jaiplusdesouvenirs

28 janvier 2006

 

ouf ouf ouf !


je suis ouf
jusqu' a quand vais je commettre des actes inconsidérés et vais je passer pour une ouf ? mmmm
je me donne encore aller... pour mettre un peu d ordre la dedans et faire la pige a ma mauvaise conscience laquelle decidement VDN n est pas prete de me lacher
et on a beau se dire : c'est pas grave on ne doit rien a personne, aucun compte a rendre... bein a nous meme oui et ca on y echappe pas
je voudrais juste etre un petit peu plus saaaaaAAAAAAAaaaaaage ! bordel ! mais quel bordel ! quelle dispersion ! que mes cours sont mal preparés et que mes coups sont ratés !
voici mon vengeur il s appelle Medusis (chuuuuuuuuut, c est un secret entre toi et moi...) il est l ami d Ourana son Imperatrice, et parfois main ds la main, western moderne ou ballet inquietant ?, ils chevauchent les villes de mon esprit.
Comme Madrid, a l atterrissage, la nuit, il etait 23h10 et que se preparait-il ? ... cela aurait été trop simple. Madrid, perdue dans le noir, ilots eclairés qui se détachent sur une mer d'encre paraissant flotter, l'avion amorce un virage, je n'en vois plus la carlingue, je flotte, penchée contre mon hublot, villages de lumiere... poésie de l'altitude que je retrouverai au retour, les nuages au sol, le soleil se levant dans un rouge violent.
Ourana etait trop proche de moi la semaine derniere, au week end dernier, et par deux fois j ai fui... mais elle est revenue et a eu raison de moi. Je l ai laissé sortir. Merde, j ai perdu quelqu'un a qui nous avons mangé la tete, toutes les deux, les yeux dans les yeux... encore une fois écoutant les os craquer et avalant, avalant...
Voyez cet incomparable couple, elle, mince, noire, haute, levres coulant de rouge et lui, toujours toujours le chapeau rabattu, car qui voit son regard se fige, il est Medusis (et en cela nous sommes freres presque plus qu Ourana est ma soeur)
Ils se deplacent sans bruit, Lui c'est ma part d ombre, Elle ma part de Nuit, il lui est moins opaque, mais elle moins clair-obscur : elle est encore du monde ou les contours s'abollissent, il est toujours du monde ou les contours sont flous, monde où cruel espoir existe, ce qui est bien plus dangereux. La nuit, au moins, c'est une couleur...
La nuit au moins, c'est une matière, le crépuscule est une angoisse.


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