jaiplusdesouvenirs

20 décembre 2005

 

les foncedés du lundi souér


Nous voici tous trois, au pied de ces immeubles dont les hauteurs disparaissent se perdre dans les profondeurs celestes et tout aussi opaques de cette glaciale nuit d'hiver, ils s'agitent s'agitent au vent mauvais, bien prétentieusement surs de l'elasticité que leur confere leur systeme antisismique et se balancent dangereusement... quand on lève la tete, c'est effrayant. la pluie n'ose tomber, retenue qu'elle est par les bras muclés de grosses masses nuagesques fronceuses de sourcils... le ciel est triste et lourd comme un grand reposoir, il caresse de ses longs bras zephiréens l'asphalte où quelques feuilles automnales s'attardent encore... seules, comme moi qui pareille à la feuille morte rentre parfois chez moi, et le vent me valse... les immeubles grattent et grattent le ciel de leurs ongles endoscopiques, le ciel est zebré du z de zorro ouai j'cartonne, z qui fouettent la nuit d'éclairs rouges et argentés, sonores, ziuoouuu ziouuuuuu... l'ambiance est à son comble, nous aussi... nous clignotons sous l'effet jour/nuit des éclairs... ma peau est tour à tour rouge/argent... tout comme les épidermes de mes deux compagnons. Nous n'en menons pas large, grace a notre régime drastique qui nous aide à en mener haut plutot que large.
Conquerants du nouveau monde, nous voici avancant, face contre le vent qui nous crie de reculer, de repartir d'ou l'on vient mais non ! il n'y a rien a faire ! ici nous sommes pour et ici nous resterons pour coute que coute ! et tant que nous n'aurons achevé notre mission, nous ne repartirons pas !
Le vent alors à la face de qui nous venons de cracher cette amère et cuisante vérité se retire doucement, se muant en une bise docile... puis s'apaisant pour n'etre plus que le souffle qui s'exalte de nos bouches. Nous avons vaincu Eole, eh c'est deja pas mal !
Nous nous avançons, a pas de loup, doucement, sur les orteils en éventails, que nous avons du mal à garder groupés tant chacun d'entre eux, le poil hérissé, cherche a fuir des deux fuseaux... GM et l'autre. Mais notre inebranlable est determination. Rien, non rien ne nous arretera...
Devant nous, nous apercevons quelques silhouettes, nous les doublons sans trop nous attarder sur la forme qu'elles ont prises à notre approche. Nous pénétrons enfin dans le... Sanctuaire...

3h30 plus tard, notre mission est accomplie... Le plus brave d'entre nous, criant et rugissant toujours, effaré du spectacle auquel nous venons d'assister, enfourche son destrier et se dirige vers notre repaire. Mon deuxieme compagnon et moi, nous decidons pour contre carrer l'ennemi et la lui faire à l'envers, de carresser un cercle jusqu' a le rendre vicieux. Nous courons donc en direction du train, sautons dans un wagon vide ou nous luttons contre des insectes géants. Puis essouflés, nous arrivons à bon port a l anglais.
Le premier d'entre nous est deja la !
Admirez sa celerité !
(le reste est a revoir... ou tout simplement a regarder )

talaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaannn !


Comments:
"suuuurrreeaalistiquement dééééllllllicieux"
salvador dali
(battement de moustache)
 
"j'en pleure des fleurs"
boris vian
(haussement de borsalino)
 
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