne sais qu'etre au passé.
Faire l amour et ecrire, encore et toujours, enchainer les posts et les mecs, positions, postures et écritures, consommer...
Je consomme, mes nuits d'amour, ou mes nuits d'ecriture, je prends autant de malin plaisir a agiter mes doigts sur le clavier qu'a avoir un sexe dans la main, ou la bouche....
Pour etre lue, pour etre aimée, j'ai sucé, j'ai rimé....
misère... Le livre à venir, et l'amour, ou se sont ils encore perdus...?
Je n'ai pas envie pourtant, mais je le fais, je me dis que je dois cesser, cesser, qu'il faut que je perde le reflexe de le porter à ma bouche, à chaque instant, quelqu'il soit, que je perde le reflexe de me vautrer sur mon clavier, dans un pieu, que c'est devenu une maniere d'offrir sans rien donner, commerciale.
Je n'aime pas ça, ni ma manière de faire l'amour qui ressemble à tout sauf à de l'amour, ni mon écriture, qui donne l'illusion d'en être une, mais ne Crée rien, ne suscite rien.
Et je cède, chaque jour. Aujourd'hui aussi, je l'ai porté à ma bouche et bouffé à mort, et je m'en veux deja, et je m'acharnais dessus, mastiquant, sucant, mordant, aspirant, avalant, le sang et le reste avec, et j'avais mauvaise conscience et pourtant, j'y retourne, j en prends un autre et encore un, et je ne peux les oter de mes levres et meme s'ils souffrent et moi aussi, je les bouffe...les enchaine... sans amour, pleine de rancoeur, me détruisant... doucement... vibrant de m'amputer, antropophage...
jusqu'a en avoir mal d'ecrire, jusqu'à ne plus pouvoir, physiquement, taper sur le clavier et raconter....
prostituée... bouche béante, doigts saignants, bouche toujours prête à avaler
l'âme, le corps....
il faut vraiment que j'arrête de me ronger les ongles...
Comments:
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Curieux tous ces enchevêtrements, lambeaux, tout ça... des bribes me parlent d'autres me laissent perplexe. A trop jouer avec les masques et les mots, le corps des autres, le sien, les gentils sourires aux vieux poteaux, ça commence à remuer la vase dégueulasse au fond non? laissons rêvasser la mare, reposer les sédiments, sentiments et tout ce qui vibre et empeste, dégorge, déborde parfois un peu trop... et posons-nous les questions essentielles : "Le livre à venir, et l'amour, ou se sont ils encore perdus...?" ;) (remarque je sais pas non plus)
ah oui je n ai jamais dit que cela sentait bon, la prositution ne sent pas bon et ce post en etait un exemple flagrant...
mais que veux tu... parfois on pue...
mais que veux tu... parfois on pue...
C'est dans ce marais aux remulgues incertains que les choses importantes naissent... le "livre" n'est pas si loin... il apparait souvent au bout d'un épuisement...Comme un reste... L'orpailleur barate longtemps dans la vase, et parfois, au bout du jour, il voit briller le minuscule éclat du "livre".
Ce billet est traversé par quelque chose de clair et de limpide. Derrière la mélodie principale, si l'on écoute bien, il y a les arpèges d'une source...
ça commence souvent comme cela... des notes à contre temps, elles s'échappent à notre insu...elles sont fragiles, mais invincibles...
Ce billet est traversé par quelque chose de clair et de limpide. Derrière la mélodie principale, si l'on écoute bien, il y a les arpèges d'une source...
ça commence souvent comme cela... des notes à contre temps, elles s'échappent à notre insu...elles sont fragiles, mais invincibles...
Chère Lunar, pardon pour cette réponse qui a tardé. J'admire l'hypersensibilité (ou le professionnalisme) qui s'exprime dans la lecture que tu fais de mon propre commentaire... J'ai sans doute effectivement pensé un peu de tout cela mais ne tâchais en aucun cas d'y poser un regard ou intrusif ou didactique. Juste que, dans le goût des flaques, de l'hyperbole et de la touilleuse à fonds saumâtres, sur cette surface pourtant trouble et mouvante, j'ai bien cru apercevoir mon reflet... Mon petit billet, et réaction spontanée fut donc certainement en premier lieu de maugréer contre moi :) La question finale reste néanmoins en suspens, et pour nous deux je pense.
Hâte de composer ces notes à contre-temps dont parle Franck et pourquoi pas une petite valse? A très vite.
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