jaiplusdesouvenirs

07 décembre 2005

 

et voila, c'etait en septembre, à l'heure où les fauves vont boire... car les fauves c'etait nous... et à l'époque , c'était bon...


le jour suivant la pluie a sorti son manteau aquatique et non moins visqueux qu'un protege clavier en latex comme celui qu avait hervé hier soir... et sur lequel il ne fallait pas mettre les doigts car pendant que le poker tourne, le champ et la ... coulent a flots. Parapluvions nous donc afin d affronter cette intempérie ma fois fort facheuse car il etait prévu que nous déambulerions le long des stands de la fête de l'huma quand soudain la flemme, mechante flemmasse, nous envahit tous de repente a la vue du ciel obscurci par de lourds nuages de jais (allez pourquoi pas, c'est co ses chveux en plus...). nous decidames donc, en vrais parisiens qui ne craignent ni des dents ni des levres que nous sommes, de nous occuper a des activités bien plus en accord avec un samedi apres midi pluvieux... le menage fut donc de rigueur, puis la tchate et mi cantare, puis la douche et la bouffe, la tele et du semblant de bosser... ah mon dieu a quoi sommes nous réduits pauvres humains privés d amour ! que ma couette n accueuille t elle pas mes ebats amoureux, privilegié passe temps automnal ! non, au lieu de ca, elle git sur mon lit miserablement, se tordant a tous vents, courbée en deux, l echine douloureusement lovée contre les draps qui conservent l'odeur de son amant de la nuit passée, pleine du regret du non-retour. la voici pleurant a demi contre l oreiller, privée qu 'elle est du contact doux de la matiere synthetique de celui qu'elle couvrit avec tant d'abnegation, faisant fis de toute fierté, s'offrant, dans sa parfaite nudité s'offfrant... reduite aux souvenirs, reduite a vivre dans le passé de ces nuits magiques ou fusionnaient le coton, la sueur ouatée, le sperme drapique et le souffle lent, chaud, balancé et cotonneux, de leurs union conjointe, unie, puissante, surhumaine (et pour cause)... le temps s etait arreté au cadran de l horloge, que ce balbutiement... encore mon dieu j en reve... encore je t en supplie... ne la laisse pas plus longtemps seule, pauvre couette abandonnée, ignorée, ainsi brisée par le désir de Toi, O toi... mais le jour avance... obscur ainsi que mon pauvre coeur malade et affaibli par les attaques ulottes, le jour toujours si humide, desespéré et démuni, lui qui me promit d etre clement pour servir mes projets le voici qui me trahit... je lis deja a travers les venules des longues rainures nuageuses sa deception a ne pouvoir lutter contre toute cette eau qui lui echappe... ce sentant malgré lui traitre et pourtant ami pendant de si longs mois ou je n ai su que faire... il me faut pourtant bien vivre... oui vivre a nouveau... envers et contre Lui.



Comments: Enregistrer un commentaire



<< Home

This page is powered by Blogger. Isn't yours?

eXTReMe Tracker