jaiplusdesouvenirs

14 mars 2006

 

MYSTERIOUS SKIN



Sanctuaire...
J'y viens m'y reposer de temps en temps, parler à mon passé récent, contempler des affiches, relire des commentaires, admirer des photos, commenter mon génie... et je dialogue avec moi meme qui suis quand meme l'objet de toutes mes attentions, de mon interêt primordial, et enfin mon plus grand passe temps...
me regarder le nombril, y enfoncer un doigt, ou deux ou dix ou vingt, me voici prolifique ! là ou plus bas, déchirer un voile ou alors juste le lever pour regarder du haut de mon nombril dévoilé comme avec une vision satellitaire, voir la Terre, vous surplomber tous, minuscules riens que vous êtes et si chers à mes yeux, nombril du monde, je ne suis qu'un nombril, un petit trou bouché, inutile, fistule, stigmate d'amour parental, par un canal je suis entrée, par un canal je fus nourrie, par des canaux je suis baisée.
nombriliquement encore, j'aurais parlé de haine et d amour et encore de violence et de tendresse, de cette envie de le giffler griffer et d'arracher ses crins dorés, que j'ai eue cette nuit là, quand en moi est montée une sourde rage, une espece de haine que j'ai failli ne plus contenir (je me suis contentée d'arracher quelques méches de cheveux et de mordre sa lèvre mais jusqu'au sang quand même)
je l'ai hai d'etre con, de n'etre pas tendre, d'etre con de ne pas vouloir etre tendre. Je l'ai hai de me faire mal, là sa bite trop au fond, trop loin, trop poussée dans mes entrailles. (Savez vous messieurs quand ca touche le col que ce n'est plus bon ? ou alors bon de douleur parfois, de violence) J'aurais voulu qu'il me caresse, j'aurais voulu qu'il m'embrasse, j'ai passé l'âge de la colère et de la rage, ou seulement alors par amour
Impuissant qu'il etait à se montrer gentil (c'est un alexandrin c'est pour ça), il a soudain éveillé en moi une soif de bataille dont le champ de sombre lumière était son pieu défait. Incisive alors, fusant de mon putain de nombril jusqu'au bout de mes doigts, Dies Irae me parle et s'empare de moi. Ses mains sur mon cou alors j'ai guidées pour qu'il le serre et me blesse ; à en croire les marques sur mes seins, il n'y a pas que là qu'il a serré les poings...
Exulter est l'important, la forme dépend de vous
Lui couchée sur mon dos et moi griffant les draps, quelle rage nous enflamme alors ? Jusqu'ou mener combat ? (décidément l'alexandrin me parle ce soir !)
Je ne raconterai pas, non, jusqu'à ce que Gab arrive, comment je le vainquis l'empalant de mon vit, je ne raconterai pas non plus pourquoi, perchée dans les abymes, chevauchant l'ennemi, je vous vis tous alors, petits riens que vous êtes, moi, que la rage avait élevée au rang de la Divinité.
Et là j'ai vu ma main partir sur sa trop belle gueule d'ange, je me suis vue lui administrer une giffle royale... Alors là j'ai vaincu, une deuxieme fois, mais cette fois ce fut la bête qui dort en moi.
amen...
L'Autre est Amont, je suis Avale...


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