jaiplusdesouvenirs

30 janvier 2006

 

Y siempre luchar por el oro de una palabra de amor...


Rêver un impossible rêve
Porter le chagrin des départs
Brûler d'une possible fièvre
Partir où personne ne part

Aimer jusqu'à la déchirure
Aimer, même trop, même mal,
Tenter, sans force et sans armure
D'atteindre l'inaccessible étoile

Telle est ma quête,
Suivre l'étoile
Peu m'importent mes chances
Peu m'importe le temps
Ou ma désespérance
Et puis lutter toujours
Sans questions ni repos
Se damner Pour l'or d'un mot d'amour
Je ne sais si je serai ce héros
Mais mon cœur serait tranquille
Et les villes s'éclabousseraient de bleu
Parce qu'un malheureux

Brûle encore, bien qu'ayant tout brû
Brûle encore, même trop, même mal
Pour atteindre à s'en écarteler
Pour atteindre l'inaccessible étoile.



bon bein ca fait toujours du bien... je me sens moins seule... c'est a dire que Brel c'est ca, on se dit qu'il a bien galéré alors que c'etait tellement un mec chanmé et de fait, par je ne sais quelle opération syllogistique, par une contamination psycho-sémantico-artistico autorassurante (cf mon memoire de dea sur la forme du contenu/contenant et le contenu/contenant de la forme), nos galères nous transforment donc cqfd en gens chanmés : a galère commune, chanméitude commune non ?
Et c'est ca qu'est genial chez Brel, c'est qu'il nous rend plus grands de nos grandes douleurs, car il les exprime de façon a ce qu'on en devienne presque jaloux, des notres, des siennes, cela devient une source de fierté de les vivre, un honneur à partager avec lui. Elles acquiérent grace à lui une dimension métaphysique. Il les incarne comme elles l'incarnent. Notre douleur est élan, Beauté, au-delà de l'Humain. Souffrir nous rend des artistes potentiels. Nos peines deviennent Art. Ce ne sont plus seulement nos mal-etre du dimanche soir, notre solitude nous privant de paroles, nous rendant moches et cons a la fois. Non, grace a lui, nos maux ont une valeur, un hypothétique avenir dans un Verbe quelconque, une raison d'être, un écho, un hérault. Souffrir nous rend plus qu'humains, nous rend Grands et Beaux, la douleur se déclame, elle ne se contente plus d'être. Mais la douleur devient exigente... il faut savoir la Dire. Et ça, c'est une autre affaire... souffrir dignement, fiérement, utilement, re donner tout son sens au mot pathétique. Comment aprés lui ? Il nous donne toute les chances pour les reprendre aprés... car il sait, pas nous... exemple :

"La revoila fragile avant que d'être a vendre".... mouai... la, je me sens bien moins chanmée juste un peu plus A Vendre, foutons le camp de ce trottoir...
et merde, ca peut pas marcher a tous les coups... je ne peux pas etre l'ombre de mon ombre, de ma main, de mon clebs surtout, tout en étant A Vendre,avoir un sein pour la bière, un sein pour l'amour, surtout que j'ai meme pas d''amour à offrir en priere et faut lutter toujours ca changera pas et... ca suffit bordel !
Allez Ami, remplis mon verre, encore un jusqu'a ce que ca sente la biere, de londres a berlin, non je ne pleure pas, je chante et je suis gaie mais j'ai mal d'être moi.... allez hop, je serai bientot sans tendresse, bientot sans tristesse...


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