01 avril 2006
MIROIRS/SYMETRIE
Je ne crois pas aux lignes droite, lui ai-je dit. Je crois que les choses sont une boucle, que s'aimer ou pas revient au même car les sentiments se tournent le dos mais sont en vérité adossés l'un à l'autre, et bavardent à notre insu.
Là ou aboutit le regard de l'un, le regard de l'autre nait, et la où éclot le sien, vient mourir le regard du premier.
Que l'amour et la haine, vivent dos a dos et qu'au loin, très au loin, leurs chemins se rejoignent et ne font plus qu'un...
Que les opposés n'existent que de manière théorique, mais pas empirique. Je ne ressens pas d'opposition entre le passé et le futur, c'est juste une seule dimension temporelle duelle mais qui n'existe pas, pour moi. Non, quel drame, le passé est présent, comme le futur. Pas de deuil, pas de projet, tout est immédiat, instantanné.
Prends ton temps me dit on souvent, je n'ai pas MON temps, mon temps c'est moi, c'est ce que je suis dans l'immédiateté, quelqu'un de l'instant qui jamais ne s'abollit.
Dans un ailleurs qui ne s'appelle ni Azur, ni Foi, ni Conscience, ni Société... dans mon ailleurs mythologique à moi, l'Amour et la Haine cohabitent et souvent s'accouplent, les non et les oui sont juste une question de perspective et de reflet, ils sont intrinséquement unis et leur amplitude est circulaire, elle me revient toujours par derrière, je dis non je pense oui, je dis oui je ressens non, et je ne sais jamais jamais ou je suis, ce que je veux et quand je vis.
Tout n'est que Miroir et symétrie, tout est dos à dos, même moi, trop souvent, adossée à moi-même.

Là ou aboutit le regard de l'un, le regard de l'autre nait, et la où éclot le sien, vient mourir le regard du premier.
Que l'amour et la haine, vivent dos a dos et qu'au loin, très au loin, leurs chemins se rejoignent et ne font plus qu'un...
Que les opposés n'existent que de manière théorique, mais pas empirique. Je ne ressens pas d'opposition entre le passé et le futur, c'est juste une seule dimension temporelle duelle mais qui n'existe pas, pour moi. Non, quel drame, le passé est présent, comme le futur. Pas de deuil, pas de projet, tout est immédiat, instantanné.
Prends ton temps me dit on souvent, je n'ai pas MON temps, mon temps c'est moi, c'est ce que je suis dans l'immédiateté, quelqu'un de l'instant qui jamais ne s'abollit.
Dans un ailleurs qui ne s'appelle ni Azur, ni Foi, ni Conscience, ni Société... dans mon ailleurs mythologique à moi, l'Amour et la Haine cohabitent et souvent s'accouplent, les non et les oui sont juste une question de perspective et de reflet, ils sont intrinséquement unis et leur amplitude est circulaire, elle me revient toujours par derrière, je dis non je pense oui, je dis oui je ressens non, et je ne sais jamais jamais ou je suis, ce que je veux et quand je vis.
Tout n'est que Miroir et symétrie, tout est dos à dos, même moi, trop souvent, adossée à moi-même.
